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✧ Who Are You (flashback) - PIMZAC ✧
par Invité, le Dim 6 Oct - 22:41

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Who Are You

#pimzac #lovelovelulu<3

Il était de curieux de savoir que tu avais fini dans un métier qui était au total opposé de l'image qu'on pouvait se faire de toi la première fois qu'on te voyait. Grand maigre, les traits parfois un peu trop juvéniles, tu aurais pu passer pour un politicien, comme ton cousin, ou alors comme un jeune reporter prêt à dénicher le prochain scoop. Et pourtant tu avais fini Bourreau. C'était plus un titre qu'une vraie définition de ton travail. Tu étais simplement la personne qu'on appelait lorsqu'on avait quelqu'un ou quelque chose à faire disparaître. De manière légale, évidemment, bien que tu ne reconnaîtrait jamais acceptes quelques galions contre tes services. Mais ce soir, alors que la lune semblait se faire désireuse et taquine, assez pour te rendre à fleur de peau, tu étais en déplacement officiel. Égaré dans un coin reculé de la France pour te chercher d'une manticore qui n'avait pas sa place sur le territoire. Un animal dangereux que jamais tu aurais pu imaginer croiser, et pourtant c'était bien ce combat que tu avais mené. D'égal à égal, ce n'était finalement qu'un affrontement de bête sauvage qui avait donné lui à la mort d'une d'elles. Un Marseillais aurait probablement dit que c'était une belle bête, dans un accent qui aurait probablement donné l'impression qu'il était à demi-troll. C'était donc bien difficilement que tu reprenais ton souffle après une lutte qui avait duré plusieurs dizaines de minutes. Visage entaillé par de nombreuses chutes, et les vêtements tâchés d'un liquide noir qui n'était autre que le sang de l'animal. Tu ne pouvais le nier, chaque pas semblait douleurs, comme si un million d'aiguilles te piquaient la cuisse. Ton regard se posa quelques instants dessus, alors que l'air glacial venait percer tes poumons. Ce n'était rien de grave, l'animal t'avait mordu, et tu aurais été malchanceux s'il t'avait transpercé avec son dard. Il t'avait fallu plusieurs dizaines de minutes pour le dépiauter l'animal. Comme si on ne t'avait pas appris à respecter la mort, tu n'y voyais le dedans qu'un moyen comme un autre de contenter ton carnet d'adresses et ainsi faire des heureux dans ton travail. Tout ce qui pouvait avoir un quelconque intérêt tu le prenais, du sang, des poils, les griffes et autres. L'animal perdait de sa beauté à mesure que tu venais profaner sa carcasse. Le sang sur tes mains n'avait jamais su entacher ton moral, et lorsque ton infâme travail fut fini. Tu lanças un sors qui vint faire disparaitre à jamais les restes de la créature. Saisissant ta plus belle prise, cette queue de scorpion qui devait peser aussi lourd que toi, tu vins lourdement la mettre sur ton épaule. Et d'un coup de baguette, tu transplanas vers le premier arrêt que tu avais à faire dans la soirée.
D'autres auraient probablement rougi de se présenter ainsi, en pleine nuit, couvert d'un sang noirâtre dans le but de faire affaire. Mais tu n'étais pas connu pour être de ceux qui soignaient ses entrés, ton nom ne l'avait jamais laissé supposer, et toi tu t'en étais jamais soucié. De ses apparences qui incommodent tant les autres. Chastel, tu n'étais qu'un animal après tout.
C'était par la grande porte que tu rentrais, comme toujours, ils savaient à quoi s'attendre les propriétaires de toute manière avec toi. D'un geste de la main, tu poussas négligemment la porte, qui vient claquer contre le mur de la boutique, laissant au passage une trace noirâtre sur la poignée, dont tu ne te souciais en rien. Laissant échapper un sifflotement comme pour signaler ta présence. Pensant à tort que tu croiserais un visage que tu connaissais que trop bien, celui de Lucien. Mais tu ne savais pas encore que tu te trompais.  
C'est dans un bruit sourd que tu vins faire tomber les restes de la bête sur le comptoir de la boutique, relevant la tête pour constater que les lieux étaient déserts. Il se meurt dans ta gorge ton grognement d'agacement. Poussant brusquement ton trophée, pour t'accouder afin de faire sonner la sonnette. Une fois, puis deux. L'impatience palpable. La fatigue aussi. Une inspiration et tu vins la faire retentir encore une fois, avant d'enfin capter un bruit. Avant de capter la chevelure roussâtre, arrachant un rictus contrarié à ton visage.
Pimprennelle Deveraux. Ce n'était pas le visage que je m'attendais à voir ici, surtout aussi tard la nuit. ’  Il se redresse légérement le rustre que tu étais. Simplement pour venir palper tes poches afin de sortir ton paquet de cigarette et en glisser une entre tes lèvres. ‘Je viens pour faire affaire... Madame en a le droit, ou je dois attendre que son frère ou son père pointe le bout de son nez ?  


Balzac indianred
✧ Re: Who Are You (flashback) - PIMZAC ✧
par Pimprenelle Chastel, le Lun 7 Oct - 1:13

Pimprenelle Chastel

Message : 318
Arrivé en France : 23/08/2019
Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

La particularité Magique : Pratiquante de la magie sans baguette depuis quelques années déjà.

Camp : Gellert Grindelwald la fascine, comme le reste de famill.

une soif de pouvoir & de chaos
une soif de pouvoir & de chaos
Pimprenelle Chastel
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Who Are You

#pimzac #lovelovelulu<3

Rien n’était plus pareil depuis son retour de la Nouvelle Orléans, tout était d’un ennuis mortel. Et encore, les morts étaient plus amusant que la journée de la sorcière. Elle errait dans l’arrière boutique dans l’ombre de Lucien qui s’afférait à l’élaboration de sorts, mais attentive, elle pointait du doigt les erreurs, et les résolvait sans une once de difficulté. Négligemment avec une aisance qui contrariait son frère. Ni douce, ni délicate avec sa famille comme elle pouvait l’être parfois, Pimprenelle n’avait pas une once de délicatesse avec Lucien quand il s’agissait de magie. Parfois rabaissée par ce dernier en présence de leur père, elle ne se faisait aucune illusion quant à son destin dans cette famille. Le récent remariage de son père la laissait penser aux vues des compétences de son épouse en termes de sortilèges que son temps ici était compté. Bientôt inutile à son sang, elle devrait poursuivre sa route. Mais, incertaine de vouloir continuer ce voyage, elle se raccroche à cette vie qui n’a rien d'idyllique et obéit à Lucien au doigt et à l’oeil. Une course à faire par ce dernier, et il la laisse aux commandes du cabinet de Curiosité, bien vide à cette heure-ci de la journée. Il attirait les curieux, parfois les acheteurs. Elle détestait cela, devoir jouer à la plante verte derrière son frère. Aucun pouvoir de décision, rien. Un ennui mortel. Heureusement, elle peut lire les ouvrages les plus noirs sans que personne ne vienne la déranger.

Perdue dans un monde où le sang de licorne, et les yeux de Runespoor sont les ingrédients de la parfaite potion, elle en oublie presque l’heure qui passe. Peut être aurait-elle déjà dû fermer boutique - quoi qu’il en soit Lucien lui avait dit d’attendre son retour. Ne prenant le risque de fermer trop tôt, et de subir une correction de plus. Elle est assise dans un fauteuil, dans sa robe verte au col claudine. Ses yeux noisettes sont attirés vers le haut quand le tintement doux de la cloche se mêle au claquement plus brutal de la porte. C’est le sifflement qui suit qui révolte le plus la sorcière, ne désirant pas être sifflé comme un vulgaire chien. Le regard déterminé et avec un soupçon d’énervement, elle glisse le morceau de soie entre les pages anciennes de son grimoire, tout en se levant. Croisant l’intrus dans son champ de vision elle peut assurément ce dire que c’est un homme dans un piteux état, et qui devrait prendre une douche. Son livre serrée contre elle comme un bien précieux, et aussi comme une barrière qui l’éloigne des gens. Elle le connaît, ‘Pimprennelle Deveraux. Ce n'était pas le visage que je m'attendais à voir ici, surtout aussi tard la nuit. ’   Eh bien pourquoi donc ? Les femmes devraient avoir un couvre-feu ? La jeune fille rebelle ne supporte pas les affirmations de la sorte, et pourtant elle les subit chaque seconde. Fronçant ses sourcils à ces mots, elle reconnaît le frère de son amie, et l’ami de son frère, le tout aussi peu recommandable Balzac Chastel. Le regard de la sorcière se pose sur la bête posée à même le comptoir. Aucun savoir-vivre songe-t-elle. ‘Je viens pour faire affaire... Madame en a le droit, ou je dois attendre que son frère ou son père pointe le bout de son nez ?  ’ ‘Madame’ diantre, non, jamais. Songe-t-elle. Elle détestait cette façon de parler, ‘elle’ comme si elle n’était même pas dans cette pièce.

La bête devant elle - celle qui était morte, pas celle qui jacassait avec misogynisme. La bête était magnifique, même morte. Une horreur de la nature comme on fait peu, le genre d’horreur qui éveillait un intérêt chez la Deveraux.  Derrière son côté demoiselle à la tresse rousse qui tombait sur son épaule, elle en connaissait un rayon, quoi qu’en dise ce monsieur. 'Une Manticore... ' commence-t-elle comme un murmure pour elle-même. Une fascination extrême pour la mort qu’elle avait frôler et qui n’avait jamais faibli depuis. Ca se lit dans ses yeux que la mort avait cet attrait étrange et familier pour elle. N’importe qui aurait pu être dégoûté de ce sang, et du cadavre non exquis devant elle. Mais il en fallait plus pour la faire perdre de sa confiance en elle. Elle pose son livre sur le bord, veillant à ce qu’il ne touche pas le sang qui pourrait en couler. 'Lucien revient, et j’ignore où se trouve mon père.' Commence-t-elle sans lui accorder le moindre regard, elle examine la dentition acéré. 'Il semblerait qu’il manque l’une de ses canines. Hors la totalité de la dentition s’avère indispensable pour la réalisation d’une poudre de celle-ci. ' Pratique, parler pour ne rien dire elle sait faire, sa mère le lui a appris dans son apprentissage de la royauté, mais elle n’avait pas envie de perdre son temps. 'La créature incomplète me suggère que l’affaire pourrait être compliquée, Monsieur Chastel.' En une phrase, elle se présentait comme l’intermédiaire entre sa famille et lui, Lucien lui avait accordé sa confiance, et elle se présentait comme quelqu’un sachant à qui elle avait à faire, et à quoi elle avait à faire. Elle le fixe, avant de baisser les yeux sur sa jambe, et lâche un 'A moins que votre jambe soit l'écrin de celle-ci à en juger par le sang, s'il s'agissait de son dard vous ne seriez déjà plus de ce monde.'  Deux bêtes différentes l’une de l’autre, l’autre de ce monde, et l’une déjà partie rejoindre Hadès et Perséphone.


Pimprenelle parle en 843d36
✧ Re: Who Are You (flashback) - PIMZAC ✧
par Invité, le Mer 9 Oct - 0:35

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#pimzac #lovelovelulu<3


Une Manticore... ’  Toujours accoudé sur le bois du comptoir. Il s'attarde probablement trop, ton regard, sur cette chevelure de feu qui se trouvait en face de toi. Incapable de dire la raison qui avait pu te pousser à priser cette couleur si bien que tu étais incapable de l'ignorer. ‘ Lucien revient, et j’ignore où se trouve mon père.’ Il reste muet ses mots sur le moment. Refusant d'entendre ce qu'elle avait à dire, trop occupé à observer. C'était dans ta nature, d'agir comme un prédateur, observer lorsque ta proie ne te regardait pas. Plus fort que la raison, que tu possédais si peut, laissant tes yeux glisser sur le carmin de ses cheveux avant de dévirer sur l'ivoire de sa peau. arrivant sur sa gorge, il a du mal à s'exprimer de ta gorge se souffle, qui n'avait que pour but d'apaiser l'appétit lupin qui parcourait tes veines. Ils se crispent simplement, tes doigts, entre tes paumes. Forçant tes yeux à regarder ailleurs,
Il semblerait qu’il manque l’une de ses canines. Hors la totalité de la dentition s’avère indispensable pour la réalisation d’une poudre de celle-ci. ’ ‘Hmm ? ’ Laissant échappé ta positions, par une pique de douleurs provenant de ta cuisse, tes doigts vinrent nerveusement tapoter le bois du comptoir. Peut-être que tu étais en train de perdre patience ou alors c'était simplement la douleur qui faisait naitre en toi une certaine nervosité. Tu portas ton regard sur ce qui restait de l'animal pour constater qu'il manquait bel et bien une dent. Soit.  Pensas-tu en haussant des épaules, pour finalement aller chercher dans ta poche ton briquer et allumer ta cigarette.‘La créature incomplète me suggère que l’affaire pourrait être compliquée, Monsieur Chastel.’  Retenant un rictus d'amusement, elle semblait chercher à faire les choses "bien". Mais le bien n'était dans cette situation par réellement ton problème, encore moins un souci pour toi. Elle ignorait probablement que tu avais une liste de lieux à visiter après celle-ci, pour les ventes des restes de cet animal. Bien que tu aies préféré que se soit rapide. Ce qui aurait été le cas, si tu avais eu affaire à un homme Deveraux, plutôt qu'à la fille, qui quittait à peine l'enfance et se prenait déjà pour une femme. ‘A moins que votre jambe soit l'écrin de celle-ci à en juger par le sang, s'il s'agissait de son dard vous ne seriez déjà plus de ce monde.’  Prenant une bouffée de fumée dans la gorge, tu retiens quelque peu ta respiration, et laissa ton regard se poser sur ta jambe. Et en laissant échapper dans un souffle audible fumé et respiration, tu vins poser sa main sur le tissu troué par les crocs de l'animal, ce qui fut une mauvaise idée car cela n'eut comme effet que réveiller la douleur déjà présente.

Évidemment, les animaux mordent en général pour se défendre ’ Joueur, tu l'étais parfois, laissant apparaitre un faux sourire, dévoilant probablement ta dentition entachée du noir du sang de l'animal. N'avais-tu pas après tout fait de même, mordu la bête lors de la bataille. Tu marquas un légère pause puis prit une inspiration, il laissa tomber sa cigarette sur le sol qu'il prit le soin d'écraser réprimant avec difficulté la douleur qui te saisit rien que pour avoir bougé la jambe. ‘Vous vous doutez bien, Madame, que je me contre fiche de ce que vous voulez faire de la carcasse. Mais si cette dent manquante est la seule chose qui vous empêche de faire des affaires, on va être obligé de vérifier ça’  tu vins tâtonner ta cuisse comme pour voir si tu étais capable de sentir ce corps étranger qu'elle soupçonner s'y être logé. Le corps n'avait que trop l'habitude d'être malmené que tu étais incapable de le dire. Tu l'étouffes avec beaucoup de mal, ce grognement de douleur qui raisonne dans ta gorge. Avoir l'habitude d'avoir mal n'empêchait pas pour autant de la ressentir. On finissait simplement par ne plus en avoir peur.  ‘Je pense ... cependant que quelqu'un d'autres que moi, fasse les vérifications.’ Fini-tu simplement par articuler. T'immobilisant en fermant quelques instants les yeux comme pour apaiser l'animal qui grattait déjà en toi, comme pour attaquer. ‘Madame, peux-elle aider, ou elle préfère attendre qu'un de ses ainés arrivent pour prendre le relais, pour qu'on fasse affaire entre hommes ?



Balzac indianred
✧ Re: Who Are You (flashback) - PIMZAC ✧
par Pimprenelle Chastel, le Jeu 10 Oct - 20:19

Pimprenelle Chastel

Message : 318
Arrivé en France : 23/08/2019
Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

La particularité Magique : Pratiquante de la magie sans baguette depuis quelques années déjà.

Camp : Gellert Grindelwald la fascine, comme le reste de famill.

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Pimprenelle Chastel
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Who Are You

#pimzac #lovelovelulu<3

La poupée de chiffon Deveraux attend. Peut être aurait-elle dû rester dans son rôle de figuration imposée à sa naissance ? Elle n’a pas peur du sang, mais après avoir croisé une seule fois un loup dans sa vie, elle n’a aucune affection ni pitié pour cette espèce. ‘Évidemment, les animaux mordent en général pour se défendre.’ Tiens, quand les mots de la bête rejoignent les pensées de la princesse. Les animaux mordent. Sans doute avait-il mordu cette manticore, lui et l’instinct de la bête.  La Princesse attend. Des manières il n’en a aucune à le regarder jeter sa cigarette sur le sol. Elle n’est pas bonniche entre ces murs, mais l’attitude exaspère.  L’irrespect, on ne le lui a pas appris à Pimprenelle. Bercée par une éducation particulière, elle sait manier les mots, la bienséance et l’art de la magie noire, mêlant le tout dans une personnalité unique. Lui, il n’est qu’un animal dans sa façon d’être, extension de sa malédiction qui le rend le servant d’une lune sanguinaire. Cette pensée lui donne un haut-le-coeur. ‘Vous vous doutez bien, Madame, que je me contre fiche de ce que vous voulez faire de la carcasse. Mais si cette dent manquante est la seule chose qui vous empêche de faire des affaires, on va être obligé de vérifier ça.’  Madame ça l’irrite. Elle pourrait le reprendre. Son sang méritait plus qu’un madame. Elle ne détourne pas les yeux quand il s’en va tâter sa blessure pour voir si quelque chose s’y trouve. Du sang, elle en avait vu plus que bien des sorciers dans sa vie, ne cillant pas. Un rictus naissant sur ses lèvres. Il a l’air d’avoir mal, pauvre louveteau égaré. Le camouflage la ferait rire si elle n’était pas entrain de se mordre la langue pour ne pas le faire. Moqueuse. Il était ridicule à jouer les gros bras ainsi.  ‘Je pense ... cependant que quelqu'un d'autres que moi, fasse les vérifications’  Vraiment ? ‘Madame, peux-elle aider, ou elle préfère attendre qu'un de ses ainés arrivent pour prendre le relais, pour qu'on fasse affaire entre hommes ?’ Vraiment.

Elle n’a aucunement envie de jouer les infirmières. Elle vaut plus que cela. Levant les yeux vers l’horloge, elle se dit que Lucien prenait trop son temps pour supporter en silence ce crétin lunaire plus longtemps. Plus vite l’affaire serait dans le sac, mieux cela serait. Ne baissant jamais les yeux, Pimprenelle les détourne un instant pour ouvrir le tiroir du comptoir pour en sortir une pincette. Elle n’est pas délicate, qu’il ne s’y méprenne pas. Méticuleuse seulement. L’enfant terrible sait ce qu’elle fait. Une canine de la sorte en poudre possède des vertus exceptionnelles. Les talons claquant sur le sombre parquet de chêne, la poupée de chiffon contourne le meuble. Horrible enfer que de se trouver de ce côté-ci. A sa hauteur, nullement effrayé de faire deux têtes de moins qu’un chien enragé, elle soutient le regard. Heureux sont les audacieux. Si en présence des hommes de son sang elle n’est qu’une créature manipulable à volonté, en dehors la carapace est forgée, indestructible. ‘Monsieur sait que le temps est de l’argent. Puis-je, monsieur ?’ Monsieur, l’ironie dans les mots de la sorcière, qui se moque de la bête qu’il est. Ni permission,  ni pardon. Penchée vers l’avant, elle examine la blessure. Ce n’était pas beau à voir. Pas son problème lui suggère son esprit.  La plaie était plutôt sale. Elle fronce les sourcils un instant. Rictus de concentration de mise. ‘Monsieur devrait faire examiner cela s’il ne veut pas finir unijambistes.’ On peut sentir qu’elle se délecte de ses mots, appréciant l’idée qu’il puisse finir ainsi. Un loup garou unijambiste, voilà qui tout à coup ne vous donnera pas de cauchemar, mais une bonne crise de rire. Moqueuse, elle le prive de toute chance de répliquer à sa mauvaise blague en piquant sa cuisse. Canine incluse dans la chair, viens à moi. Songe-t-elle. Elle lui arrache sans doute un grognement ou deux. Fascinée par ce qui aurait pu être un trophée, elle se relève, contemplant sa prise. Levant la pince à mesure qu’elle se relève vers son regard. Elle ne voit pas le liquide vermeille couleur sur ses doigts. La douleur ignorée. La sienne celle des autres. Anesthésiée trois ans plus tôt, elle ne la ressent plus. Douleur étrangère ne la concerne guère. Elle repasse derrière, pour se retrouver de nouveau face à lui. Délicatesse incarnée, elle dépose la dent à côté du cadavre. Puis, entendant un grognement demande cyniquement, ‘Monsieur veut-il une sucrerie pour ne pas avoir pleurer ?’ Mauvaise, enfant terrible. ‘Sauf si monsieur préfère conclure un marché en faisant une offre ?’La main ensanglanté par le sang mêlé de la bête et de l’autre bête, elle n’y prête aucune attention.


Pimprenelle parle en 843d36
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par Invité, le Dim 20 Oct - 23:51

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Who Are You

#pimzac #lovelovelulu<3


Monsieur sait que le temps est de l’argent. Puis-je, monsieur ?’  Ils tombent de toutes leurs indécentes longueurs, ses cheveux roux lorsqu'elle se penche pour examiner ta jambe. Te laissant retenir le grognement prédateur qui te nourrissait bien trop en ce moment. La pleine lune n'était que trop prête pour ne pas laisser tes humeurs et tes pensées navigantes entre le sorcier et la bête, bien plus aisément qu'accoutumé. Incapable de dire pourquoi les rousses avaient toujours su susciter en toi, des pensées bien trop libidineuses mais également sanguinaires. ‘Monsieur devrait faire examiner cela s’il ne veut pas finir unijambistes’  Pimprenelle, du peu que tu en avais entendu, ou perçu, ne t'inspiraient rien de bon. Amie d'une soeur bien trop rebelle. Parfois tu suspectais la rousse d'être responsable des écarts de conduite de ta soeur, sans aucune preuve. Mais un pressentiment te disait qu'elle n'apportait rien de bon. Encore moins, avec cette manière qu'elle avait de parler aux hommes.
Tu sens simplement la dent sortir de ta jambe bien rapidement. Poussant l'homme que tu étais, à donner un coup sur le comptoir en bois, bien brusquement. Assez pour en abime l'écaille du vernis. Et dans un grand souffle, il te contenta simplement de la fixer. Le regard noircit par beaucoup trop de pensés qui ne serait pas bon pour elle, ou quiconque d'entendre. ‘Monsieur veut-il une sucrerie pour ne pas avoir pleurer ?Sauf si monsieur préfère conclure un marché en faisant une offre ?’ Les yeux clos, tu inspires simplement jusqu'à ce que la douleur, ne disparaisse pas, mais se fasse supportable. Ton corps avait été assez malmené par les années, pour que cela soit rapide. Puis finalement, tu laissas afficher un sourire emplit d'une grande ironie sur tes lèvres.
 ‘Oh, Madame , je ne pense pas que ce que j'aurais envie soit assez décent pour vos oreille. ’ Parfois, tu aimais bien trop ça usé de phrase qui pouvait dire tout et rien à la fois. Nerveusement, tu vins lécher ton index, pour finalement le passer sur ta plaie. Sentant la chaleur du sang qui venait emplir tes narines. Ramenant ta main vers la bouche, pour en lécher le carmin que tu venais d'y déposer. C'était plus fort que toi, lorsque tu étais blessé. Probablement incontrôlable, même, cet animal qui prenait le dessus et se sentait obliger d'y déposer sa salive. ‘Comme Madame, L'a si bien dit. Le temps c'est de l'argent. Donc elle veux faire affaire ? Ou peut-être préfère-t-elle continuer à prétendre être une dame tout en se comportant comme une arrogante petite gamine ? ’ Tu étais las de ce petit jeu -du moins, sur le moment- , de cette gamine qui se prenait pour une femme d'affaires et avait l'adosse de te parler, comme si tu n'étais qu'un vulgaire animal. Bien que tu acceptes l'idée d'être un animal. Tu n'étais qu'un Chastel après tout. Rien de plus. Mais tu détestais le fait qu'une fillette, te parle ainsi. Le coeur rancunier à l'égard des femmes, ce depuis bien plus longtemps que tu aurais pu le reconnaitre.



Balzac indianred
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✧ Re: Who Are You (flashback) - PIMZAC ✧
par Pimprenelle Chastel, le Lun 21 Oct - 0:42

Pimprenelle Chastel

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Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

La particularité Magique : Pratiquante de la magie sans baguette depuis quelques années déjà.

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Pimprenelle Chastel
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Arrogant personnage qui le fait face. Détestable même. A peine plus élevé d’un chien errant, et plus sociable qu’eux. Irrespect totale de sa part, comment pourrait-elle rester de marbre et polie ? Malgré l’éducation qui est sienne, elle ne peut s’empêcher d’être insoumise et irrespectueuse. S’attachant fermement à l’illusion d’une liberté qu’elle chérit. ‘ Oh, Madame , je ne pense pas que ce que j'aurais envie soit assez décent pour vos oreille. ’ Toisant le sorcier, ou plutôt l’affreuse bête qui lui faisait face, elle l’écoute. Elle pouvait aisément imaginer les mots à son encontre. Chastes oreilles, mais pas innocente, elle même jurait plus souvent qu’elle ne voulait l’admettre, laissant sa prestance et ses convenances ailleurs le temps d’un flot de parole pour exprimer une colère souvent plus viscérale.  Réflexe primaire de l’animal de lécher son propre sang. Un haut le coeur la saisit alors. Quelle créature détestable. Le frère aduler baisse dans son estime de supporter pareil compagnie depuis sa scolarité. ‘ Comme Madame, L'a si bien dit. Le temps c'est de l'argent. Donc elle veux faire affaire ? Ou peut-être préfère-t-elle continuer à prétendre être une dame tout en se comportant comme une arrogante petite gamine ?’  L’impatience bestiale d’un animal qui se prétend humain. Restant de marbre, elle finit par cacher son dégoût derrière la moue qui est sienne. Pincement de lèvre agacé. Se mordant la langue pour ne répondre sur le vif.

Poing serré sur le comptoir, elle l’ouvre rapidement agitant l’index et le majeur. Sortilège informulé, magie sans baguette. Geste rapide, presque furtif précipitent le loup et sa jambe blessée contre le meuble, espérant réveiller la douleur. Non sans violence, le mouvement le penche un peu vers l’avant. Échine courbée par la gravité.  ‘ Oups. Enfantine, oui, elle le savait. Gamine, oui, elle le savait aussi. Son âge faisait d’elle une enfant, tout comme son éducation. Refus de grandir, ou bien incapacité à comprendre ce qu’implique l’âge adulte. Princesse trop couvée, ou trop brimée, elle n’a jamais pu s’épanouir, condamnée à n’être que l’assistante de son père, ou celle de son frère. Faire-valoir muet qui n’avait le droit de briller autrement que par son silence. Les réactions sont celle d’une enfant qu’elle est. Elle ne s’offusque pas du terme, elle s’offusque simplement de la manière. Déterminé, elle maintient le loup immobile par sa main, le poing fermé, jusqu’à ce qu’elle décide le contraire. ‘ Monsieur préfère-t-il grogner et prétendre que marcher sur deux jambes le rend apte à porter un jugement tel l'homme qu'il prétend être mais qu'il n'est pas ? ’ Parler ainsi à l’un des fournisseurs de sa famille lui coûterait une correction, assurément. Irrévérencieuse sorcière, poupée infernale qui signait sans se rendre compte sa propre condamnation. ‘Deux cents galions, pour le tout.’ Dit-elle dans le plus grand des calmes. Un sourire sur ses lèvres, narquoise. Puis, après avoir ignoré les tremblements qui lui rappellent que sa magie n’est pas infinie, elle rouvre sa paume, le libérant de ses mouvements. Fatiguée par l’effort, tremblante encore. Enfant magicienne, indomptable, et insoumise, et sachant très bien que les actes avaient des conséquences. Mais l’offre était sur la table. Libre à lui de l’accepter. Les recomandation étaient celles du frère, instruite demoiselle qui savait très bien la valeur des choses. Le prix était honorable, mais à qui d’autre aurait-il pu vendre cette chose ?


Pimprenelle parle en 843d36
✧ Re: Who Are You (flashback) - PIMZAC ✧
par Invité, le Mar 22 Oct - 3:57

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L'animal ne voyait que le moment le plus aisé pour sauté sur la créature. Son moment de faiblesse, perceptible par diverses image. Les tremblements qui saisissaient sa main, son souffle légèrement plus court. Qui trahissait une fatigue dont tu ne pouvais que tirer avantage. Une jambe blessé, ne changeait rien, capable de te faire violence pour rapidement la saisir à la gorge de ta main droite. Et ainsi la faire reculer jusqu'à ce qu'elle soit en prise entre toi et le mur de l'antiquité. trop prêt de son corps pour que ce soit respectable, mais incapable de s'en éloigner. Elle te traitait d'animal, créature infantile, qui semblait ne pas comprendre les dangers de tirer les poils d'un prédateur. Inconsciente, de ce qu'elle pouvait réveiller en lui, en toi. Tu ne peux t'empêcher d'humecter tes lèvres, les yeux plongés sur son visage, détaillant les quelques taches de rousseur qui y étaient parsemées. Tu la tenais à la gorge, l'empêchant de tourner la tête. Ta seconde main vint simplement se poser dans le creux de sa taille, pour qu'elle soit ainsi bloquée.

L'arrogance d'une femme causera toujours sa perte. Mais tu es probablement trop jeune pour le voir arriver.  ’ Remontant ta prise sur sa gorge pour qu'elle ne soit qu'obligé de te regarder. Affronter ce regard qui semblait parfois changer de nature, t'arrachant un grognement qui ne te poussait qu'a simplement collé ton corps plus près du sien, sourire qui n'avait pas grand-chose d'humain sur les lèvres. ‘ Je suis un Chastel. Ça fait bien des années que je connais ma place. Mais toi visiblement, tu sembles oublier, que ta place n'est pas à la hauteur d'un homme, et encore moins d'une bête.
’ ce mot dans ta bouche raisonnait comme une insulte, bête, mais pourtant il n'en était rien. Simplement cette etrange manière que tu avais de le prononcer. Manquant une pause, tu laissas ta bouche s'approcher de son oreille, pour lui murmurer la suite de ta pensée, dans une voix qui n'avait rien d'amical, ni d'attrayante. ‘Moi, au moins, je ne serais pas vendu au plus offrant. Et encore avec ton comportement, je ne serais pas surpris qu'un homme décide un jour qu'à chercher à te dompter, ou alors à te briser, juste pour le plaisir de te corriger. Et que tu sois à lui, ou pas. ’ Un long soupir s'échappe d'entre tes lèvres. Alors que son odeur emplit tes narines et ne réveille en toi rien de bien sain. Ta main toujours accroché à sa gorge, tu effleures sa joue de tes lèvres pour simplement ajouter. ‘Et en tout franchisse, je pense que personne lui en tiendrait rigueur. Tu n'aurais que ce que tu mérites. ’ De ta main droite tu la forces à tourner la tête sur le côté, dégageant sa gorge, laissant ton boucher glisser simplement jusqu'à celle-ci. Incapable de retenir un énième grognement, qui n'avait rien de rassurant. Tu crois vraiment qu'il viendrait pleurer ton père si il t'arrivait quelque chose ? .. je n...’ Incapable de finir ta phrase, le souffle court,faible rire mauvais qui raisonne lorsque tu ouvris la bouche pour poser les dents sur sa peau sans pour autant finir ton geste. Tu aurais aimé pouvoir mordre dedans, du moins l'animal qui sommeillait en toi en crevait d'envie. Jusqu'à ce qu'elle ce que son corps perde sa chaleur et ne soit qu'une carcasse sans vie.
Alors tu sais, je préfère encore être un animal. Combien de sorciers pourraient en dire autant ? À jouer les agneaux, alors qu'ils ne se veulent que des loups déguisés.’ C'était a ton tours de la lâcher de la rendre libre. Bien qu'elle ne le méritait pas.
Balzac, tu en eus beaucoup de mal à reculer de quelques pas, glissant nerveusement ta main dans tes cheveux comme pour chercher à retrouver un certain calme. Mais tu en étais incapable, tout ce que te criait ton esprit c'était simplement de frapper dans la première chose a porté de main. Tu sentis simplement les muscles de ta mâchoire se contracter pour simplement te faire détourner le regard de la rousse. Simplement car tu connaissais les limites de ta raison, celle qui faisait de toi un être capable de vivre parmi les hommes. Et parfois, tu te doutais être capable de franchir des barrières qui n'auraient en rien aidé l'image déjà que trop horrifiante du nom que tu portais.
Secouant nerveusement la tête, tu vins simplement revenir sur le sujet, évitant de la croiser du regard. ‘Deux cent vingt-cinq. ’ Tu ne négociais pas. C'était clair comme de l'eau de roche au ton que tu venais d'user. Elle se pouvait se refuser mais tu savais que tu pourrais en tirer la même somme dans des boutiques moins cotées dans Paris.



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par Pimprenelle Chastel, le Jeu 24 Oct - 22:57

Pimprenelle Chastel

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Arrivé en France : 23/08/2019
Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

La particularité Magique : Pratiquante de la magie sans baguette depuis quelques années déjà.

Camp : Gellert Grindelwald la fascine, comme le reste de famill.

une soif de pouvoir & de chaos
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Pimprenelle Chastel
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Who Are You

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Assumer les conséquences de ses actes. Pimprenelle ne connaissait que trop  bien cette maxime, et bien au delà. Cet instant l'illustra parfaitement - elle paye. Elle paye son arrogance, cette attitude désinvolte qui n'avait que cessée de grandir durant son séjour de l'autre côté de l'Altantique. Indomptable poupée américaine revenue en France, elle déchante. Si elle ne mâche pas ses mots, la réponse de la bête est immédiate. Radicale, et animale. Un dégoût, un haut le cœur. Habituée à la violence, mais ici, quelque chose est différent. Ce genre est nouveau pour elle. Malsain, plus encore que ce qu’elle avait déjà vu, subi. Elle n’a pas mal quand elle est saisie à la gorgée. Plaquée contre le mur, aussi brutalement qu’un homme de sa trempe pouvait le faire. Enfin ‘homme’, bestiaux. Créature, chose, monstre. Les mots les plus abjectes. Et soudain même le Cerbère des enfers lui paraîtrait plus sympathique que ce chien là. Incapable de tourner la tête - fuir son regard la démangeait, mais elle en était incapable. Le malaise, la sensation d’urgence s’accentue quand quand une main la maintient à la taille. ‘ L'arrogance d'une femme causera toujours sa perte. Mais tu es probablement trop jeune pour le voir arriver. ’  L’emprise se resserre. Absence douleur, difficulté pourtant à respirer. Sa poitrine se soulève trahissant sa panique. Dans ses yeux, rien d’humain. Ce sourire dérangeant. ‘ Je suis un Chastel. Ça fait bien des années que je connais ma place. Mais toi visiblement, tu sembles oublier, que ta place n'est pas à la hauteur d'un homme, et encore moins d'une bête. ’ S’il savait. S’il savait combien de fois l’avait-on remise à sa place. Combien de fois avait-on dû lui rappeler que sa place n’était pas celle de ses frères, qu’elle n’était qu’une fille. Alors, elle savait. Son sang bleu lui donnait des ailes, ailes qui se brisent à chaque tentative, tel du cristal. Elle ne peut voler. Perdue en enfer.

Cru-t-elle qu’en fuyant son regard les choses iraient mieux. Mensonge, c’était pire. Prise de panique, il n’y a que lui pour la maintenir sur ses pieds. Désagréable sensation de n’être rien de plus qu’une proie. Poupée de chiffon, elle préférait l’être finalement. Pétrifiée, privée de vie, elle subit. Subit ses murmures indécents, ‘ Moi, au moins, je ne serais pas vendu au plus offrant. Et encore avec ton comportement, je ne serais pas surpris qu'un homme décide un jour qu'à chercher à te dompter, ou alors à te briser, juste pour le plaisir de te corriger. Et que tu sois à lui, ou pas. ’  La triste vérité dans ses propos. Elle le sait - mais refuse de l’admettre. La poupée n’aura jamais le choix de son avenir, si elle se crut libre un temps, le père la ramène rapidement sur terre. Habitude malsaine d’être corrigée à la moindre erreur, peut être y a-t-elle pris goût ? Sachant très bien que les corrections dont parlait la bête n’étaient pas les mêmes, plus intolérables, plus indécentes. Elle n’arrive pas à cacher son dégoût quand il effleura sa joue de ses lèvres. Elle a envie de vomir la poupée. ‘ Et en tout franchisse, je pense que personne lui en tiendrait rigueur. Tu n'aurais que ce que tu mérites.  ’  Ce n’était pas un chien, c’était un porc, doublé d’un connard. Elle serre son poing, trop fatiguée par sa magie. Faible, comme le pantin désarticulé qu’elle était présentement. Elle résiste un peu quand il lui force à tourner la tête. Mais cède, impuissante. La colère grandit. Silencieuse. Chaque grognement ne l’apaise pas, elle panique. Le coeur  au bord de la rupture, la respiration saccadée. ‘ Tu crois vraiment qu'il viendrait pleurer ton père si il t'arrivait quelque chose ? .. je n... ’  La phrase en suspend n’augure rien de bon. De même que son rire abjecte. Le souffle de l’animal dans sa nuque est succédé par l’impression d’avoir comme un couteau sous la gorge. Ou du moins les dents de la bête. Déglutissant difficilement, elle cherche son calme. En vain. ‘ Alors tu sais, je préfère encore être un animal. Combien de sorciers pourraient en dire autant ? À jouer les agneaux, alors qu'ils ne se veulent que des loups déguisés.  ’ Libérée, elle s'appuie contre le mur. Regard interdit. Furieuse. Il recule, doucement. Trop doucement au goût de la princesse qui si elle ne fusse pas figée de la sorte par la peur aurait repoussé le loup un peu plus loin. Mais, elle est tétanisée. Jamais n’avait-elle eu aussi peur - sauf une fois. Sauf cette fois là, quand sa mère était devenue un inférius sous ses yeux que la créature avait commencé à se saisir d’elle. ‘ Deux cent vingt-cinq. ’ Reprit-il, l’air de rien. Mais quel enfer, cette créature.

Acculée, elle n’a pas mal. Pas physiquement. Privée trois ans plus tôt de sa capacité à ressentir la douleur, n’importe qui à sa place se massait le larynx pour essayer de faire passer la souffrance. Pas elle. Poupée immunisée, elle le fixe froidement. Elle prend sur elle, dompte sa peur, et ne laisse que sa colère pour se défendre. L’arrogance sa perte - elle le savait. Le laissant retourner à sa place, elle avance doucement, prête à se saisir sa baguette cette fois-ci, plus apte à s’en servir dans cet état de panique. Noirceur dans le regard. Sa faiblesse physique. La honte de n’être qu’une femme. Sans doute fusse-t-elle parfaitement Deveraux aux yeux de son père si elle était née homme, et non fille. Si elle était née homme, elle sera Prince, elle serait potentiellement roi. Mais rien de tout cela n’était vrai, fille reléguée au second rang, inutile. 'Non.' Ça c'était sa dernière offre à elle. Non. Ce n'est un souffle apeuré, c'est un mot ferme et déterminé. Comme elle. Elle dompte son malaise. La peur, elle la dompte aussi. Elle ne se laissera jamais dompter comme il le prétend. S’il a user d’un instant de faiblesse, soyez certain que cela ne se reproduira plus. Demoiselle sait se battre s’il le faut. Elle doit juste apprendre à se contrôler quand il le faut, et à lâcher prise quand il le faut. Rien n’est plus efficace que la colère contrôlé que l’on relâche au moment opportun. 'Je préfère subir la colère de mon père plutôt que de traiter avec quelqu'un comme vous.' Il y a tant de hargne et de dégoût dans les derniers mots. Façon voilée - à peine - de le traiter de bête sauvage. Bête et méchante, n'est-ce pas ce qu'il venait de lui prouver. Elle avait l'habitude, de décevoir. L'habitude qu'il passe ses nerfs sur elle. L'habitude qu'il s'en prenne à elle. Résignée, et prisonnière, elle n'en demeurait pas moins forte, trop arrogante pour son propre bien. Ça avait toujours été le cas, son arrogance lui coûtait, elle savait, mais n'apprenait pas. Enfance entourée de garçon, jamais elle n'avait réussi à admettre qu'elle n'était leur égal, que ce n'était pas parce que Roland ou Lucien jouait avec qu'elle avait les mêmes droits. Une femme, un enfant - un pantin, la poupée de chiffon dont ils feront ce que bon leur semble. La colère d'Aurèle, sa haine, elle en avait l'habitude et aussi triste à dire, elle s'y était faite. Une de plus, ou une de moins, ça lui était égal, il trouvait toujours une raison. Toujours. 'Reprenez cette chose, je vous ferais grâce du nettoyage.' Les bêtes ne nettoie pas sur leur passage. Arrogance qui lui coûtait beaucoup. Qu'importe, elle est furieuse. Sans doute était-il de ceux qui pense que les femmes sont bonnes à nettoyer. Qu'importe. Elle a l'habitude, de ce genre de regard, de remarque. ‘Nous ne servons que les êtres humains entre ces murs. Gobelin, elfes, et chiens sont priés de venir avec leur maître.’ Ultime provocation dans ses lèvres, aussi bien elle lève sa baguette en même temps. Parfaitement capable de l’envoyer au tapis s’il le voulait. Qu’il essaye.


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par Aurèle Deveraux, le Dim 27 Oct - 17:47

Aurèle Deveraux

Message : 65
Arrivé en France : 04/10/2019
Nature du sang : (pur) liqueur ichor. Le rouge clame grandeur nimbée pureté.

Statut Matrimonial : (marié) l'écho d'un Barbe Bleue. deux mariages au tombeau. Les amours fanés. nouvelle alliance célébrée depuis peu.

Âge : (58)

Occupation : (directeur de l'hôtel des ventes). art sorcier exposé et vendu aux porte-feuilles les plus garnis. Des objets nimbés de magie noire. il expertise les plus singuliers, continue d'augmenter la collection du (Cabinet de Curiosités).

La particularité Magique : (legilimens & occlumens) pensées qu'il viole, souille, arrache à leur cortex. caboches d'autrui qu'il peut perforer, s'immiscer, créer capharnaüm entre les souvenirs.

Camp : (aube pourpre)

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Aurèle Deveraux
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Boutique laissée entre les paluches de son fils. Héritier qu’il sait en capacité de marchander avec les potentiels clients. Quelques heures à arpenter la capitale pour retrouver un moldu supposément en possession d’objets criblés de magie. Fausse information.

Aurèle revient plus tôt que prévu, s’arrête à la boutique pour saluer son fils.
Porte dérobée.

Crachats de mots qu’il entend. Capharnaüm d’objets. La baguette passe en main, prêt à dégainer sortilèges pour chasser le manant. Surprise quand s’élève la voix de sa fille, que se couple celle d’un Chastel. Joute entre les deux. Bataille qu’il laisse se dérouler un temps, n’intervient pas immédiatement. Arène des insultes. Il se décale légèrement, entend la menace qui gronde, menace à avorter immédiatement. Voltige la magie, pétrifie le bras de l’enfant, maintient le sort qu’elle s'apprêtait à cracher. “Pimprenelle.” Souffle horrifique, murmure plus insidieux que s’il avait hurlé. Jamais il ne hurle, toujours dans la retenue, la mesure crasse face à autrui. Deveraux s’avance au dos de sa fille. Les phalanges s’enroulent à la nuque de l’enfant. Geste tendresse pour certains. Étau qu’est sa poigne pour la rouquine. À serrer pour en imprimer le rouge de sa colère. Douleur qu’il sait en absence de son derme, mais le souffle, lui, s’étiole. Quelques secondes seulement. Juste assez pour une promesse de punition. 

Il s’écarte, salue le lupin. “Monsieur Chastel, veuillez excuser les mots inacceptables de ma fille. Elle présente d’étranges symptômes ces derniers temps, je lui ai pourtant dit de rester dans sa chambre… mais que voulez-vous, les petites filles courent toujours pour voir le loup.” Roule risette au faciès de l’Ogre. Les mots toujours enveloppés de double-sens. “Que puis-je faire pour réparer l’affront ?” Grimace qu’il retient. Dégoût à jouer courbettes avec les clients, à devoir rattraper bavure des enfants. Incapables marmots. Stupide gamine ayant joué avec les clients les plus importants. 

(c) DΛNDELION
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