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✧ So you wanna start a war, #PIMZAC ✧
par Pimprenelle Chastel, le Lun 2 Déc - 2:26

Pimprenelle Chastel

Message : 318
Arrivé en France : 23/08/2019
Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

La particularité Magique : Pratiquante de la magie sans baguette depuis quelques années déjà.

Camp : Gellert Grindelwald la fascine, comme le reste de famill.

une soif de pouvoir & de chaos
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Pimprenelle Chastel
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so you wanna start a war,
If history is dead and gone, Then how did we get here?
(( 5 décembre 1930)) Les talons cessent alors de résonner sur le sol de pierre de la montée d’escalier. Vêtue élégante d’un long manteau noir couvrant une robe de la même couleur. Ce n’était pas sa couleur favorite, non. Ca ne la mettait pas en valeur - mais avait-elle besoin d’être mise en valeur ? Elle n’avait nul besoin de plaire, d’être aimée, appréciée. Épouse, elle est muette aux côtés du mari, devant la porte du domicile conjugal. Elle pousse la porte de l’appartement, magique ne s’ouvrant que si l’un des deux appose sa main sur la poignée. Dernier étage d’une résidence particulière divisée en plusieurs logement, on était loin de l’appartement du Chastel dans le Marais, deux pièces glauques où elle n’avait eu d’intimité pendant un mois. Le changement était récent. Blanc, grand, et vide de vie. C’était ce qu’ils étaient : inconstruits,  et froids. Le cliquetis de ses talons brise le lourd silence qui leur est si commun en foulant le parquet à chevrons. Si parfois elle le noie sous ses paroles, c’est parce que dans ces silences il y a souvent quelques choses de lourd. ‘J’ai eu la désagréable obligation de parler à ta mère.’ Lâche-t-elle en retirant le manteau de ses épaules. Il faisait tellement froid en ce mois de décembre, Paris était déjà couvert de neige, et le froid glacial  s’était bien installé. Il aurait été fort imprudent de sortir sans cela sur les épaules. D’un geste, sort informulé qu’elle pratique parfois nonchalamment, ce dernier va s’accrocher sur la patère prévue à cet effet. Tout était encore à faire dans cet appartement, une toile vide qu’elle peinait encore à s’approprier. Toile vierge, Balzac avait céder à son caprice. Plus grand, plus lumineux, quelque chose qu’elle puisse construire elle-même, avoir son propre espace. La tête de l’épouse se tourne vers l’époux. Lui aussi vêtu de noir - enterrement oblige. ‘Vous vous entraînez avec les enfants Pimprenelle ? Auriez-vous une nouvelle à nous annoncer prochainement ?’ Les mots de Ygerne à son égard durant les funérailles de sa belle-soeur, Cléophée, défunte épouse de Lucien alors que Pimprenelle s’occupait de Louis, son neveu, mais aussi d’Orphée, le nouveau né. La poupée épouse n’avait jamais été à l’aise avec les enfants, mais fit un effort sur la demande de son frère. L’union n’était pas consommée. Le chaos de leur mariage y était pour quelque chose - et Chastel avait plus d’honneur qu’elle ne l’aurait cru, malgré un départ assez… tendu. La nuit fut témoin de leur première dispute, tout deux éprouvés par une journée riche. Le mariage, l’éternité, la foule, les faux-semblants, l’état de Roland. Balzac avait réussi à pousser la poupée dans ses retranchements, brisant sa confiance en déchirant sa robe dans un jeu macabre. Jeu où il se joue d’elle, joue avec ses peurs, la jetant sur le lit, l’immobilisant avant de la laisser respirer enfin. Il finit par se montrer plus humain en admettant qu’il ne la toucherait que si c’était à son initiative à elle - gentleman ? Ne poussons pas trop non plus. L’épouse avait trouvé un refuge loin du lit conjugal, fuyant ce devoir qui était sien. Le carnet de Drizella apportait son lot de réponse, mais avait-elle envie de creuser la question ? Maladroite sur la question, elle préférait fuir les questions, les réponses, et les devoirs. Le canapé, bien plus attrayant que l’inconnu, elle s’y endort tous les soirs sauf ces nuits où elle peut pleinement posséder le lit, quand la lune est ronde, pleine et scintillante.

Si tu avais l’obligeance de lui dire que nous n’avons pas consommer notre union, cela m’éviterait de désobligeante remarque quant à ses hypothétiques - improbables - petits enfants.’ Mais, Pimprenelle n’avait jamais eu envie d’avoir des enfants, comme elle n’avait jamais eu envie de se marier. Princesse étrange, elle n’avait jamais nourri les mêmes rêves de les demoiselles de son âge. Préférant voir ses mains baigner dans le sang pour préparer un sort que de cancaner en gloussant.  Le ton est plutôt ferme, toujours froid. Si le temps a fait son oeuvre et apaiser les tensions, estompant un peu de rancœur. Balzac et Pimprenelle n’en demeurent pas moins deux inconnus forcés de vivre sous le même toit qui ne partagent ni la même vision du monde, ni la même façon de vivre, et encore moins la même sensibilité, mais surtout  incapables de communiquer simplement et sans éclats de voix. Voilà trois jours qu’ils étaient ici, et aucun éclat de voix n’avait dérangé leurs voisins. Trois jours de silence, c’était une première. Fixant son époux, attendant une réponse, ou simplement un silence équivoque, elle repousse une mèche rousse derrière son oreille quand celle-ci tombe sur ses yeux. Coiffure simple, un chignon relevé qui dompte la longue chevelure rousse qui est sienne. La sorcière lisse les pans de sa robe noire, élégante, et sobre. Gracieuse pour une épouse Chastel, avait-elle entendue murmurer aux funérailles.  Elle s’était promis qu’elle ne laisserait plus personne la briser de nouveau, et qu’elle ne perdrait plus pied. Jamais.  




Pimprenelle parle en 843d36
✧ Re: So you wanna start a war, #PIMZAC ✧
par Invité, le Ven 13 Déc - 0:42

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So you wanna start a war

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Trainant des pieds, les mains fourée dans les poches, tu avançais sans grande satisfaction. Le regard trahissant une réflexion qui n'avait de cesse que d'aller et venir dans ton esprit, sans jamais trouvé de réponse, du moins tu n'en cherchais pas. Étrange. C'était étrange. Ceux qui partageaient ton sang, même la moitié ou bien le quart, semblaient toujours destiné à mourir avant de pouvoir vieillir. Tu avais perdu trop des tiens pour être triste, et tu étais incapable de trahir un semblant de comédie sur ton visage. Tu aurais pu être peiné pour ton ami, qui venait d'enterrer sa femme, ta cousine. Mais il n'en était rien. Comme toujours. Tu étais simplement pensif.
Lorsque nfin tu atteignais cette porte accompagnée de celle qui se devait être ta femme, mais agissait comme une espèce de chat mal luné prêt à mordre et griffer si tu t'en approchais trop. Éternellement insatisfaite de son sort. Tu aurais pu le prendre personnellement, bien qu'en réalité tu n'en aies rien eu à faire, mais tu avais fini par comprendre que c'était dans sa nature. De se plaindre, de râler, ce n'était qu'une femme après tout. Qui plus est amie de ta soeur. Tu aurais dû le voir arriver.  Entrant dans ce foyer, qui était nouveau, encore un caprice que tu lui avais cédé. Elle qui n'affectionnait en rien ton ancien logement sans que tu en comprennes réellement la raison. Elle voulait de l'espace. Tu avais entendu simplement qu'elle voulait de la distance entre elle et toi. Et tu avais fini par céder car tu n'avais pas envie de l'entendre éternellement se plaindre sur son sort. Sortir ses violons et jouer la victime qu'elle n'était pas. Tu étais bien plus conciliant que tu l'aurais dû. Mais tu ne voulais pas être comme feu ton père, tu avais presque franchit cette limite la première nuit ou elle était devenue ta femme. Pas colère tu t'étais emporté, mais tu avais réussi à te raviser sous le peu de conscience et de moral que tu pouvais être doté.
Mécaniquement, tu vins retirer ta veste et la poser sur l'une des nouvelles chaises qu'elle avait choisies, Pimprenelle, et qui prenait place dans cette cuisine trop grande pour vous deux.
J’ai eu la désagréable obligation de parler à ta mère. ’  Tu déboutonnes les trois premiers boutons de ta cheville, avant que la pression autour de ta gorge ne semble devenir que plus étouffante. Laissant échapper un soupire à l'égard de la tornade aux cheveux de feu, que tu aurais aimés nommer furie. ‘Si tu avais l’obligeance de lui dire que nous n’avons pas consommer notre union, cela m’éviterait de désobligeante remarque quant à ses hypothétiques - improbables - petits enfants. ’  Sans grande conviction tu vins retirer les boutons qui se resserraient autour de tes poignées. Puis finalement porta ton regard vers elle. Comme toujours il se porte d'abord sur sa chevelure, n'arrivant pas à comprendre pourquoi elle te fascinait tant cette tignasse, outrageusement longue qu'elle arborait et s'entêtait à garder prisonnière dans des coiffures parfois bien trop stricte. Et finalement tu hausses des épaules pour faire quelques pas et ouvrir un des placards de la pièce, un vide, tu n'avais pas encore trouvé tes repères. un Juron s'empare de ta bouche lorsque tu le referme dans un grand fracas pour te diriger vers celui juste à côté et finalement l'ouvrir pour trouver ce que tu cherchais, une bouteille. ‘Comme si j'allais lui parler de ma vie.’  Laissas-tu nerveusement franchir d'entre tes lèvres, tu n'affectionnais en rien les discussions avec ta mère. ‘C'est ton problème. Je pense que je suis bien assez arrangeant avec tes caprices et tes lubies. ’  Tu te faisais violence en réalité. Toi qui manquais bien trop de patience, tu faisais preuve à l'égard de pimprenelle de beaucoup trop de respect à tes yeux. Respect que tu mettais sur le dos de ton amitié avec son frère. C'était le seul mensonge dont tu pouvais te percevoir qui te permettais d'être indulgent avec ce fait. Tu dévissas le goulot de la bouteille d'alcool.
Surtout que si elle te fait la remarque, c'est parce qu'elle sait très bien ce que je pense de ça. ’  Grommellas-tu avant de porter la bouteille à ta bouche et en avaler deux gorger. Tu avais cette mauvaise manie de boire ses deux gorgés quand tu étais dans l'obligation de voir des gens. Comme une espèce de récompense que tu t'accordais à avoir été "sage".
Tu refermas aussitôt la bouteille sans pour autant la ranger dans le meuble et la posas négligemment sur la table de la cuisine.
Tu finis par faire quelques pas en direction de ton épouse, parfois tu détestais cette manière qu'elle avait de te fixer, comme si elle te prenait pour le con que tu étais très certainement, mais tu détestais ça tout de même. Et passa à côté d'elle, t'arrêtant à sa hauteur sans pour autant lui faire face. ‘C'est pas à moi d'éluder ls conséquences de tes actions. ’  Murmuras-tu simplement, un poil provocateur, à son oreille. Pour prendre la direction du canapé qui servait de lit à la Princesse. Si tu avais montré les crocs la première nuit où vous Aviez partageait un toit tous les deux. Tu avais été irréprochable, si on ne tenait pas compte de ton caractère plus qu'irascible. Et tu prenais ainsi place sur le canapé. Incapable de tenir droit, te laissant juste glisser quelque peu et finalement laisser échapper un souffle, car tu savais qu'elle n'allait pas te laisser ainsi tranquille. Vous étiez fait pour simplement vous confronter, bien trop fier qu'elle était qui ne faisait que te provoquer.


Balzac indianred
Pimprenelle 843d36

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