AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

✧ There's no rest for the wicked heart. #PIMZAC ✧
par Pimprenelle Chastel, le Ven 24 Jan - 23:12

Pimprenelle Chastel

Message : 318
Arrivé en France : 23/08/2019
Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

La particularité Magique : Pratiquante de la magie sans baguette depuis quelques années déjà.

Camp : Gellert Grindelwald la fascine, comme le reste de famill.

une soif de pouvoir & de chaos
une soif de pouvoir & de chaos
Pimprenelle Chastel
There's no rest for the wicked heart. #PIMZAC Empty
There's no rest for the wicked heart
Pimzac, janvier 1931
Il n’y avait rien de pire que ne pas avoir le contrôle pour elle. Longtemps poupée de chiffon d’un homme qui aurait préféré avoir un autre fils avec ses capacités à elle. Elle n’avait pu contrôler sa vie auprès de son père, mais en dehors elle aimait avoir le contrôle, sur tout, mais surtout sur elle-même. Elle détestait que quelque chose lui échappe, et depuis quelques temps, quelques fois, elle se perdait sans comprendre pourquoi. Comportement irrationnel qui insinuait en elle un doute. Ce n’était pas son genre, les comportements irrationnels. La sorcière avait du caractère, mais la logique était quelque chose qui était inscrit dans ses gênes; Chaque réaction de sa part avant sa cause, et bien qu’elle fasse parfois preuve d’impatience ou donne l’impression d’être une enfant gâtée, il y avait toujours une logique, la sienne - et rien n’était irrationnel. Rien. Mais, parfois, il y avait cette touche d'irrationalité qui bizarrement pointait le bout de son nez après les passages du couple marié sur les terres du Gévaudan. Une première fois en juin, fois qui ne fut pas sans conséquence pour elle. Elle ne s’expliquait pas cette envie soudaine de céder aux avances de son époux à qui elle s’était refusé depuis leur mariage. Elle n’expliquait aucun de ces moments, aucun. Quand elle se réveillait le matin suivant, elle avait la sensation de se réveiller d’un songe - mauvais ou agréable, elle refusait de se prononcer sur la question.

Quand on creuse un peu, tout peut rapidement sembler limpide, surtout quand on demande aux bonnes personnes. L’infernale poupée avait demandé de l’aide à sa belle-mère - Drizella - pour savoir si elle était victime d’un enchantement. Amortentia, évidemment. Ca paraissait évident une fois qu’on avait la réponse. Une part d’elle se sentait mal, parce que c’était de la tromperie, et de l’abus. Il lui fallut un temps certain pour passer la porte de l’appartement qu’elle partageait avec son époux. Balzac n’avait que d’époux un titre, les échanges charnels n’étaient que… faux. Quand elle pousse la porte, le chaton devenu imposant. Chat norvégien qui tel les chiens dont il ne faisait pas partie venait accueillir sa maîtresse quand elle passait la porte. Loki saute sur le meuble de l’entrée pour venir frotter sa tête contre la main de la sorcière. Il y avait quelque chose d’apaisant dans cette créature, ce n’était pas Méphistophélès, Loki avait grandi avec un loup garou, et avait sa place dans ce qui semblait être une meute. Délaissant le chat, elle retire sa cape émeraude, et l’accroche au mur d’un geste de la main, sortilège informulé. Elle lisse alors les pans de sa longue robe noire. Jamais elle ne portait beaucoup de couleur, à part du vert émeraude, rarement. Elle sursaute quand elle voit finalement le lycan installé sur le canapé, à lire dieu sait seul quoi - et Pimprenelle s’en fichait éperdument. Etait-ce lui qui avait instillé de l’amortentia dans ses boissons, ou était-ce sa mère ? Le doute était permis.

Une bonne journée mon chéri ?’ La voix était fausse. Elle s’en fichait, elle était bonne actrice quand il s’agissait de faire bonne figure.Retirant ses chaussures, elle perd soudain quelque centimètre de hauteur, préférant marcher à pied nus sur le sol. Elle dépose ses escarpins à leur place et s’avance vers le canapé, s’arrêtant à une distance raisonnable, croisant ses bras sur sa poitrine. Bien moins chaleureuse qu’à la phrase précédente.  ‘Voudrais-tu que ta docile épouse te serve un verre peut peut-être ?’ Faux, tout était faux, à commencer par son sourire figé. Celui ci se brise soudain, ‘Pardon, je m’égare… j’ai cru que j’étais encore sous amortentia.’ Les mots sont secs, froids. ‘C’est toi qui m’en a donné ? Aller voir des putains ne te suffisait plus ? ’ La question est brutale. Les doigts de la sorcière se resserrent autours de ses bras croisés, attendant une réponse. Si elle paraissait plutôt calme, c’était un leurre, au fond d’elle-même, elle bouillait. Il n’y a rien de pire que de se sentir abusé. Même s’il n’était peut être pas responsable, sur l’instant, elle s’en fichait. C’était plus facile de dire que c’était un amortentia que d’essayer de comprendre ce qui pouvait en être.


Pimprenelle parle en 843d36
Page 1 sur 1

Sauter vers: