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✧ Les étoiles, la Lune, elles se sont toutes éteintes. (flashback) - CALMYRE ✧
par Palmyre Fronsac, le Mar 15 Oct - 1:35

Palmyre Fronsac

Message : 14
Arrivé en France : 04/10/2019
Nature du sang : SANG PUR -

Statut Matrimonial : CELIBATAIRE -

Âge : TRENTE QUATRE ANS

Occupation : BOTANISTE -

La particularité Magique : //

Camp : NEUTRE -

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Palmyre Fronsac
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Les étoiles, la Lune, elles se sont toutes éteintes.

#calmyre

Si raisonnaient les échos des rires et des paroles déraisonnablement vociférées sous le coup de l'alcool. Estimant que tu avais bien fait de t'éloigner de ses hommes, feu des soldats qui semblaient se perdre bien trop aisément dans la boisson. Alexandre, ne t'avait pas laissé le choix, il t'avait imposé la présence d'inconnus sous ton toit, bien que quelques visages familier avaient su faire pointer le bout de ton nez pour leur souhaiter une bonne soirée. Bien vite, tu avais fui, la maison et les autres.
C'était comme une seconde nature chez toi, de t'éloigner du monde. Petite tu les regardais de loin, les enviant. Mais en grandissant tu avais fini par trouvé cela triste, de regarder ce que tu étais incapable de vivre. Poupée aux couleurs fanées par le temps et les larmes qui avait tant coulé sur tes joues. Tu avais donc pris refuge dans le seul lieu où tu te sentais à ta place sur le domaine familial: Ta serre. Elle s'était laissé absorber il y a bien des années, la petite fille triste que tu étais, par ta passion, celle de la botanique.

Sous la serre, il était difficile de croire que la nuit était tombé depuis maintenant plusieurs heures, tant les chaleurs étaient toujours prisonnières des lieux. Si bien que tu avais dénoué les nœuds de ton peignoir de nuit aux couleurs délavées que tu semblais résolu à remplacer. Les Fronsac avaient d'autres priorités, et il était assez triste de dire que malgré tous les efforts que tu semblais fournir, rien ne remplissait le vide dévorant dans le coffre familial. Et tu t'oublies simplement pour aider à maintenir les lieux, non pas décent, mais simplement debout. Les chiens qui te tenaient si souvent compagnie étaient déjà bercé par les bras de Morphée. Remuant légèrement leurs pattes au gré de leurs rêves. Toi, tu avais du mal à faire abstraction du bruit, une pointe d'agacement qui faisait rougir tes joues. Las des disputes que tu semblais enchaîné avec ton ainé depuis qu'il était sortie de l'hôpital. Alors, tu avais décidé de t'occuper des quelques plantes fragiles que tu possédais. Encore de jeunes pousses qui pourraient, si elles acceptaient de grandir quelques semaines encore, être vendu à un inconnu qui en ferait ce qu'il voudrait. Ou du moins tu espérais.
C'était donc sur le bureau de fortune que tu avais installé dans les lieux, composé d'une planche qui se laissait doucement ronger par le verdâtre d'une mousse, sur deux trépieds, que tu étais accoudé, plongé dans tes lectures de notes diverses. Plusieurs livres ouverts, comme si tu cherchais à percer un mystère. Dans un souffle, tu vins frotter négligemment tes yeux. Tu ne savais pas ce que tu pouvais faire de mal, car jamais les Branchiflore ne semblaient vouloir prendre sous ta serre. Comme s'il te manquait un élément pour enfin les voir devenir des plans adultes. Mais bien vite, tiré de ses lectures par l'agitation soudaine de ses jeunes saules cogneurs. Ce n'était encore que de jeunes arbres, dont les troncs ressemblaient encore à de fins morceau de bois, et ils n'étaient pas encore emplis de l'agressivité caractéristique de cette espèce.
Te remettant sur tes pieds, et baguette en main, tu fis quelques pas en direction de l'entrée. ‘Lumos  ’ murmuras-tu.  Pour entr'apercevoir une ombre, une ombre qui venait de pénétrer dans les lieux. Probablement l'un des invités d'Alexandre qui avait eu une urgente envie de vider son estomac à l'extérieur de votre demeure. ‘Excusez-moi, mais si vous voulez régurgiter l'alcool que vous avez consommé, vous pouvez rester dehors.’  Il n'y avait aucune agressivité dans ta voix, simplement une pointe de découragement, qui te poussa à faire quelques pas supplémentaire. Pour finalement voir le visage de l'intrus. Camille Hermé, sorcier que tu connaissais sans réellement que ce soit le cas. Client, parfois, que tu avais été presque surprise de voir dans la "liste" d'invités de ton ainé. Fronçant du regard, lorsque tu le vis détourné le regard après avoir regardé dans ta direction. ‘Oh. Excusez moi’  Laissas-tu échapper en réalisant la raison. T'empressant de refermer ton peignoir. En sentant le rouge te montait aux joues de gène, car tu avais oublié que tu ne portais qu'un simple débardeur et short en dessous.



Palmyre indianred
✧ Re: Les étoiles, la Lune, elles se sont toutes éteintes. (flashback) - CALMYRE ✧
par Camille Hermé, le Dim 20 Oct - 13:56

Camille Hermé

Message : 15
Arrivé en France : 28/08/2019
Nature du sang : Le sang est pur, d'une pureté que l'on recherche pour faire perdurer une lignée. Sa lignée à lui se stoppera à son nom à lui, dépourvu d'enfant mâle. Il est bien fier de ce qu'il possède déjà, le reste, il l'a perdu.

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Camille Hermé
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Les étoiles, la Lune, elles se sont toutes éteintes.

#calmyre

La guerre, il en gardait un souvenir amer. Frères d’armes tombés au front. Frères de sang subissant le même coeur. Amertume qu’il ne voilait plus. Réunion d’anciens combattants, ou anciens combattus, la différence était nulle pour lui. Trop de perte, pour un résultat tout aussi amer. Victoire des alliés, mais à quel prix ? La nécessité de faire des vaincus des sous hommes ou presque contrariait le Hermé. L’Europe était plus instable que jamais depuis la victoire, et sachant qu’il ne fallait point être pourvu des dons de Marianne pour savoir où l’avenir risquait de tous les conduir. Il ne restait rien d’apparent sur lui signifiant qu’il avait pris part au conflit. Loin de l’uniforme de soldat, il n’avait pas été officier comme certains de ses amis, ou de ces frères à cette époque. Les cernes avaient disparu, les sursauts aux bruits également. Il ne restait que quelque cicatrice estompées par le temps, mais toujours présentes pour lui rappeler la réalité de l’existence.
Il lui restait ses amis pour faire face à la réalité, les anciens de son escouade. Sinistros, annonciatrice de mort pour l’ennemi. Combien d’entre eux étaient tombés à l’époque ? Plus qu’on ne voudrait bien le dire. Le lourd tribut du monde magique. Les stigmates de la guerre plus présentes encore chez Alexandre plus que chez n’importe lequel d’entre eux. Une sortie pour lui, Camille savait que jamais réellement on ne guérissait, et que le chemin n’était pas sans embûche, au contraire, c’était un parcours du combattant. Mais, si le plaisir de passer un temps avec eux faisait chaud au coeur, l'abondance d’alcool poussa le cuisinier créatif à sortir prendre l’air. Loin de toute tentation de la sorte, il avait une force d’esprit pour tenir, s’il parvenait à boire un verre de vin et ne pas sombrer, l’ambiance était tout aussi la plus sournoise des tentatrices. Alors, il s'exile.

La fraîcheur de la nuit, et son obscurité presque totale n'effrayait pas Camille. Il avait déjà affronté plus froid que cette nuit, tant au front, mais surtout dans les eaux glaciales de l’Atlantique nord, quand il avait réussi à sauver Marianne des mains de Poséidon qui était déterminé à la faire rejoindre les grands fonds. Les mains dans les poches, il respire quelques pas, laissant le vacarme derrière lui, les rires d’Alexandre et le reste de l’armée s’éloignant peu à peu. Ca faisait du bien - le calme. Lui qui ne s’épanouissait réellement que lors du coup de feu du midi ou du soir, quand dans l’urgence, le talent et l’organisation étaient ses moteurs.  La porte entrouverte de la serre le conduit inévitablement à en pousser la porte. Naturellement curieux, qui ne laissait penser qu’à cette heure si tardive elle ne serait vide. Il avait laissé sa baguette dans la poche de son manteau, encore à l’intérieur, une erreur réalise-t-il quand l’un des convives pourrait se vider sur celui-ci. Soit, vite ramené à la réalité quand ce qui semble être un saule cogneur vient lui donner un coup sur la joue. Le réveillant un peu plus encore malgré l’heure tardive. Succède alors, un ‘Lumos ’  Qui éclaire faiblement la serre. Une voix de femme, sans doute l’une des soeurs d’Alex, la voix trop jeune pour être celle de sa mère. ‘Excusez-moi, mais si vous voulez régurgiter l'alcool que vous avez consommé, vous pouvez rester dehors.’  La lumière s’approche, tout comme la femme qui tient la baguette. Palmyre Fronsac, il s’en serait douté si l’heure tardive n’avait pas eut raison de sa logique, la botaniste à qui sa fille s'empressent d’acheter les fleurs qu’elle aimait tant. A en juger par la grandeur de l’endroit, c’était d’ici qu’elles venaient. La proximité, et le peignoir mal noué de la demoiselle força le sorcier à détourner le regard. Une politesse à toute épreuve - ou presque. Puis soudain, elle s'excuse, visiblement confuse, ‘Oh. Excusez moi’  La pénombre cache la rougeur de ses joues de la botaniste mal à l’aise. Camille n’en a pas à rougir, mais la gêne de s'immiscer ici à cette heure était pourtant réelle.

Roi de la politesse, de la bienséance, il peut la regarder une fois qu’elle est redevenue décente, mais pourtant, l’obscurité ambiante aurait pu s'avérer une oeillère efficace. ‘C’est moi qui m’excuse, je pensais l’endroit désert à cette heure-ci, mais je me doute que le tapage ait eu raison de votre sommeil.’  Il esquisse un sourire qu’elle doit à peine apercevoir, sourire sincère, et en rien déplacé. ‘Loin de moi l’idée de détruire l’une des vos plantes de la sorte, je cherchais le silence et le calme loin de ces sauvages.’ Il ne se voile pas de parler d’eux de la sorte, sachant très bien qu’eux même en avaient parfaitement conscience. La richesse culturelle et sociétale de leur groupe était diverse et variées. Il comprend qu’elle aime cet endroit, et ne souhaite en rien le voir ravagé par Alexandre ou qui que ce soit. Lui-même avait cette sensation quand il était dans sa cuisine, un monde où tout était calibré, et ordonné, ne tolérant pas qu’on vienne y semer le désordre. ‘Je suis tout aussi navré de voir que nous vous avons probablement empêcher de tomber dans les bras de Morphé - c’est inexcusable.’ Inexcusable, mais le hasard l’avait donc placé sur son chemin. Il était totalement sobre, il n’empestait pas l’alcool comme les autres convives. La politesse le pousse à faire ce que tout homme cessé aurait fait à sa place. Homme de parole, et de bienséance, il était ainsi. Une part d’ombre qu’il fuit, celle ci à l’intérieur de la maison, personnifié par l’ivresse de ses amis. Taper une fois encore par le petit saule dont il se dégage un peu, il demande avec un humour, et pourtant si sérieux, ‘Vendez-vous l’un de ces incroyables petit saule, je cherche quelque chose pour venir à bout d’un apprenti maladroit quand je ne suis pas dans les parages.’ Humour et sincérité se mêlent. Il n’avait aucune envie de prendre congé, à l’aise entouré d’autant de verdure qu’il devine dans la pénombre, la présence de la sorcière était apaisante, et sans doute plus salvatrice qu’un tête à tête avec la nuit qui le laisserait en proie à ses vieux démons.


Camille parle en 996633
✧ Re: Les étoiles, la Lune, elles se sont toutes éteintes. (flashback) - CALMYRE ✧
par Palmyre Fronsac, le Lun 21 Oct - 22:58

Palmyre Fronsac

Message : 14
Arrivé en France : 04/10/2019
Nature du sang : SANG PUR -

Statut Matrimonial : CELIBATAIRE -

Âge : TRENTE QUATRE ANS

Occupation : BOTANISTE -

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Palmyre Fronsac
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Les étoiles, la Lune, elles se sont toutes éteintes.

#calmyre


C’est moi qui m’excuse, je pensais l’endroit désert à cette heure-ci, mais je me doute que le tapage ait eu raison de votre sommeil.’ Elle gardait ses distances l'introvertie que tu étais. Nourri depuis bien trop jeune par la méfiance, toi qui avais été l'acte d'une tromperie qui aurait probablement brisé bien plus que ta santé et ta confiance. Laissant simplement ta main venir nerveusement se poser sur le noeud que tu venais de nouer, comme pour être certaine de l'avoir bien refermé. Le chaud toujours sur les joues, qui te laissa échapper un faible souffle tant ton coeur se voulait rapide et violent dans ta poitrine. La gêne.  'Loin de moi l’idée de détruire l’une des vos plantes de la sorte, je cherchais le silence et le calme loin de ces sauvages.’ Et pourtant dans ses mots, il parvint à bien rapidement la dissiper. Lorsqu'un faible rire vint faire écho à ce mot, sauvage. Qu'il venait d'user. Tu n'aurais pas pu choisir mot plus approprié. Parfois c'était l'impression que tu avais. Que ton frère s'accoquinait avec des sauvages, simplement dans le but de tester ta patience. ‘Si c'est le calme que vous cherchez, Monsieur Hermé, vous avez effectivement trouvé le bon endroit.
Je suis tout aussi navré de voir que nous vous avons probablement empêcher de tomber dans les bras de Morphé - c’est inexcusable.’ Tu allais lui répondre, mais un des saules en décida autrement, lui donnant un coup. Ce qui t'arracha un nouveau rire. Toujours dans cette retenue qui semblait régir ta vie. ‘Vendez-vous l’un de ces incroyables petit saule, je cherche quelque chose pour venir à bout d’un apprenti maladroit quand je ne suis pas dans les parages’ Baguette dans les airs, tu fis un pas vers l'homme. Pour finalement porter ton regard sur les jeunes arbres qui reprenaient leurs calmes vu que plus rien n'était à leurs portés. Laissant le silence des lieux reprenait le cours. Malgré ses rires lointains qui pourtant à tes oreilles étaient moqueurs à ton égard. Palmyre, tu en étais incapable, de rire à l'éclat comme cela. Te contentant d'être le moins visible possible. Car tu n'étais que trop prête à disparaitre de cette terre que tu n'avais jamais su profiter.

Ils vous prennent pour Alexandre. Généralement c'est l'une des rares personnes qui franchit la porte de ses lieux. Ils ne l'apprécient que peu.’ Fini-tu simplement par dire dans un souffle, comme pour expliquer l'impolitesse de tes plantes. ‘Ils sont encore trop jeune pour être vendu. Et un arbre n'a pas sa place dans une cuisine.’ Tu l'ignorais, s'il était sincère ou blagueur. C'était des subtilités qu'on apprenait au contact des gens, et toi tu n'avais passé que trop peu de temps en leurs compagnies, pour cela. Tu pour ans le dos à l'invité d'Alexandre, qui était désormais le tient, dans ses lieux. Et d'un geste tu lui indiças de te suivre. ‘Ne vous excusez pas pour lui.’ Laissa tu simplement en suspens dans les airs, tu parlais de ton frère évidemment. ‘Et si cela peu vous consoler, le bruit n'est pas responsable de mes déconvenue avec Morphée’ Tu étais de ceux qui réfléchissaient trop, certainement. Si bien qu'ils étaient parfois incapables de faire taire leurs esprits pour pouvoir trouver du repos, et n'étaient qu'en proie à de longues nuits, allongé dans un lit ont attendu simplement que tout s'arrête. Et c'était rarement le cas. Continuant ton chemin, tu arrivas enfin dans la seule zone éclairée des lieux, là où tu te tenais quelques instants auparavant, les yeux rivé dans des livres encore ouverts.
Ici vous éviterez de mauvaise rencontre. Les saules ne sont pas les seules plantes qui ont du caractère dans ses lieux’  Tu marquas une pause. En laissant d'un geste ta baguette s'éteindre, sort silencieux que tu maitrisais, puis finalement tu laissas ta question quitter tes lèvres. ‘Je m'excuse, de devoir poser la question. Mais pourquoi quitter la soirée de mon frère ainsi ? Je veux dire, ce n’était pas une surprise, le connaissant que ça finirait ainsi’ Tu aurais pu ajouter bien des choses, mais un cri d'homme suivit d'un grand boum, vint souligner ton propos. T'arrachant un triste sourire. Tu ne le connaissais que trop bien ton frère.



Palmyre indianred
✧ Re: Les étoiles, la Lune, elles se sont toutes éteintes. (flashback) - CALMYRE ✧
par Camille Hermé, le Jeu 24 Oct - 20:53

Camille Hermé

Message : 15
Arrivé en France : 28/08/2019
Nature du sang : Le sang est pur, d'une pureté que l'on recherche pour faire perdurer une lignée. Sa lignée à lui se stoppera à son nom à lui, dépourvu d'enfant mâle. Il est bien fier de ce qu'il possède déjà, le reste, il l'a perdu.

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#calmyre

Ils vous prennent pour Alexandre. Généralement c'est l'une des rares personnes qui franchit la porte de ses lieux. Ils ne l'apprécient que peu.’  Il ne s’empêcher de sourire à ces mots. Oui, Alexandre ne pouvait être apprécié des plantes, il n’était pas délicat, ni même doux. Cette pensée le fit sourire. ‘Ils sont encore trop jeune pour être vendu. Et un arbre n'a pas sa place dans une cuisine.’ Camille ne mettrait pas une plante en cuisine, si ce n’était du basilic ou un peu de thym ou de romarin. Il l’avait dit en riant. La nature n’était pas son fort, il était parisien, bien que son accent du sud ouest laisse parfois transparaître qu’il ne l’était pas totalement. Pourtant, jamais il n’avait vécu ailleurs que Place des Vosges, ou sur l'île de la Cité. Pour rien au monde il ne voudrait vivre en dehors de Paris, la ville majestueuse. Mais il appréciait la nature, et les écrins de verdure comme celui-ci.  Camille n’avait pas de jardin, juste un jardin d’hivers dans l’enceinte du restaurant où il faisait bon déjeuner le matin, entouré de quelques plantes exotiques, d’ici et d’ailleurs. Lieu qu’il affectionnait particulièrement l’hiver, quand au dehors la nature se meurt.

La demoiselle lui indique de le suivre d’un geste de la main. Et intéressé par la richesse de ses lieux, et par l’odeur inspirante de la nature, le créateur culinaire de génie ne se fait prier. ‘Ne vous excusez pas pour lui.’’  dit-elle, à propos de son frère. C’est vrai que ce n’était pas son rôle de l’excuser, mais Camille était bien placé pour savoir que l’on peut rapidement perdre pied avec rien, que la guerre laisse des stigmates invisibles pour ceux qui ne l’avaient pas vécu comme eux. ‘Et si cela peu vous consoler, le bruit n'est pas responsable de mes déconvenue avec Morphée.’ Elle avance, pour finalement atteindre le petit espace éclairé.  Mais il ne comprenait que trop bien l’idée de ne pas arriver à rejoindre Morphé. C’était l’absence de sommeil qui l’avait bêtement conduit à vouloir rejoindre l’autre type de sommeil, le plus définitif. Préférant un instant Hadès à Morphé. ‘Ici vous éviterez de mauvaise rencontre. Les saules ne sont pas les seules plantes qui ont du caractère dans ses lieux.’   Le met-elle alors en garde. ‘Je m'excuse, de devoir poser la question. Mais pourquoi quitter la soirée de mon frère ainsi ? Je veux dire, ce n’était pas une surprise, le connaissant que ça finirait ainsi.’  C’était un vaste sujet, délicat, épineux, et douloureux. Mais, elle avait la gentillesse de la poser.

Il s’y attendait, évidemment. Il les connaissait tous autant qu’ils étaient, des hommes que la guerre avait marqué, des hommes brisés. Chacun pansait ses blessures à sa façon, chacun combattait ses démons à sa manière. Mais pourtant, conscient de leurs différences, et de leur différents, ils aimaient à se revoir, à penser, à se souvenir, en mémoire du passé, et de ceux qui étaient tombé. Pour communier parfois en silence, et comprendre aussi. ‘J’ai appris que la vie était parfois surprenante, j’ose espéré qu’un jour Alexandre me proposera de venir boire le thé plutôt qu’une bouteille de pinot noir.’ Dit-il avec humour. ‘Bien que je sache ce qui allait se passer, je sais que j’ai apprécié cela parce que j’ai passé la soirée avec des amis.’ Il en avait des amis, quelques uns. Il chérissait le temps passé. ‘Nous avons partagé un moment ensemble, il faut juste savoir se retirer et être conscient de ses limites.’ Pour explication à son départ. Il n’avait nullement envie de dire qu’il avait un passé d’alcoolique, qu’il sortait pour ne pas céder à la tentation. Camille était un homme calme, posé, et méticuleux. Il savait ce qu’il devait faire pour ne pas tomber dans ses vieux démons. Il savait qu’il devait sortir, prendre l’air, s’occuper. C’était pour cela que parfois, il se levait au milieu de la nuit pour cuisiner, créer. La nuit était la plus inspirante des muses.  ‘Aussi bien aurais-je pu rentrer, mais Morphé et moi ne sommes pas de très bon ami ces derniers temps, alors je comprends les insomnies.’ Menteur, Morphé n’était plus son ami depuis bien longtemps.  ‘J’imagine que ces plantes fascinantes ont de quoi éloigner le marchand de sable, et tenir l’esprit en haleine.’ Dit-il, curieux. Parlait-il réellement des plantes, ou de la sorcière qui lui faisait face ? Lui-même ne le savait pas.


Camille parle en 996633
✧ Re: Les étoiles, la Lune, elles se sont toutes éteintes. (flashback) - CALMYRE ✧
par Palmyre Fronsac, le Mar 12 Nov - 2:32

Palmyre Fronsac

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Les étoiles, la Lune, elles se sont toutes éteintes.

#calmyre


‘J’ai appris que la vie était parfois surprenante, j’ose espéré qu’un jour Alexandre me proposera de venir boire le thé plutôt qu’une bouteille de pinot noir. Bien que je sache ce qui allait se passer, je sais que j’ai apprécié cela parce que j’ai passé la soirée avec des amis.’  Elle se penche légèrement ta tête. Réprimant le souffle d'un rire qui ne se voulait que moqueur à l'égard de ton ainé. S'il n'était en rien un alcoolique qui se perdait bien trop souvent dans le fond des bouteilles. Il n'en restait pas moins quelqu'un qui avait malheureusement que peu d'attrait à boire autre chose qu'une enivrante boisson en compagnie de ses pairs. Mais tu l'avais réprimé, car tu étais bien consciente que tu n'étais pas réellement capable de comprendre. Tu avais passé bien trop d'année loin des autres, par choix, car tu te savais incapable de quitter ta famille, incapable d'avoir une vie détachée d'une maladie, d'une faiblesse, qui ne faisait que te retenir cloué sur place. Parfois, tu avais l'impression que c'était pour cela qu'il cherchait à te secouer Alexander, jusqu'à ce qu'il laisse échapper une remarque bien trop sexiste pour te faire croire qu'il avait assez de réflexion pour cela. ‘Nous avons partagé un moment ensemble, il faut juste savoir se retirer et être conscient de ses limites.’ ‘Et c'est tout à votre honneur. Mais...’  Croissant les bras contre toi, tu écoutais l'homme. Il avait raison, mais tu te doutais bien que ce n'était pas à la portée de tous de comprendre cela, mais encore une fois, tu ne laissas rien échapper, portant simplement ta main sur ta bouche frôlant tes lèvres pour retenir ta pensée. Secouant simplement la tête comme pour dire que tu n'avais pas les mots pour accompagner ton 'mais', cela était évidemment un mensonge.

Aussi bien aurais-je pu rentrer, mais Morphé et moi ne sommes pas de très bon ami ces derniers temps, alors je comprends les insomnies. J’imagine que ces plantes fascinantes ont de quoi éloigner le marchand de sable, et tenir l’esprit en haleine.’ Tu le détaillais peut-être un peu trop du détail, cet homme que tu ne connaissais pas. Si c'était un client, tu n'y avais jamais réellement prêté attention. Comme pour toute autre personne qui avait croisé ta route. Tu évitais de le faire, car tu n'y voyais pas un réel intérêt. Voyant cela comme un mal que tu t'infligerais, car tes années dans cette serre t'avaient simplement appris à vivre en compagnie des plantes et non pas des hommes. Les plantes étaient bien plus aisées à comprendre, elles n'avaient besoin que de la bonne terre pour pousser, la bonne température pour survivre, et la bonne quantité d'eau pour pouvoir vivre.
Ou alors j'ai simplement choisit de porter mon attention sur les plantes pour en user de prétexte pour mes courtes nuits. ’ Mais tu ne pouvais réprimer un sourire amusé, souvent quand tu étais en compagnie des autres sorciers, car tu avais l'impression de découvrir une chose plus complexe, et c'était divertissant, d'une certaine manière d'être confronté à quelque chose qui t'était tant inconnu
Te mordant quelque peu la lèvre, pensive, tu vins glisser l'une de tes mèches de cheveux derrière ton oreille. Repérant quelques feuilles de saule cogneur qui s'était égaré sur l'homme lorsque ceux-ci l'avaient attaqué. Et c'était donc bien trop naturellement que tu vins franchir les quelques pas qui vous séparez, pour simplement lui retirer les quelques feuilles qui s'étaient posées dans sa chevelure. Sans pour autant affronter le regard du sorcier. Tu étais chez toi après tout, et c'était un naturel qui était bien trop familier qui était présent dans ton esprit. Celui qu'une soeur aurait eu avec sa fratrie.

Les plantes demandent rien de plus que de la patience, vous savez. Du calme aussi. Tout le reste n'est qu'un coup de poker et évolue simplement comme ça doit être. Elles pourront survivre sans ma présence. Mais j'ose imaginer qu'elles n'apprennent pas les mêmes choses que des compagnons de vie autour d'un verre tard le soir.’  Tu marquas une pause en retirant la verdure qui était sur l'épaule du sorcier, croisant finalement son regard, et te faisant immédiatement détourner le tien, gênée. Te faisant reculer d'un pas. Tu avais cette étrange manière, d'agir toujours ainsi, avec tout le monde. Tu semblais ne pas chercher à les affronter réellement, préférant demeurer une ombre, crû dans un monde emplit de lumière. C'était plus fort que toi, qui avais passé bien des années aux fenêtres, tirant légèrement sur les rideaux pour voir l'extérieur de la maisonnée sans jamais avoir le courage d'y aller toi-même. Mais c'était un point important, qu'elles n'avaient pas besoin de toi pour survivre. Cette peur bien trop ancrée dans ton esprit, celle de trépasser. Probablement cette pensée qui te tenait éloignée de Morphée aussi, celle de ne pas te réveiller si tu acceptais de te reposer.  ‘ Cependant, il est vrai, ces plantes sont fascinantes et tienne en haleine. Je pourrais passé toute ma vie à en faire pousser que je n'aurais jamais fais le tour de ce qui existe dans ce monde.’ Nerveusement ta main vint se poser sur la ceinture de ton peignoirs au couleurs flétri avec le temps . ‘ Entre celle qui peuvent tuer, celle qui peuvent guérir. Celle qui sont magique, ou simplement celle qui son comestible...’ Ton regard s'égara quelques instant, laissant apparaitre les nacres de tes dents, laissant n suspens tes mots. Mais ça en faisant beaucoup.



Palmyre indianred
✧ Re: Les étoiles, la Lune, elles se sont toutes éteintes. (flashback) - CALMYRE ✧
par Camille Hermé, le Lun 18 Nov - 21:59

Camille Hermé

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Nature du sang : Le sang est pur, d'une pureté que l'on recherche pour faire perdurer une lignée. Sa lignée à lui se stoppera à son nom à lui, dépourvu d'enfant mâle. Il est bien fier de ce qu'il possède déjà, le reste, il l'a perdu.

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Camille Hermé
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Les étoiles, la Lune, elles se sont toutes éteintes.

#calmyre

Ou alors j'ai simplement choisit de porter mon attention sur les plantes pour en user de prétexte pour mes courtes nuits.’  Il fallait toujours un bon prétexte pour ne pas dormir. Combien de fois Camille passait-il ses nuits dans la cuisine, et quand il se trouvait trop bruyant à en réveiller Marianne, il prétextait avoir eu une idée de recette en dormant et se levait pour la tester afin de ne pas l’oublier ? Alors que non, Camille avait des nuits agitées, parfois il se réveillait alors qu’il était entrain de se noyer, ou de voir sa fille, et sa femme se noyer. Parfois, c’était les bombardements au loin, le fracas des bombes et les cris des hommes du front qui venaient hanter ses nuits. Il n’avait jamais beaucoup dormi mais depuis des années, s’il dormait trois ou quatre heures par nuit, c’était le bout du monde.

Camille est surpris quand elle s’approche pour retirer une feuille de ses cheveux. Il n’était pas habitué à ce qu’on se rapproche de lui, Camille jouissait d’une certaine notoriété, mais, il n’aimait pas que l’on s'approche trop de lui. Simplement parce qu’il avait pris ses distances avec le monde, et que c’était mieux ainsi. C’était plus facile de ne pas avoir de personne proche, sauf Marianne. ‘Les plantes demandent rien de plus que de la patience, vous savez. Du calme aussi. Tout le reste n'est qu'un coup de poker et évolue simplement comme ça doit être. Elles pourront survivre sans ma présence. Mais j'ose imaginer qu'elles n'apprennent pas les mêmes choses que des compagnons de vie autour d'un verre tard le soir.’  Il faut savoir apprendre de tout, c’est ce qui fait la richesse d’un homme n’est-ce pas ? Apprendre était important, apprendre c’était sacré même. La voilà qui époussette son épaule d’une feuille aussi. Camille est gêné, mais n’en dit rien. Elle semble l’être aussi en croisant son regard, puisqu’elle recule d’un pas. ‘Cependant, il est vrai, ces plantes sont fascinantes et tienne en haleine. Je pourrais passé toute ma vie à en faire pousser que je n'aurais jamais fais le tour de ce qui existe dans ce monde.’  Très certainement, c’était un vaste et fascinant sujet. C’était comme la cuisine, si Camille se mettait à voyager il était certain de ne jamais tout savoir de la cuisine du monde. ‘Entre celle qui peuvent tuer, celle qui peuvent guérir. Celle qui sont magique, ou simplement celle qui son comestible...’ Comestible, voilà qui était dans les cordes de maître Hermé, et qui éveilla son intérêt.

Comestible ?’ Répète-t-il avec un sourire presque trop radieux à l’idée de parler de nourriture. Pour faire un jeu de mot de plus c’était son gagne pain, la nourriture. Il était un cuisinier peu conventionnel pour son époque, et toujours à la recherche d’une idée nouvelle pour des recettes que personne n’avait jamais vu, au grand damne de sa grand mère qui souvent par dessus son épaule jurait en basque de le voir modifier les recettes ancestrales ainsi. Mais le monde sourit au audacieux, pas à ceux qui se laissent vivre suivant les vieilles traditions.  ‘Je doute encore de pouvoir faire consommer des plantes en dehors des légumes connus à mes clients, mais j’apprécie l’idée que cela soit possible.’ Il lève ses yeux vers elle. Il n’avait jamais remarqué que ceux de la sorcière étaient aussi clair. Sans doute n’avait-il jamais été aussi proche d’elle qu’en cet instant. Il avait accompagné Marianne acheté des fleurs plus d’une fois, mais n’avait jamais réellement observé la demoiselle qui la servait. Non, c’était la jeune soeur de son ami, il n’avait jamais considéré Palmyre comme une femme. ‘Je connais des fleurs qui ont l’odeur et le goût du fenouil, quand j’ai montrer cela à ma grand mère j’ai cru qu’elle allait lâcher sa canne ou bien me frapper avec.’ Dit-il en riant. Le monde n’était pas prêt pour des changements, ‘En avez-vous des comestibles ici ?’  Il n’avait pas envie de rejoindre la fête, et toutes les infernales tentations, il était bien ici. Il y avait quelque chose d’apaisant dans cette serre, hormis ce saule cogneur qui lui avait cherché quelques noises. Si Palmyre n’avait pas envie de supporter sa présence, elle le lui dirait n’est-ce pas ? Néanmoins, poli, il précise alors, ‘Je devrais peut être vous laisser avec vos plantes, et ne pas perturber le calme que vous cherchez en venant ici.’ Il avait écouter ce qu’elle avait dit, il était ce genre d’homme, celui qui écoute; un produit rare pour l’époque.


Camille parle en 996633
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par Palmyre Fronsac, le Jeu 12 Déc - 22:33

Palmyre Fronsac

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Les étoiles, la Lune, elles se sont toutes éteintes.

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Comestible ?’ e sourire qui prenait possession de ses lèvres faisait écho à ceux qu'un enfant pouvait avoir lorsqu'on lui parlait d'un trésor. Comme si ce simple mot réveillait en lui un soudain intérêt qui dépassait simplement les bienséances. Il émanait de chez lui un je-ne-sais-quoi qui e fit soudainement sentir fade. Dérisoire en comparaison. C'était cette raison qui te poussait si souvent à te détourner des autres pour te laissait simplement perdre ton temps dans cette serre. Te dissimulant dans cette verdure, dans cette beauté de la nature, comme un insecte cherchant à préserver sa petite existence loin de tous ceux qui seraient en mesure de l'écraser d'un simple geste.
Mais c'était aussi cet endroit qui t'aspirait le plus d'envie, et qui faisait sens. C'était ta place. L'extérieur parfois bien trop brut et violent pour toi. Les gens étaient simplement désireux de vivre leur vie, bien trop souvent au détriment des autres. Mais tu ne pouvais t'empêcher de trouver ça plaisant à voir, cette étincelle que certains pouvaient avoir. ‘Je doute encore de pouvoir faire consommer des plantes en dehors des légumes connus à mes clients, mais j’apprécie l’idée que cela soit possible.’ Un souffle transformait un en son, un simple "ah" qui franchit de tes lèvres s'en désire pour autant de le couper dans son élan. Simplement car tu comprends, ou plutôt tu te rappelles de ce qu'il t'avait dit lorsque tu l'avais rencontré pour la première fois au marché de la tour Eiffel. Cuisinier, ne s'était-il pas présenté comme un Chef plutôt ? Ta méconnaissance dans le sujet ne t'aurait pas permis d'y voir la différence. ‘Je connais des fleurs qui ont l’odeur et le goût du fenouil, quand j’ai montrer cela à ma grand mère j’ai cru qu’elle allait lâcher sa canne ou bien me frapper avec. En avez-vous des comestibles ici ?’ Retenant un sourire ne baissant pas le regard vers le sol. Tout en passant ta main dans ta chevelure t secouant légèrement la tête d'un signe affirmatif.   ‘ Même s'ils prétendent le contraire, les gens ont une nette préférence à rester sans leurs zones de confort. ’ Faible phrase qui t'arracha un rire fluet, couvrant ta bouche avec le dos de ta main, car l'ironie voulait que cette serre soit justement la tienne, de zone de confort. ‘ L'inconnu parfois semble bien trop hasardeux.

Je devrais peut être vous laisser avec vos plantes, et ne pas perturber le calme que vous cherchez en venant ici.’’ Tu redressas sur ses mots le regard vers ce sorcier qui semblait réellement bien trop éduqué pour pouvoir être l'ami de ton frère. Mais c'était certainement les effets d'une guerre que tu n'avais pas vue. Elle avait rapproché des esprits qui ne se serait certainement pas côtoyer autrement. Du moins c'est ce que tu pensais. ‘ Ne vous inquiétez pas, vous ne dérangez en rien. C'est, dirons-nous, engageant, de parler avec quelqu'un qui n'est pas un sauvage.’ faisant référence aux mots qu'il avait employés quelques minutes auparavant. d'un geste vague, tu balayas l'air de ta main, et finalement la poser sur tes yeux qui te faisait légèrement mal, probablement la faible luminosité qui semblait les agacer.

Et en tout franchisse c'est aussi séduisant de pouvoir discuter de plante ici. J'en ai rarement l'occasion. Ma famille n'a pas réellement la main verte, et également pas réellement l'envie d'en apprendre trop à ce sujet. ’ Tu marquas une pause dans un souffle, tu tournas le dos à ton interlocuteur pour t'approcher de la cabane en bois qui tronnait dans la serre. On aurait dit une vieille cabine pour ranger ses outils. Parfois tu te disais que tu appréciais peu d'être un peu trop les objets qui semblaient avoir vécu plus d'une vie. Puis lança un regard vers le sorcier et lui fit un geste de la main comme pour l'invité à s'approcher. Avant de laisser ton doigts parcourir la poignet, et ainsi ouvrir la porte en bois. Tu étais la seule capable de l'ouvrir, c'était une sorte d'assurance, pour préserver le fruit de ton travail, que tu avais pu faire, ce n'était pas une simple poignée de porte, mais elle était ensorcelé. De ta main droite, tu lâchas la poignée de la porte pour attraper une ficelle au plafond, laissant ainsi des ampoules s'allumer dans cette pièce. Elle avait à toute évidence subit un sortilège d'extension, et te servait en quelque sorte de stockage. On pouvait y voir des étagères remplit de bocaux n verre, de toute forme et de toutes tailles. Tous contenant des restes de plantes,des mélanges pour le thé où simplement pour la revente afin de faire des potions. . Feuille séché, brouillé, et autres formes.  Tu fis quelques pas en direction de la section la plus adaptée pour le sorcier. Effleurant du bout ds doit certains bocaux avant de trouver ce que tu cherchais. D'un geste délicat tu vins saisir l'objet pour le tendre vers l'homme. Ce n'était rien d'extravagante, mais simplement des pétales de rose cristallisée, certains auraient probablement été meilleurs que toi à l'essai mais tu aimais parfois simplement expérimenter des choses justes pour le plaisir d'essayer. ‘ Certainement que vous arriveriez à de meilleurs résultats que moi. Mais, on peut faire beaucoup de choses avec une simple fleur. Et quand on sait cuisiner. ’ Croisant le regard du sorcier, tu détournas à nouveau la tête pour regarder ton étagère. ‘ Des fleurs’ tu pointas un rangé. ‘ Du bois ’ Une autres. ‘ Des algues... Je pense qu'avec un peu de réflexion ça peu servir à beaucoup de choses. Et pas juste pour mes tisanes. ’ Tu marquas un légère pause laissa ta tête se penché sur le côté pensive. ‘ La bourrache par exemple, à un gout qui ressemble à celui de l'huitre. J'avais lu ça dans un de mes livres, je pensais que ce n'était qu'une fable, et pourtant...


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