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✧ Annexe 4. La vie en France en 1930 ✧
par Œil de Paris, le Lun 9 Sep - 1:01

Œil de Paris

Message : 73
Arrivé en France : 17/08/2019
Nature du sang : Le sang, je suis tous les sangs, je suis le sang versé, je suis le sang passé.

Statut Matrimonial : Je suis tout, et je ne suis rien.

Âge : Ni jeune, ni adulte, je suis le temps.

Occupation : Je suis le destin.

La particularité Magique : Je suis omniscient.

Camp : Je n'ai aucune allégeance si ce n'est la fatalité.
https://fantas-magorie.forumactif.com

Gloire à Clotho, Lachésis & Atropos
Gloire à Clotho, Lachésis & Atropos
Œil de Paris
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LA FRANCE DE 1930
PARCE QU'ON NE PORTE PAS DE CONVERSES
introduction
Parce que tout est une question de cohérence, et de logique. Nous vous donnons les éléments pour que vos rp puissent s’inscrire dans la logique des années 30 sur bien des plans. En cas de question, le staff reste à votre disposition !  
  • Logement
    Le logement du sorcier n’a rien à envier à celui des non-sorciers. On peut partir du principe qu’à Paris, le coeur de la vie sorcière se trouve dans le seizième arrondissement aux abords du Palais Royal de la famille Feuardent, mais aussi sur l’Île de la Cité (le Paris sorcier Historique). Plus récemment les abords de Montmartre et ceux de la Butte Chaumont séduisent les sorciers. Mais à Paris comme ailleurs, ces bâtiments sont tous sous protections pour que les non-sorciers ne puissent ni les voir, ni y entrer.

    En France, des villages entiers sont sous repousse-moldu pour garder une certaine tranquillité. Car, pendant des années les sorciers et les non-sorciers étaient en guerre, et seul un traité de paix établi il y a soixante ans protéger désormais cette communauté.

    Les habitats sorciers sont dépourvu d'électricité, bien évidemment. Seuls les sorciers les plus aisés possèdent des elfes de maison pour les assister, et les plus riches possèdent des employés de maison, bien plus chic qu’un elfe d’après la haute société Française, logeant bien souvent dans des chambres de bonne sous les toits de Paris.

    Commerces
    Les commerces sont une institution magique. Mais s’il existe de petit commerce en province, les sorciers de France viennent bien souvent à Paris pour trouver ce dont ils ont besoin. Vêtement, baguette, chaudron, animaux, épicerie, art, etc. Tout est à Paris.

    Travail
    Le travail est toujours tabou en France, mais comme le monde non-magique, les sorciers n’ont pas encore connu les évolutions du Front Populaire de 1936, et la notion de vacances est somme tout relative, et les sorciers possèdent en moyenne deux semaines de congés par an. Les journées de travail sont longues et dépasse suivant les métiers les dix heures.

    Les castes sont bien présentes, hélas. Le sang discrimine encore beaucoup le choix des métiers qui s’offre à vous. En effet, les nés-non-sorcier (né moldu) ne créent pas de commerces, ceux qui ont essayé n’ont pas trouvé de client. Cependant, les moeurs sont entrain de changer puisqu’ils peuvent désormais accéder aux métiers ministériels.

    La plupart des sorciers aisés ou nobles ne travaillent pas forcément. C’est dans l’ordre des choses, cependant avec les années, beaucoup d’entre eux ont dû finir par se résoudre à travailler, ne pouvant plus vivre de ressources qui se sont taries.

    Ce n’est que depuis 1914 que les femmes sorcières sont autorisées à travailler sans l’autorisation de leur époux, ou père. En effet avec le commencement de la première guerre mondiale auquel beaucoup de sorciers ont participé, bon nombre de femmes ont été contrainte de travailler à la place de leur époux pour le bien de la société. Avant cela, une femme devait se présenter avec l’homme qui avait sa charge auprès de son employeur pour un accord écrit. Toutefois, beaucoup de père et mari au sang pur conserve cette influence sur leur épouse, leur fille.  

    La Banque sorcière
    Les Banques sont le ciment de la vie. Enfin non pas nécessairement. Si L’Angleterre Magique à Gringotts, la France à Crésus, une banque logée en plein coeur de Paris. La seule et unique Banque Magique. Ici, point de Gobelin pour tenir la boutique, mais  des sorciers. Jamais un Français ne confierait son argent à quelqu’un d’autre si ce n’est un français… Les gobelins sont quant à eux seulement les petites mains de l’établissement, bien souvent maltraités. Tous les sorciers y possèdent un compte. L’établissement est similaire au Ministère des Affaires Magiques, dans une architecture faite de bois et de verre.

    La Monarchie vue par le peuple
    La Monarchie est sacrée pour la plupart des sorciers de France. Un peu comme l’est la famille Royale d’Angleterre en 2019 pour les Anglais. On scrute leur vie dans le journal magique, et parfois on se promène aux abords du palais dans l’espoir de les croiser. Bien sûr, certains s’en fichent, certains les détestent, mais ce n’est pas la majorité, loin de là.
  • La place homme / femme
    Les hommes et les femmes n’ont pas tout à fait les mêmes droits, et ce quelque soit votre place dans la société. Hélas, les moeurs mettront du temps à évoluer. Loin du #metoo, les femmes sont bien souvent résumées à leur physique et parfois privées de droit de parole.

    Le Mariage sang pur
    Généralement, on peut être certain que là, il ne s’agit pas de mariage d’amour. Bien qu’ils existent mais demeurent rare. Il s’agit tout simplement d’alliance familiale pour des terres, de l’influence ou des accords. Le sang pur est souvent synonyme de consanguinité mais les Français savent diversifier leur sang et aller prendre des épouses à l’étranger pour renouveler celui-ci.

    Le mélange des sangs
    Le mélange du sang n’est pas puni par la loi comme il peut l’être aux Etats Unis par exemple où il est strictement interdit de fréquenter un non-sorcier ou une non-sorcière. La France est plutôt tolérante sur ce point. Sur le plan de la loi tout du moins, car d’un point de vu plus interne et moins officiel, le mélange de sang de sorcier et de sang non-sorcier est encore très mal vu. Les mélanges de sang pur et de sang mêlé l’est également, mais bien moins pénalisé au sein de la société.

    Les Handicaps
    Plutôt mal considérés pendant longtemps, les handicaps physiques ou bien magiques le sont de moins en moins. Ils ont été la bête noire du monde magique quand les hommes étaient touchés puisqu’on pensait que parfois cela empêchait une lignée de prospérer. Bon nombre de lignées magiques se sont éteintes à travers les siècles à cause de maladies, de handicaps ou de cracmols. Maintenant, les maladies sont de mieux en mieux traitées, et le taux de survie des enfants grandit avec les années, il est plus aisé de concevoir un héritier et de le maintenir en vie qu’avant. Mais, les handicapés n’ont pas encore de place à part entière et les cracmols sont cantonnés aux emplois de manutention ou de service.

    Les dons
    Les dons acquis ou de naissance font parti intégrantes du monde magique. Mais ils sont plus ou moins bien vu par les sorciers.

    En effet, par exemple la Lycanthropie est mal vue, et le résultat est souvent qu’ils sont craints et évité. Les femmes lycan ne pouvant être mère ne sont pas proposées en mariage, et sont considérée comme des rebus de la société.

    Les Voyants sont plutôt bien vu, malgré qu’ils soient souvent des charlatans qui prétendent posséder ce don. Par le passé, les Rois même non-sorcier ont su s’intéresser à ce don, comme un certain Nostradamus, et se faire une place de choix.

    Les Métamorphomages suscitent bien souvent la méfiance car ils sont changeant physiquement. Souvent, ils sont recruté dans les gardes royales ou chez les aurors pour qu’ils puissent mettre leur don au service de la France.

    Les dons comme La Légilimencie et l’Occlumencie sont très mal vu s’ils sont connus, bien que généralement le sorcier détenteur de ce don n’en fasse pas étalage. Si cela se sait, un sorcier normalement constitué fuit cette autre personne comme la peste. Tout comme les Fourchelangue qui bénéficient de la même crainte.

    Les Hybrides Vélanes et Géants n’ont pas la même place que n’importe quel sorcier. Pendant des années, ils ont été relégués au second plan, et encore dans l’esprit de beaucoup de sorciers ils n’appartiennent pas à la même race - ce qui est complètement faux. Mais, les choses évoluent et ils ont accès à de plus en plus de métier. Tout comme les Malédictus qui n’ont pas encore cette chance puisque souvent craint et exposé comme des bêtes de foire dans les Cirques et autre Freak Show.

    Le reste des autres don n’est pas ni bien vu, ni mal vu. C’est à l’appréciation de chacun en général.

    L’éducation
    L’éducation jusqu’à l’âge de onze ans est exclusivement à la charge de la famille. Les sorciers les plus modestes enseignent eux même à leurs enfants, mais les sorciers les plus aisés peuvent embaucher des percepteurs ou des perceptrices. Faire soi-même l’éducation de ses enfants est une marque de pauvreté dans ce monde. Ce n’est qu’à onze ans qu’ils font tous face à l’éducation de l’Académie de Sorcellerie Beauxbâtons. Après l’école, il n’existe pas de cursus universitaire, en général les sorciers intègrent un emploi qu’ils apprennent sur le tas.

    La Sexualité
    Taboue dans la plupart des sphères de la société, elle l’est encore plus au sein des familles de sang pur. La virginité de l’épouse est encore une chose à laquelle l’élite française est très accroché, mais pas que l’élite. On y accorde de moins en moins d’importance dans la majorité de la société. On ne demande jamais à un homme de s’assurer de sa virginité, tandis que certaines familles traditionnelles veulent encore s’assurer de la virginité de l’épouse usant de véritaserum pour obtenir la vérité. Elles sont très peu dans ce cas, fort heureusement pour l’évolution des droits de la femme.

    Mais, il a deux poids deux mesures, comme souvent. Un homme volage ne sera pas ‘bien’ considéré, il sera seulement jugé par les morales et on parlera dans son dos. Tandis qu’une femme volage sera tout de suite considérée comme une fille de mauvaise vie, et se fera traiter de prostituée à la première occasion. - Pouvant également entrainer des conséquences familiale et publique.

    Les maisons closes - personne n’en parle, pourtant bien des hommes s’y rendent, c’est dans les mœurs et dans les façons de faire. Dans ces établissements les femmes sont bien souvent des objets et dans certains cas stérilisée pour que jamais elles ne puissent connaître autre chose de leur vie que la servitude de l’homme. Les maisons closes sont synonymes de plaisir, tandis que dans la plupart des couples mariés, le sexe est assimilés à la poursuite d’une lignée.

    L’homosexualité, c’est un crime à l’époque. Tout comme l’inceste, qui sont punis par une comparution devant la justice magique. Généralement non puni par la mort, on retire sa baguette au sorcier, on le prive du droit d'exercer la magie, et on l’exile loin du monde magique.
  • Les sorciers, s’ils suivent parfois d’un oeil curieux les informations non-sorcières, s’informent avant tout grâce à leurs propres médias. Chaque pays sorcier à sa gazette, et si les anglais se targuent d’avoir The Daily Prophet, les français ne sont pas peu fiers d’avoir Le Cri de la Grenouille. Nom choisi comme un pied-de-nez au surnom que leurs voisins rosbifs leur ont donné. Pour celles et ceux n’aimant pas les lettres, la radio sorcière reste un moyen comme un autre de rester informé des nouvelles de France sans trop d’efforts. Entre eux, les sorciers conversent encore et toujours par hiboux, certains familles préférant les corbeaux aux autre oiseaux nocturnes ce qui semble être assez mal vu. Les plus pauvres des pauvres ont recours aux pigeons mais n’ont pas souvent de réponses. Seule la famille royale est autorisée à utiliser des colombes.

    Le Cri de la Grenouille
    Quotidien national, Le Cri de la Grenouille appartient à la famille sorcière des De Morangiès depuis plusieurs générations à présent. C’est un journal de prestige, qui se veut de qualité bien qu’ayant pour les plus curieux une page ragots qui fait souvent parler d’elle. Le Cri de la Grenouille (qu’on réduit parfois vulgairement à “La Grenouille”) est le seul journal sorcier de France officiel. S’il existe ici et là de petits journaux ruraux ou étudiants, rien ne peut être comparé à l’emprise du Cri de la Grenouille. Les rubriques principales du journal se divisent ainsi : Politique & Société, Sport & Culture, Justice & Economie, Reportage & Investigation. Mais d’autres pages sont disponibles au sein du papier comme celle des ragots, des petites annonces, des jeux, etc. Le journal apparaît comme par magie sur chaque paillasson sorcier tous les matins à 06h07 d’après la date de publication du premier numéro : un certain 06 juillet. Il est aussi disponible à chaque grand lieu sorcier très fréquenté comme la gare, le gouvernement, etc.

    La radio sorcière
    Autre moyen de rester connecté aux informations sorcières : la radio. Celle-ci est cependant moins précise et plus sensationnelle que le journal et donc moins appréciée des grandes familles sorcières qui considèrent ce média comme une source “secondaire” ou “de bas étages”, marqués par le programme de la radio bien trop divertissant à leur goût. Tous les matins à 06h15, c’est le débriefing en direct des informations de la veille, celles que l’on connaît à venir et les plus fraîches tombées pendant la nuit. S’en suit par la suite deux heures de musique sorcière jusqu’à 9h15 où un nouveau flash se voulant plus informatif est lancé en direct à nouveau. Puis c’est une heure de musique jusqu’à 11h15 avant que le “moment littéraire” ne débute : une sorcière lit pendant une heure le dernier roman à la mode. Il est alors 12h15, l’heure des informations à nouveau, mises à jour pour être au plus près du moment. Une nouvelle heure de musique précède une heure de théâtre. Il est 14h15, le temps de faire un détour du côté de l’humour pendant une heure avant de continuer sur de la musique encore une heure et de terminer par une heure de débat. Une nouvelle heure de théâtre. Il est 18h15, le dernier flash info commence pendant une heure. Puis à 19h15, la radio lance sa programmation du soir : de la musique jusqu’à minuit et de la littérature jusqu’à 06h15.
  • Les années 1920, communément appelées les années folles, n’ont pas hérité de ce nom par hasard. La première guerre mondiale touchant à sa fin, la vie reprenant peu à peu son train, le temps était à la fête et à l’amusement. Célébrer la victoire et le renouveau passait aussi par les vêtements : franges, cheveux courts pour ses dames, charleston. Mais en 1930, alors que le monde fait face à la crise, c’est le grand retour du sérieux. On a plus le temps, ni l’envie, de faire des folies que ce soit dans la vie privée comme dans la mode.


    Femmes
    C’est le retour au style plus classique. Les femmes ne sortent pas sans leurs chapeaux et leurs gants. Leurs silhouettes sont plus marquées à la taille que dans les années 20. L’on ne montre pas plus que les mollets en portant de longues jupes qui arrivent un brin sous les genoux : un peu plus haut serait considéré comme vulgaire. Quant aux pantalons, ils sont réservés à certaines activités sportives et ne sont que rarement portés par les femmes le reste du temps. Celles osant le faire sont considérées comme “garçonnes” et donc, pas féminines. Les cheveux courts des années folles ont laissés places à des cheveux généralement mi-longs et bouclés. D’ordre général, on adore la fourrure très souvent cousue aux manteaux. Au travail, la femme parfaite porte des tailleurs, tandis qu’en journée on préfère les robes plus classiques. En soirée, les femmes optent pour des robes fluides qui continuent de marquer légèrement la taille. Celles-ci n’ont pas de décolleté devant, mais plus souvent derrière dans le dos. Niveau sous-vêtements, les femmes adoptent la gaine sculptante guêpière et le soutien-gorge.

    Tableau d’inspiration : https://www.pinterest.fr/sunflower483/fantasmagorie/mode-femmes/

    Hommes
    Chez les hommes, les costumes sont plus proches du corps suite aux restrictions dûes à la crise des années 1929. Ces derniers sont plus sombres que dans les années folles et l’extravagance est considérée comme de mauvais goût : pour être chic, il faut rester dans les tons neutres comme le noir, marron, gris, beige. Le costume est généralement trois pièces, par dessus l’on jette un long manteau descendant à peine plus bas que les genoux. Il est coutume de porter un chapeau pour sortir, comme les femmes, et les cheveux sont soigneusement coiffés avec une coupe courte sur les côtés et dans la nuque, et du volume au dessus pour pouvoir se coiffer en arrière ou sur le côté. Les sous-vêtements des hommes sont deux pièces : un caleçon et un débardeur. Côté accessoires, les hommes ajoutent souvent un mouchoir en tissu à leurs costumes et les plus distingués n’oubliaient pas leur parapluie ! Les lunettes de soleil sont quant à elles prohibées car considérées comme un moyen de cacher son identité.

    Tableau d’inspiration : https://www.pinterest.fr/sunflower483/fantasmagorie/mode-hommes/


    Aristocratie
    L’aristocratie sorcière met en avant le soir les beaux tissus, ornés et brodés, dévoilant sa richesse face à un peuple plus classique frappé par la crise. Si les femmes ordinaires peuvent encore parfois s’éloigner du code vestimentaire, les aristocrats sont étudiées à la loupe : hors de question alors d’être vue mal habillée, ou habillée trop court ou trop moulant. On cherche à montrer de la femme une image sage, chic, classe et bien éduquée. On privilégie chez les sorcières de bonne famille en soirée les robes longues jusqu’aux chevilles, jugées plus soignées et ravissantes que les robes frôlant les genoux réservées au jour. Chez les hommes, ces derniers sont communément tirés à quatre épingles et scrutés à la recherche d’une tâche ou d’une erreur. Le paraître est primordial et rien ne doit dépasser chez les deux sexes. L’image est tout ce qui compte, et c’est à travers elle que l’on montre à quel point l’on est une famille raffinée et respectueuse.
  • Les sorciers ne savent pas utiliser la technologie non-sorcière. Très peu savent à quoi sert un téléphone ou un phonographe, et beaucoup sont effrayés par les voitures : mais les nés-moldus et sang-mêlés ayant grandi un pied dans chaque monde sont des exceptions.

    Télégraphe
    Le télégraphe est un système destiné à transmettre des messages, appelés télégrammes, d'un point à un autre sur de grandes distances, à l'aide de codes pour une transmission rapide et fiable. C’est un système assez ancien, qui est de moins en moins utilisé par les non-sorciers en 1930.

    Téléphone
    Le téléphone est un appareil de communication initialement conçu pour transmettre la voix humaine et pouvoir communiquer à distance. Les sorciers ne savent pas l’utiliser et auront tendance à crier dans le combiné ne sachant pas convenablement en faire usage. Il s’agit d’un téléphone cadran en 1930 avec lequel on ne peut pas encore appeler en dehors de l’Europe.

    Phonographe
    Ancêtre du tourne-disque, le phonographe est un appareil destiné d'abord à graver, puis à reproduire du son (paroles ou musiques) par un procédé purement mécanique. Les sorciers utilisent un équivalent du phonographe et savent utiliser ceux non-sorciers.

    Début du Cinéma Parlant
    Les années 30 sont celles du passage au cinéma parlant et de ses multiples conséquences (double-programme avec série B aux USA, reconfiguration des genres...). Outre le cinéma hollywoodien, la décennie est marquée par l'âge d'or classique des cinémas chinois, français, et japonais. Il n’y a pas encore de films en couleur qui n’arriveront qu’en 1935.

    Automobile
    En 1929, le krach boursier, le « Jeudi noir », entraîne le monde dans une profonde récession. La production d'automobiles est en chute libre et celles-ci sont donc réservées aux non-sorciers les plus riches. Les sorciers ont généralement peur de ces véhicules que les non-sorciers peinent souvent à conduire sans provoquer d’accidents.
  • Les sorciers savent s’amuser et se divertir, ça n’est pas un secret. Plusieurs moyens de faire passer leur temps sont à disposition à Paris et en province, voici une petite liste non exclusive des moyens légaux de rire un coup ou de s’émouvoir de toutes les façons.

    Cabaret
    Des plumes, des paillettes… un bout de sein sans doute aussi quelque part. Le cabaret de Paris est reconnu au-delà des frontières françaises ! On y vient voir les plus belles danseuses sorcières (du monde), les plus beaux costumes, les meilleurs numéros. Situé derrière les ailes du moulin rouge, le cabaret sorcier use de magie pour en mettre encore plus plein les yeux. De quoi en ressortir envieuse, amoureux, ou plus généralement ébahi.


    Théâtre
    Plus abordable que l’opéra mais toujours trop cher pour une partie de la population française, le théâtre sorcier ressemble beaucoup à celui non-sorcier. On y joue des classiques, parfois revisités parfois non, mais aussi des oeuvres absolument sorcières. Ici on oublie le monde de dehors quelques heures et on applaudit très fort !

    Les Cabinets de Curiosité
    Endroit particulier qui fait frissonner les uns, qui dégoût les autres mais qui intrigue surtout. Tenu par la famille Deveraux connue pour verser dans la magie noire, ce cabinet est un genre de musée des horreurs. Bêtes magiques éteintes, créatures des cauchemars, objets ensorcelés légendaires, animaux et sorciers malformés, tout y est pour en ressortir l’estomac noué.

    Guinguette
    Lieu incontournable pour passer une bonne soirée champêtre en compagnie de sorciers majoritairement pauvres ou aux revenus moyens, ici on sait s’amuser de pas grand chose ! Lampions magiques, tables en tonneaux, accordéon qui joue tout seul dans un coin les plus grands morceaux d’artistes sorciers, on danse, on chante, on trinque avec son voisin. La vie s’arrête, les soucis aussi. Certains jeunes de la haute y viennent passer un bon moment également, loin de leurs préoccupations de riches et on oublie un instant les inégalités des classes.


    Cirque et Fête Foraine
    Ah le cirque ! La fête foraine ! Ces divertissements qui dégoûtent ou intriguent les vieux de la haute et qui passionnent les vieux d’en bas. Les jeunes, eux, s’y retrouvent qu’importe la classe sociale : parce que d’un côté, on aime frissonner en dehors des endroits immaculés et de l’autre parce qu’il s’agit du divertissement le moins cher à porté. Attention aux voleurs, arnaqueurs et autres mots en -eurs. Le cirque et la fête foraine sont si bruyants que le crime s’y fond aisément. Mais venez quand même admirer les créatures magiques, les sorciers particuliers. Venez jouer vos galions, dépenser votre argent, vous faire lire votre avenir par des charlatans (ou pas, avec un peu de chance). Ça crit, ça rit, ça chante, ça se bouscule, y’en a pour tous les goûts et toutes les bourses et y’en a surtout partout !


    L’Opéra
    De la danse classique à l’opéra lyrique, les sorciers aussi aiment les belles choses. Ils revisitent les oeuvres classiques à leur manière en y incluant des créatures magiques ou en usant de magie pour rendre le spectacle plus époustouflant : il n’est pas rare de voir une danseuse ou un chanteur planer dans les airs ! Certaines oeuvres sont aussi écrites entièrement par des sorciers. Il s’agit là d’un divertissement classique, plutôt réservé à l’élite sorcière.


    Le sport
    On connait tous le Quidditch, ce sport qui fait frémir les foules depuis des siècles : et la France n’est pas une exception bien au contraire. Toutes les grandes villes sorcières possèdent une équipe : Le Paris Saint Gargouille, L’Olympique Magique, Les Gargouilles de Bordeaux, toutes y passent. En plus de la coupe de France qui réveille le pays chaque année, l’hexagone possède aussi une équipe nationale qui se frotte aux autres pays lors des jeux mondiaux. Le Quidditch n’est pour autant pas le seul sport que les français pratiquent : on retrouve les courses d’abraxans, les duels sorciers et l’escrime en tête du classement également.
  • Sorciers et sorcières français, besoin de prendre l’air hors de Paris ? Pas de soucis ! De multiples moyens de transports sont à votre disposition si votre état physique ne vous permet pas de transplaner d’une ville à l’autre, ou d’un pays à l’autre (le transplanage intercontinental n’étant pas possible) ou si vous souhaitez simplement visiter un endroit que vous ne connaissez pas. Ces différents moyens de transports sorciers sont listés ci-dessous, bien qu’ils ne soient pas exhaustifs :

    Portoloin
    ”Un Portoloin ( Angl. Portkey ) est un objet magique, d'apparence anodine, utilisé par les sorciers pour se déplacer d'un endroit à un autre, à un horaire précis.” Vous l’avez donc compris : si vous souhaitez voyager en groupe à une heure précise, il vous faudra acheter un portoloin. Pour ce faire, il faut se rendre dans une boutique à Paris et acheter l’objet moldu ensorcelé de manière personnalisé par des professionnels. Ces derniers sont très chers, tout le monde ne peut pas se payer un portoloin, et plus la destination est éloignée plus le coût du voyage sera élevé. À savoir que les portoloins ne peuvent être utilisés qu’en Europe. Il est possible d’en créer un soi-même mais il faut avoir été à l’endroit souhaité précédemment et être, pour faire simple, très doué.

    Ligne de train sorcière
    La ligne de train sorcière prend racine dans la gare non-sorcière de Saint Lazare. Rendez-vous au quai onze et demi : une fois sur place, il suffit de taper trois fois du pied sur le sol fermement pour que celui-ci se mette à vous avaler. Comme dans un ascenseur, la descente est fluide et rapide et l’on se retrouve sur le quai du train sorcier en un clin d’oeil ! C’est une magnifique réplique de l’orient express qui attend les sorciers aux revenus moyens, afin de traverser la France en deux jours. Le train ne passe pas par toutes les villes et rejoint Calais à Marseille en une ligne presque droite, s’arrêtant dans des villages sorciers sur le chemin : pour faire la liaison entre le reste des villes non-sorcières, il faudra prendre un magicobus, un portoloin, une calèche, transplaner, ou se mélanger aux non-sorciers. Il existe aussi un wagon première classe pour les plus riches sorciers de France ne désirant pas se mélanger aux autres plus modestes.

    Magicobus
    C’est de loin le moyen de transport le moins cher de France ! Le Magicobus s’arrête presque partout dans Paris et certains traversent aussi le pays en plusieurs jours. Façon de voyager plutôt rocambolesque, il ne faut pas avoir peur de dormir au milieu d’étrangers dans un bus filant à toute allure. Beaucoup n’arrivent de toute façon pas à fermer l’oeil, trop secoués par les routes empruntées. Une gare routière est disponible à la gare Saint Lazare, sinon, il faudra simplement en avoir besoin dans une rue déserte pour en voir un s’approcher miraculeusement. Les magicobus ne circulent qu’en France, chaque pays a son propre système de bus.

    Calèches
    Deux types de calèches sont disponibles pour les sorciers pouvant se payer ce moyen de transport hors-de-prix car souvent destiné aux familles aristocrates. Tout d’abord, la plus répandue et la plus acceptée car traditionnelle : celle tirée par des abraxans. Chevaux ailés à la robe immaculée, ces calèches sont commandées préalablement par les sorciers souhaitant les utiliser ou sont directement possédées par les familles les plus riches. À savoir : l’intérieur est bien plus grand que l’extérieur. Le second type de calèches, moins répandu car moins accessible et plus… mal vu car dérangeant n’est autre que lorsqu’une calèche est tirée par des sombrals. Chevaux rachitiques à la robe noire et aux ailes s’apparentant à celles de chauves-souris, ces créatures magiques sont invisibles pour la majorité des sorciers, ne se montrant qu’aux malchanceux ayant déjà vu la mort de très près (celle d’un proche ou par le fait d’avoir frôlé la mort). C’est leur connexion à la faucheuse qui rend ces animaux dérangeants et donc ce type de calèche mal vu car effrayant.

    Réseau des cheminées
    Enfin, les sorciers apprécient plus particulièrement le réseau des cheminées : un moyen efficace et peu coûteux de voyager d’un endroit à l’autre. Plus précisément d’un bâtiment à l’autre, à partir du moment où chacun des bâtiments possède une cheminée bien sûr ! Il suffit pour cela d’utiliser de la poudre de cheminette. Des flammes vertes annoncent l’arrivée d’un sorcier et si un feu est allumé, celui-ci s’éteint pour accueillir le visiteur sans soucis. Il est interdit de relier une cheminée non-sorcière au réseau des cheminées bien que cela soit techniquement possible.

    Moldus
    Les transports moldus sont aussi accessibles aux sorciers qui doivent simplement faire plus attention à leurs valises auxquelles on ajoute un “mode non-sorcier” et échanger leur argent sorcier pour de l’argent non-sorcier si besoin. Que ce soit d’autres lignes de trains, d’autres bus, des voitures pour les plus courageux des sorciers ou encore des bateaux : rien n’est impossible. À savoir qu’à ce jour le bateau est le seul moyen de transport disponible pour rejoindre les différents continents et que les sorciers ne savent pas conduire. L’avion n’est pas encore commercialisé en 1930 et ne le sera qu’en 1939.
  • Drogues
    La drogue, comme chez les non-sorciers, est prohibée et terriblement mal vue dans la société française magique des années 1930. Illégale, il est difficile de s’en procurer mais aussi de s’en séparer. Trois drogues sont principalement en circulation en France, malgré les efforts de la brigade de police magique. Et une potion fait, malheureusement, beaucoup parler d’elle également.

    Opium Magique
    L’opium magique se consomme mélangée à une tabac, ingérée ou injectée. Ses effets apparaissent dans l’heure après la première consommation et sont les suivants : sensation de bonheur, euphorie, relaxation, sommeil. Il n’y a pas d’hallucinations.

    Poussière de Dragon
    La poussière de dragon, extraite d’écailles concassées, est aspirée par le nez des sorciers ou frottée contre leurs gencives. Les effets apparaissent presque immédiatement et rendent le sorcier euphorique, social, mais aussi très efficace et rapide. Celle-ci est souvent utilisée par les sportifs pour accentuer leurs performances ou par les sorciers en quête d’énergie.

    Feuilles de figuier d'Abyssinie ou “Sinie”
    Les feuilles de figuier d’Abyssinie ont des vertues médicinales et sont utilisées dans certaines potions par les médicomages. Mais lorsque celles-ci sont fumées (pure ou avec du tabac), elles rendent le sorcier qui en consomme euphorique, heureux et lui provoque des hallucinations parfois agréables et d’autres fois traumatisantes. C’est une question de chance. La drogue en elle-même est surnommée la “sinie”.

    Felix Felicis
    Pas une drogue à proprement parlé, mais son abus est formellement interdit et condamné par le gouvernement. Cette potion qui provoque la chance rend accro son utilisateur et si l’utilisation de celle-ci de manière ponctuelle n’est pas gênante, c’est son addiction qui l’est. Elle rend le consommateur bien trop confiant, devenant même complètement inconscient du danger qu’il peut encourir ou qu’il fait encourir d’autres sorciers. C’est pour cette raison de sécurité que son abus est si contrôlé.

    Bars illégaux
    La brigade de la police magique a beau les traquer, de nombreux bars illégaux continuent de pousser ici et là dans Paris et dans la France sorcière. Ces bars sont jugés illégaux à cause des trafics qui prennent place dans leurs locaux, souvent dans l’arrière boutique. Les gérants de ces endroits ferment les yeux pour se remplir les poches et les clients savent qu’une fois à l’intérieur, le bien et le mal ne sont réellement que des principes laissés devant la porte. On distingue trois types de bars illégaux en France : ceux qui permettent aux trafiquants de vendre et acheter, ceux qui refusent d’accueillir des sorciers suivant la pureté (ou plutôt son absence) de leur sang et ceux tenus par (et souvent pour) des créatures comme des gobelins, elfes de maisons affranchis, et autres êtres non-humains.

    Non-recensement gouvernemental
    Il est nécessaire d’informer le gouvernement lorsqu’une créature magique est achetée ou vendue par une famille sorcière. La simple possession d’une créature non-régulée peut être passible de prison. Le ministère des affaires magiques souhaite garder en sécurité ses sujets et pour ce faire doit être tenu au courant de toute transaction comportant des créatures magiques.

    Outre les créatures magiques, tout sorcier doté d’un don se doit d’être recensé une fois celui-ci détecté. Si certains donc sont tout simplement inoffensifs, d’autres peuvent être utilisés à des fins illicites. Que ce don soit inné, causé ou acquis, aucune exception n’est faites du loup-garou au voyant en passant par les animagus.

    Objets illégaux
    Le gouvernement se doit, pour la sécurité de tous, de réguler certains objets magiques dont la possession peut faire encourir un sorcière un passage par la prison de la Bastille. Ces objets, jugés dangereux pour la société, sont les suivants :
    - Retourneur de temps.
    - Oeufs d’animaux dangereux (dragons, etc) possédés pour le loisir.
    - Créatures magiques non-régulées.
    - Artéfacts de magie noire.
    - Objets volants n’étant pas des balais (tapis volants, voitures volantes, etc).
    - Objets moldus ensorcelés non-régulés.
    - Objets sorciers ensorcelés par la magie noire non-régulés.
    Que signifie “non-régulés” ?
    Ces objets n’ont pas été approuvés par le gouvernement à leur création et ont donc été ensorcelés ou achetés sans que celui-ci n’ait été mis au courant comme il est coutume de le faire lorsqu’il est question de magie noire, créature magique ou objets moldus.

    Création de nouveaux sorts
    Il est bien tentant de créer ses propres sorts, mais cela est tout bonnement interdit. Il faut beaucoup d'entraînement et d’acharnement pour créer un sort soi-même, que l’on soit étudiant ou confirmé. Cependant, il est formellement interdit de faire ceci car le gouvernement tient à réguler et lister tous les sorts. Seules des personnes travaillant pour le bureau des innovations au ministère des affaires magiques ont le droit de créer de nouveaux sorts car sous la surveillance du gouvernement. Ces nouveaux sorts sont étudiés, régulés, listés, classés, puis enseignés dans les écoles. Toute personne créant un nouveau sort sans l’accord du gouvernement risque la prison.

    Violation du secret magique
    Les non-sorciers doivent être gardés dans le flou concernant la magie. Ils ne peuvent en aucun cas y être initiés et ne peuvent pas être mêlés aux affaires sorcières. Il est donc primordial de conserver le secret magique, toute infraction, même minime (comme un objet ensorcelé donné à un moldu, un sort jeté à un moldu, etc), pourra être puni par la loi. En ce qui concerne les relations non-sorciers et sorciers, il faudra (si mariage il y a) faire venir le non-sorcier au ministère des affaires magiques avant l’union afin de s’assurer de l’honnêteté du non-sorcier quant au fait de conserver le secret magique. Toute infraction de sa part résultera en un effaçage de mémoire du non-sorcier et un emprisonnement du sorcier.  

    Les sortilèges impardonnables
    Les Sortilèges Impardonnables sont des sortilèges de magie noire. Ils sont si abominables que l'usage de l'un d'eux sur un être humain, qu'il soit non-sorcier ou sorcier, est passible d'une condamnation à vie à la prison de la Bastille. Ces trois sortilèges sont le Sortilège de l'Imperium, le Sortilège Doloris et le Sortilège de la Mort.

    Duels de sorciers illégaux
    Les sorciers ne sont pas autorisés à se battre (autrement dit à provoquer un autre sorcier en duel) sans la présence des forces de l’ordre. Les duels non-recensés sont donc illégaux, bien que pratiqués dans les bas-fonds de la capitale comme parfois les non-sorciers se battent dans les ruelles sombres. On parie alors sur les participants de l’argent sorcier… et on prend ses jambes à son coup sur la Brigade de police magique arrive.

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