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✧ You will be my loss - Basile & Maze ✧
par Invité, le Mer 5 Fév - 22:21

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You will be my loss
@Basile De Morangiès & Mazarine De Feuardent
Ses yeux s'ouvraient dans un monde chaotique et envahi par la terreur. Se réveillant d'un cauchemar, elle reprenait légèrement son souffle. Ses joues étaient humides. Mazarine se demandait si elle avait pleuré encore une fois cette nuit.Toujours le même cauchemar, ceux qui l'aimait l'abandonnaient petit à petit. Elle se retrouvait seule dans les ténèbres à mourir d'asphyxie. Son ventre était noué tellement que son rêve lui semblait réel. Un sentiment de malaise la parcourait. Ses doigts tapotaient ses joues pour se reprendre effaçant par la même occasion les traces de ses larmes. Remettant son faux masque, personne ne verrait sa faiblesse. Se levant pour commencer la journée, elle se mit devant le miroir pour se maquiller tout en allumant une cigarette de ci bon matin. Du miroir, son teint était aussi cadavérique que les fantômes qui hantaient ce château. La fumée de sa cigarette lui rappelait ce fameux jour. Puis, elle prit une bouffée. Le rouge s'embrasa pour laisser un long moment de fumée sortir de sa bouche pour effacer son reflet du miroir. Un long soupir s'échappa de ses lèvres. Elle se rendait compte à quel point elle était pathétique et insignifiante. Une princesse qui fumait... C'était le genre de choses qui rendrait sa mère folle de rage. Cela lui donnerait une raison de plus pour se défouler sur elle. Finissant de se maquiller, elle écrasa sa cigarette telle une mouche méprisable. Elle jeta dans les toilettes le crime qu'elle venait de commettre. Se rinçant la bouche, finissant de se maquiller et de mettre sa somptueuse robe, elle se rendit dans un hôpital pour s'occuper des patients qui étaient coincés là-bas. Certains grands brûlés s'y trouvaient encore. Certains l'avaient insulté de choléra, de peste, voir d'autres maladies infectieuses très charmantes. Son sourire ne quittait pas les lèvres. Il fallait qu'elle fasse bonne figure. La seule question était de savoir pourquoi on ne l'aimait pas ? Devait-elle répondre aux crimes de son père ? *Reste calme* se répétait-elle intérieurement. *Tout se passera bien.* c'était comme ça qu'elle avançait.

La journée avait juste défilé. L'après-midi à la cour, elle apprit une rumeur sur le possible retour de cette femme qu'elle haïssait : Marianne. Il ne manquait plus que ça. L'impression que la vie s'acharnait sur elle depuis ces derniers mois. Elle avait juste envie de retourner dans son lit pour y hiberner. Si cela se trouve, ce n'était qu'une simple rumeur. Un rire crispé retentit. L'hystérie pouvait la frôler par moment. Il manquait plus que ça. Peut-être que Basile était au courant... Il serait le principal intéressé, non ? L'idée de le voir en fin de journée la rassurait soudainement plus. Mazarine se rendit à son rendez-vous avec lui. Se rendant dans sa demeure, c'était un bon moyen de sortir de son calvaire quotidien. Elle pouvait oublier quelques secondes qu'elle était une princesse. Son coeur espérait seulement qu'elle n'aurait pas à voir le père de Basile... Il devait la haïr... Elle le sentait. Il valait mieux qu'elle reste loin de cet homme. Une fois arrivée chez son fiancé, la jeune femme sonna à sa porte voulant encore apprécier ces petits moments. Normalement, ce n’était pas elle qui sonnait. On l'annonçait et on lui dévoilait le tapis rouge à son entrée. Mazarine avait horreur de ça.

À la vision du visage de son bien aimé lui ouvrant la porte, son sourire vint naturellement sur son visage de manière parfaite. Le bonheur pouvait être lu dans son regard. La transparence de ses sentiments n'était aucunement cachée pour l'instant. S'approchant de lui pour se blottir dans ses bras, elle y allait comme un boulet de canon. Il la rendait heureuse. Il ne savait même pas à quel point. Son angoisse disparaissait presque totalement. Son parfum l'enivrait totalement. Tout était si simple... Mazarine ne souhaitait pas se disputer avec lui. Si elle pouvait, elle lui donnerait le soleil. « Bonjour toi » disait-elle en le tutoyant. Il n’y avait personne pour lui dicter les bonnes manières. «Je suis contente de te voir. Tu as passé une agréable journée ? » Finissait-elle en lui embrassant la joue furtivement.
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