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✧ (Galaad) ≤ « Le serpent qui ne peut changer de peau, meurt. » ✧
par Drizella Deveraux, le Mar 10 Déc - 19:19

Drizella Deveraux

Message : 67
Arrivé en France : 04/10/2019
Nature du sang : (Sang pur) immaculée progéniture.

Statut Matrimonial : (Mariée le 09.09) à Aurèle Deveraux, alliance qui fait murmurer par la différence d'âge autant que par le choix de l'épouse.

Âge : (26 années) benjamine d'une fratrie décimée, jeunesse des traits.

Occupation : (Briseuse de sorts indépendante) pour quiconque est assez bien informé et possède quelque chose à offrir.

La particularité Magique : (Fourchelangue) fait fuir les intolérants, intrigue les intrépides.

Camp : (Aube rouge) carmin de vérités.

une soif de pouvoir & de chaos
une soif de pouvoir & de chaos
Drizella Deveraux
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Le serpent qui ne peut changer de peau, meurt.
« Je suis désolé Mademoiselle mais Monsieur Le Fay n’est pas disponible. » L’heure est indécente, semble-t-il. L’heure est inacceptable, apparemment. Mademoiselle, ça allait en devenir insultant. C’est qu’elle n’avait pas revu Galaad depuis son mariage, des noces durant lesquelles chacun avait sa raison personnelle de faire une moue désapprobatrice, on y avait perdu la mariée par quatre fois, on avait applaudit seulement par convention et on s’était offusqué à voix basse. Elle était trop jeune pour cet homme, Drizella. L’avait-on vendue ? On en avait raconté, ensuite. On disait dans tout Paris que la gosse avait été offerte à un sort peu enviable, à un sombre sorcier dont les épouses avaient la fâcheuse tendance à mourir. Elle s’était isolée, les rumeurs avaient enflées. La dame presque toujours vêtue de blanc s’était parée d’un pourpre insolent, au refus d’une mode qui basculait le décolleté vers l’arrière et raccourcissait les robes, elle en portait une relativement longue jouant de fluidité, cintrée juste au dessous de la poitrine. Pourpre, ça n’était pas une couleur jugée acceptable par le domestique, songe-t-elle. La porte se referme et le sourire en coin se dessine. A qui pensait-il avoir affaire ?

La baguette nacrée fait quelques tours habiles et au bout de quelques minutes, le loquet émet un clic caractéristiques. Amusement de courte durée, elle se glisse par la porte dissimulée sur le côté. Elle traverse les pièces rapidement, esquive les quelques elfes occupés à entretenir la demeure au style ma foi fort élégant. Une ou deux fois, elle s’arrête devant un objet qui attire son oeil avant de reprendre son avancée précise et calculée : ne pas se faire intercepter est essentiel.

Il est concentré. La lumière dans le bureau lui indique que Galaad a le nez dans une infâme paperasse dont rien ne paraît pouvoir le détourner. Elle s’appuie dans l’encadrement de la porte, les bras croisés et l’air mutin. « Je m’absente quatre mois et on me refuse déjà l’entrée telle une indésirable. » Le fourchelangue, souvent employé, très peu compris. Elle ne connaissait à vrai dire pas grand monde capable de converser avec elle dans ce qui est trop vite considéré comme une anomalie. Elle a l’air en forme, contrairement à ce qu’on raconte, elle a l’air plutôt heureuse, la mine n’est ni trop pâle ni affligée de tristesse. « Savez-vous que cet endroit est affreusement mal protégé ? » Facile à dire pour une sorcière qui déjoue les pièges de tombeaux antiques et brise les sorts comme d’autres jouent aux échecs. Il lui manquait. Avec lui, elle pouvait être elle-même, sans être jugée ou dévisagée. Avec lui, elle était normale, peut-être un peu originale par son attitude mais pas digne d’être jetée au bûcher. « Vous êtes toujours aussi charmant, même perdu dans un ennuyeux tas d’affaires à classer. » Charmant, un terme qu’elle n’aurait jamais employé auparavant. Elle avait été toute sa vie le cliché de la fourchelangue enfermée dans son incompréhension des relations sociales, à feindre des émotions pour ne pas être jugée, à imploser par instants, ne supportant plus la pression imposée par les autres. Sensible mais inapte à le traduire à autrui, pas dans des mots qu’ils auraient compris. Sensible jusqu’à l’effondrement, l’infernale fuite en avant à travers les voyages, d’abord pour échapper à Beauxbâtons puis à Paris et enfin à la France. Elle avait fini ses études avec brio mais dans la souffrance tacite. C’était comme ça. Elle ne serait ni mariée ni acceptée, autant être libre.

Et tout avait changé. Le tombeau ouvert avait fait s’étioler l’idéale lignée Saint-Germain. L’alliance d’or et de pierres noires orne l’annulaire mais l’évidence se trouve dans la longue chevelure brune, un bijou en forme de serpent s’entortillant sur le devant tel un serre-tête. Le paradoxe de la honte montrée, le paradoxe de celle qui expose ce qui la tourmente, ce qui la torture, fait mine d’assumer jusqu’au bout des ongles. « Charmant comme ton mâle ? » La tête du cobra glisse à la hauteur de l’imposant bureau, yeux jaunes détaillant avec insistance le visage de Galaad. « Il se défend. » Les séductions involontaires, la franchise problématique qui avait de quoi provoquer nombre de quiproquos. Les silences avec elle étaient aussi éloquents que les mots étaient glissants.

COULEUR DIALOGUE : # 3D5C41
FOURCHELANGUE : italique
(c) AMIANTE

✧ Re: (Galaad) ≤ « Le serpent qui ne peut changer de peau, meurt. » ✧
par Galaad Le Fay, le Mer 11 Déc - 18:32

Galaad Le Fay

Message : 19
Arrivé en France : 30/11/2019
Nature du sang : Personne n'en doute, du sang bleu coule dans tes veines. Tu te plais à le rappeler aux moins que rien, ta pureté fait ta fierté. Ta famille est représentée au Sénat, en gage de sa distinction.

Statut Matrimonial : Tu es depuis peu marié à la troisième héritière de la famille Kama. Mariage de convenance, il ne te vient pas à l'idée de l'aimer. Toi, tu veux juste un trophée à tes côtés pour redorer ton nom. Peu importe son âge ou son apparence, tu n'as aucune exigence. Une fois, tu connus l'amour véritable, et le rêve se transforma en grande désillusion. Les sentiments ne durent pas, tu le sais désormais.

Âge : Tu naquis le 25 août 1894, en pleine fête des moissons. Enfant de l'été, tu portes pourtant l'hiver dans ton cœur.

Occupation : Tu te voyais déjà œuvrer au Sénat auprès de ton oncle Arthur, mais il n'en fut rien. Tes aspirations professionnelles prirent un autre tournant, dans les pas de la justice tu avanças. Ton mauvais esprit se complut dans les missions attribuées aux huissiers. Personnages peu appréciés, oiseaux de mauvais augure, nombreux sont les préjugés associés à cette profession. Et toi, tu les entretiens à la perfection en te montrant cruellement compétent...

La particularité Magique : Petit, tu émis d'étranges sifflements et tu découvris plus-tard leur signification. L'hérédité te fit don de la langue des serpents, dialecte que tu revendiques avec fierté malgré les préjugés. Des sorciers l'associent à de vieilles superstitions, et toi tu prends plaisir à les conforter dans leurs idioties. Qu'ils te craignent, qu'ils se bouchent les oreilles, car le fourchelangue n'est pas un tabou au sein de ta famille.

Camp : L'Aube Pourpre.

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Galaad Le Fay
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Là où va le serpent, un dieu le précède

Où sont cachés les stigmates du pire quand la vie courante nous contraint chaque jour à renaître à la banalité écœurante et splendide ?

Dans la nuit noire parisienne, une lueur dansait à sa fenêtre. Alors que certains reposaient entre les bras de Morphée, un téméraire grattait le papier. Depuis son bureau prestigieux, Galaad luttait contre le sommeil, enchaînant actes de justice à la façon d’un ouvrier payé à la pièce. Lunettes posées sur son nez, aucun détail ne lui échappait. Il pourrait œuvrer ainsi jusqu’à l’aube, car le monde appartenait à ceux qui s’en donnaient la peine. Par moment, les pas de Francis dans le couloir ainsi que le chant des oiseaux nocturnes distrayaient son ouïe. Ce silence était appréciable dans une ville où la cohue régnait une fois le soleil levé. Les parisiens couraient après le temps et grouillaient comme des insectes dans les rues. Leur cadence infernale cognait encore contre ses tympans fatigués, telle un écho infini. Parfois, sa tête rencontrait le dossier de sa chaise, extenué par tant de témérité. Puis le devoir finissait par lui faire courber le dos, au-dessus d’une avalanche de feuillets. Une fois de plus, ses draps se languiraient de sa venue.

Quand l’inimaginable se présenta à sa porte,
Le retour d’une présumée morte.

« — Je m’absente quatre mois et on me refuse déjà l’entrée telle une indésirable. »

La bienséance voulait que tout invité soit escorté par un majordome. A l’évidence, la demoiselle avait sa propre vision des convenances. L’intéressé ne se braqua nullement, il n’était pas du genre à perdre son sang-froid. Puis, cette voix sifflante ne lui inspirait aucun danger imminent, elle sortait tout droit du passé. Et ses hypothèses trouvèrent confirmation en détaillant les traits rosis de Drizella. Elle n’avait rien d’une mourante, ses joues parfaitement rouges ainsi que son regard pétillant insufflaient une certaine vivacité. Toutefois, Galaad était surpris de la trouver là.

« — Savez-vous que cet endroit est affreusement mal protégé ?
J’en ferai part à ce cher Francis. Toujours aussi efficace à ce que je vois. Mais n’en voulez pas à ce brave homme, votre visage lui était inconnu jusqu’alors. »

Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait employé ce dialecte. Le fourchelangue n’était pas apprécié à sa juste valeur. La société, même magique, répudiait les différences, car elles faisaient offense. Lui s’amusait de telles inepties, persiflant volontiers ses détracteurs. Son personnage bien rodé ne craignait plus les préjugés. En revanche, il savait que la jeune femme vécut la situation différemment. Voilà pourquoi il s’étonnait d’une telle assurance. L’ornement dans ses cheveux avait de quoi attirer tous les égards…

« — Vous êtes toujours aussi charmant, même perdu dans un ennuyeux tas d’affaires à classer.
Et vous êtes plutôt pimpante pour une présumée mourante. Je suis heureux de vous voir en bonne santé. Mais entrez donc et prenez un siège, je serais curieux de connaître les secrets de votre absence en société. »

Un fin sourire acheva son air sérieux tandis qu’il désignait de sa main un fauteuil. Ses lunettes rejoignirent bientôt ses dossiers quand une autre voix se manifesta. Plus animale encore que la leur, la prononciation était intacte. Le secret d’une telle maîtrise ne tarda à jaillir sous son nez. Galaad ne craignait rien des reptiles, d’où son attitude relâchée en découvrant celui-ci. Un ami de Drizella, à en juger leur complicité. Un petit pouffement traversa ses lèvres alors que son regard s’accrochait à celui du curieux cobra.  

« — Je vois que vous êtes venue accompagnée.
Je serais curieux de voir ce qu’un cobra boit en bonne compagnie.
»

A ce moment précis, le majordome fit irruption dans la pièce. Il avait sûrement entendu les propos échangés, au point de s’inquiéter. En découvrant ce beau monde, il parut déconcerté. Son expression amusa beaucoup le maître des lieux qui s’empressa de le rassurer.

« — Ne faites pas cette tête Francis. J’ai l’honneur de vous présenter Mme. Drizella Deveraux, briseuse de sort émérite, ainsi que son ami… [il attendit d’obtenir son nom avant d’enchaîner] messire Raja. Pourriez-vous nous amener quelques rafraîchissements ? »

Le pauvre homme présenta ses excuses à la demoiselle dont le nom ne méritait l’accueil qu’il lui offrit plus tôt. Son regard glissa rapidement sur le reptile, un poil méfiant, puis il disparut derrière la porte sans un mot. Toujours aussi jovial, le breton vint prendre place sur l’un des sofas présents, prêt à engager la conversation.

« — Sentez-vous libre de prendre place là où vous le désirez, messire Raja. »

Cette présence saugrenue l’amusait beaucoup décidemment.
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✧ Re: (Galaad) ≤ « Le serpent qui ne peut changer de peau, meurt. » ✧
par Drizella Deveraux, le Mer 11 Déc - 23:18

Drizella Deveraux

Message : 67
Arrivé en France : 04/10/2019
Nature du sang : (Sang pur) immaculée progéniture.

Statut Matrimonial : (Mariée le 09.09) à Aurèle Deveraux, alliance qui fait murmurer par la différence d'âge autant que par le choix de l'épouse.

Âge : (26 années) benjamine d'une fratrie décimée, jeunesse des traits.

Occupation : (Briseuse de sorts indépendante) pour quiconque est assez bien informé et possède quelque chose à offrir.

La particularité Magique : (Fourchelangue) fait fuir les intolérants, intrigue les intrépides.

Camp : (Aube rouge) carmin de vérités.

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Drizella Deveraux
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Le serpent qui ne peut changer de peau, meurt.
Visage inconnu, en effet. Minois qui intéresse souvent bien moins que le nom qui s’y accroche, qui désormais plante les griffes jusqu’aux tréfonds du coeur. « Et vous êtes plutôt pimpante pour une présumée mourante. Je suis heureux de vous voir en bonne santé. Mais entrez donc et prenez un siège, je serais curieux de connaître les secrets de votre absence en société. » Mouvement. Elle obéit, prend place dans la pièce avec cette drôle de grâce qu’elle avait, un quelque chose qui n’était pas sans rappeler la fluidité des mouvements du rampant à ses côtés, en délicatesse. Elle pouvait être froideur et douceur en paradoxes, poupée bizarre. « Vous savez que j’aime autant la société que ce qu’elle m’apprécie. » Bien peu. Aurèle lui avait dit de se réjouir d’occuper les conversations de ceux dont la vie était trop morne et le quotidien fade, de mettre un peu de frisson dans leur existence ; elle avait beaucoup de mal à s’y résoudre, à accepter. Devenait-on avec le temps ce qu’on nous renvoyait ? « Je serais curieux de voir ce qu’un cobra boit en bonne compagnie. » « Le sang des impies. » Mauvaise blague d’un gardien de lieu sacré. Drizella lève les yeux au ciel mais ne peut s’empêcher d’être amusée par un trait d’esprit emprunté aux humains qu’il fréquentait désormais visiblement trop. Le Majordome interrompt le jeu du cobra qui tourne la tête en même temps que la sorcière. Elle serait tentée de faire remarquer son incompétence mais s’abstient par respect pour Galaad. Ne pas être trop dure, avait-il dit.

Briseuse de sorts émérite, ça la ferait presque rire, cela aussi, parce qu’elle n’en a pas réellement le titre, parce que le ministère serait trop intransigeant envers une femme. Une fourchelangue, qui plus est. Ne sont-ils pas tous aussi mauvais que les animaux du diable ? La plupart cachaient cet état de fait et la voilà à l’arborer en emblème au milieu des cheveux bruns, à parfois les porter en broche. Celui qu’elle portait ce soir-là était un cadeau de son époux qu’elle chérissait particulièrement, le premier véritable, comme une acceptation en simulacre de diadème. Raja glisse le long du dossier du fauteuil et s’installe au-dessus de Drizella, une partie de son long corps en contact avec l’une de ses épaules, les yeux inquisiteurs rivés sur Galaad. Il paraît extrêmement protecteur et ses trois mètres trente-six lui donnaient une allure relativement dangereuse. Il ne remercie pas. Il est trop fier pour cela. « Il est convenable. Tu comptes en avoir deux parce que l’autre est trop vieux ? » Le rire clair est réel, totalement sincère. Elle ne riait jamais franchement, elle n’avait jamais été une expansive, toujours très maladroite avec les conventions, à dire des choses taboues, à avoir des opinions, de l’indépendance mais une timidité verbale liée à sa peur de faire honte à son père qu’elle adorait, à sa mère qui ne méritait pas d’avoir plus honte d’elle encore - suppositions, balivernes d’enfant. « Je crois que vous lui plaisez. » Avec les Le Fay, tout était plus simple pourtant leur rang social ne devrait pas rendre les relations si familières. Le don les rendait déjà marginaux sur bien des points, elle ne s’était guère formalisée avec lui. Un peu plus avec Perceval, étrangement, sûrement parce qu’elle était plus âgée que lui. « Tu lui arracherais la tête avant la moindre conclusion. » « Sssss-certes. » Le vocabulaire de l’animal sous-entendait une complicité à la limite de la symbiose, aucun dans la nature ne jouait du verbe de la sorte.

« L’hôtel particulier des Deveraux à son charme. Plus de charme que Paris. La société toute entière a jugé toute ma vie qu’on ne pourrait pas me marier et, une fois fait, s’affole de ne plus me voir courir les tombeaux et les catacombes. Je trouve cela bien ironique, pas vous ? » Ca lui manquait. Déterrer des trésors, briser les secrets antiques. Tout était morne à ses yeux dans la ville lumière que le monde entier voulait visiter. Rien pour elle ne valait le Nil ou les terrains escarpés de Grèce. « Mon père a eu l’idée saugrenue de m’offrir une part de nos terres sur Reims en cadeau de mariage, me voilà bien forcée de réapparaître. » Reims, associée à leur titre. Reims, seule à y être née des quatre enfants Saint-Germains accouchés aux quatre coins des voyages. Son frère, survivant également, devait assumait l’autre partie de ce qui devait se diviser entre toute la fratrie. Beau bordel pour ceux nés si proches qu’ils se considéraient comme pratiquement jumeaux. Les derniers survivants. Les derniers venus au monde. « Je resterais volontiers auprès d’Aurèle si mon frère ne me faisait pas une scène démesurée devant les portes régulièrement. » Mariage choisi. Mariage de volonté. Mariage qu’on ne lui a pas imposé. Malgré tout, chacun se montre sceptique ou s’ancre dans le refus, voit d’un mauvais oeil les noires connaissances de la lignée dont elle a pris l’identité. Une briseuse de sorts indépendante mariée à un Deveraux, quelle drôle d’alliance. « Toujours à courir après les dettes des pauvres gens, Galaad ? »

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✧ Re: (Galaad) ≤ « Le serpent qui ne peut changer de peau, meurt. » ✧
par Galaad Le Fay, le Lun 20 Jan - 14:42

Galaad Le Fay

Message : 19
Arrivé en France : 30/11/2019
Nature du sang : Personne n'en doute, du sang bleu coule dans tes veines. Tu te plais à le rappeler aux moins que rien, ta pureté fait ta fierté. Ta famille est représentée au Sénat, en gage de sa distinction.

Statut Matrimonial : Tu es depuis peu marié à la troisième héritière de la famille Kama. Mariage de convenance, il ne te vient pas à l'idée de l'aimer. Toi, tu veux juste un trophée à tes côtés pour redorer ton nom. Peu importe son âge ou son apparence, tu n'as aucune exigence. Une fois, tu connus l'amour véritable, et le rêve se transforma en grande désillusion. Les sentiments ne durent pas, tu le sais désormais.

Âge : Tu naquis le 25 août 1894, en pleine fête des moissons. Enfant de l'été, tu portes pourtant l'hiver dans ton cœur.

Occupation : Tu te voyais déjà œuvrer au Sénat auprès de ton oncle Arthur, mais il n'en fut rien. Tes aspirations professionnelles prirent un autre tournant, dans les pas de la justice tu avanças. Ton mauvais esprit se complut dans les missions attribuées aux huissiers. Personnages peu appréciés, oiseaux de mauvais augure, nombreux sont les préjugés associés à cette profession. Et toi, tu les entretiens à la perfection en te montrant cruellement compétent...

La particularité Magique : Petit, tu émis d'étranges sifflements et tu découvris plus-tard leur signification. L'hérédité te fit don de la langue des serpents, dialecte que tu revendiques avec fierté malgré les préjugés. Des sorciers l'associent à de vieilles superstitions, et toi tu prends plaisir à les conforter dans leurs idioties. Qu'ils te craignent, qu'ils se bouchent les oreilles, car le fourchelangue n'est pas un tabou au sein de ta famille.

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Galaad Le Fay
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Là où va le serpent, un dieu le précède

La société n’était jamais tendre avec les étrangetés – soit ceux qui ne se conformaient à tous ses codes étriqués. Galaad prêchait volontiers la libération des mœurs, l’ouverture des esprits – mais le moment semblait malvenu. Le breton s’amusait de ces choses saugrenues que la haute répudiait, à l’image de ce boa particulièrement sarcastique. Il eut un sourire amusé quand ce dernier le qualifia de « convenable » en tant que partenaire. Un serpent n’avait pas sa langue dans sa poche, et ne reconnaissait aucun tabou visiblement.

« — Je crois que vous lui plaisez.
Et il m’en voit ravi. Sa compagnie est plus appréciable que celle de tous ces bourgeois coincés dont l’humour leur fait gravement défaut. »

Et il ne plaisantait pas à moitié – tout comme son invité rampant particulièrement protecteur avec Drizella. Toutefois, cela faisait plaisir de la voir épanouie. Ce mariage n’était peut-être pas une mauvaise chose, les convenances ne rimaient pas toujours avec souffrance. Galaad écouta avec attention le récit de sa nouvelle vie, véritablement curieux à ce sujet. Ils furent brièvement interrompus par le retour du majordome, armé cette fois d’une carafe de vin rouge et de verres à pied. L’homme tentait d’ignorer la présence du serpent, quelque peu gêné par son regard fixe. Ce détail n’échappa guère au propriétaire des lieux.

« —
Je vais m’occuper du service Francis. Allez donc vous reposer.
— Bien, monsieur. »

En temps normal, il aurait insisté pour veiller. Le personnel était fidèle à ses fonctions, et ce, en n’importe quelle circonstance. Mais cette fois, il avait trouvé une bonne raison pour taire sa fierté. Une fois la porte claquée, le breton entreprit de servir son invitée avec une habilité coutumière. Amateur de grands crus, il disposait d’une cave particulièrement garnie – eh oui, il partageait quelques attraits avec ses riches amis sans intérêt.

« —
Il est clair que vous avez démenti bon nombre d’aprioris. Je suis même heureux que vous ayez trouvé chaussure à votre pied. La société devra trouver un autre os à ronger. D’ailleurs, il se pourrait même que j’en paye les frais dans un avenir proche. »

L’intéressé demeura vague à la suite de cette insinuation. Il répondait en partie à sa dernière question. Ses obligations professionnelles l’intéressaient moins que le contrat trônant sur son bureau – soit celui convenu avec la famille Kama. Il se trouvait aux prémices d’une petite révolution dont les contours se dessinaient progressivement. Il tendit un verre à la jeune femme avant de s’asseoir à nouveau, muni d’un sourire énigmatique.

« —
Vous avez devant vous un autre fou prêt à rejoindre l’autel. Et soyez-en assurée, ce mariage alimentera bon nombre de préjugés. De quoi vous assurer une relative tranquillité. Vous pourriez chanter la marseillaise en fourchelangue que personne n’y prêterait intérêt. Et pour satisfaire votre curiosité, je vais même vous dévoiler l’identité de la future mariée. Il s’agit de Perséphone Kama. Je crois que vous êtes la mieux placée pour ne pas juger le déséquilibre inspiré par cette union. »
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