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✧ le bord des larmes (marianne) ✧
par Marianne Hermé, le Lun 7 Oct - 22:46
Se promène dans les Rues de Paname
Marianne Hermé
MarianneHermé
s'éloigner un peu du bord des larmes
Nom ✧ Elle porte tout simplement le nom de ses parents, les HERMÉ. Un nom qui en fait rêver plus d’un, que ce soit à cause de leur richesse, leurs talents d’hôtes ou de chefs distingués.
Prénom✧ Ses parents ont creusé l'arbre généalogique pour offrir à leur petite dernière le prénom de MARIANNE. Elle n’a pas de surnom bien qu’elle ait toujours jalousé ceux qui avaient la chance d’en avoir, possède aussi le prénom d’EZILDA que seuls ses grand-parents prononcent lorsqu’elle ose sortir de ce qu’ils appellent le droit chemin.
Naissance ✧ Elle a vu le jour comme beaucoup d’enfants sorciers à l’HÔTEL DIEU aux côtés de sa soeur jumelle, plus pressée qu’elle de voir le monde et née quelques minutes avant elle. Née en plein passage d'une année à l'autre, elle a poussé son premier cri le PREMIER JANVIER 1907 à minuit dix. Comme un bon présage pour la nouvelle année.
Nature du Sang✧ Son père a bien manqué de salir la réputation des Hermé en se mariant avec une Grimm. Pourtant, sa mère avait le SANG PUR, suffisamment pour que ses grand-parents acceptent cette union originale. Peu de temps après, ce sont deux jumelles au sang tout aussi immaculé qui ont vu le jour.
Statut Matrimonial ✧ Longtemps en couple avec son premier et unique amour, Marianne se voyait la bague au doigt d’ici ses vingt-quatre ans au plus tard. Ce n’est pourtant pas le cas : larguée comme une malpropre par celui qu’elle aimait plus que tout, la voilà CÉLIBATAIRE à un âge où les unions sont déjà normalement mises en route. Et cela a beau faire un an, elle n’arrive pas à passer à autre chose. Le coeur en vrac.
Occupation✧ Marianne n’a jamais su choisir entre la danse classique et l’amour des lettres, le besoin de mettre sa pierre à l’édifice du monde sorcier. Tiraillée entre ses deux passions, elle a fait le choix de ne pas en faire. DANSEUSE CLASSIQUE, elle passe la majorité de son temps libre sur les planches de l’opéra garnier, presque toutes ses soirées aussi. Enfilant ses chaussons dès que sa journée au CRI DE LA GRENOUILLE se termine. Car JOURNALISTE pour la rubrique reportage et investigation, elle écrit depuis peu officiellement après des années d’assistance à son supérieur. C’est une promotion récente qu’il vient de lui offrir, non sans quelques idées derrière la tête.
Epouvantard✧ Depuis le naufrage du TITANIC, Marianne est terrifiée par les étendues d’eau. Piscine, lac, fleuve, océan, mer, rivière qu’importe. Elle se retrouve tétanisée. C’est donc naturellement que son épouvantard prend la forme du bateau qui a fait naître sa phobie.
Patronus✧ Il s’agit tout simplement d’un CYGNE et elle en a toujours été très fière, faisant rapidement le lien entre l’un de ses passions et l’oiseau gracieux. Le souvenir qu'elle utilise n'a jamais existé et est le fruit de son imagination : elle se voit dans son salon, entourée de ses deux parents et de Marcelline, en pleine conversation entre rires et arguments. Une chose à laquelle elle n'aura jamais droit mais qui nourrit son patronus plus que de mesure.
Amortentia✧ Les odeurs les plus fortes de son amortentia ont toujours été les suivantes : celle du VIEUX BOIS DE L’OPÉRA, de la CANNELLE QUE SON PÈRE UTILISE, des PAVÉS BRÛLANTS RINCÉS par une pluie soudaine en été, celle du CUIR USÉ DE SON ÉQUIPEMENT DE QUIDDITCH et le PARFUM DE SON EX-FIANCÉ, cette odeur particulière du creux de sa nuque : elle ne parvient pas à se séparer de ces deux dernières odeurs.
Baguette Magique✧ Sa baguette n'a rien d'extraordinaire, mais cache une force profonde. Elle est en BOIS DE CHÊNE, fait VINGT-SIX CENTIMÈTRES et est TRÈS RIGIDE. Elle contient enfin une PLUME DE PHOENIX en son sein. De l'extérieur, le bois est d'un brun très foncé et des feuilles de chêne décorent le manche avant de disparaître progressivement le long de la baguette. C'est une baguette humble, qu'on sous-estime de par la simplicité de sa confection : mais parfois, c'est dans la simplicité que sont forgés les plus grands sorciers.
Particularité Magique✧ Marianne vit moyennement bien son don de VOYANCE. Quand il a été découvert qu'elle était doté de voyance, sa famille a tout de suite engagé un sorcier voyant pour la guider dans son utilisation. Elle n'a pas vraiment de problème pour maîtriser ce don car elle a été prise en charge très jeune et très rapidement pour lui éviter l'enfer des voyants ne pouvant toucher rien ni personne sous peine d'en subir des visions. Ni exploitée, ni rejetée, les Hermé n'ont jamais fait de sa condition un secret ou un business et lui ont appris à être fière de cette particularité. De sa différence. Son don est loin de la perfection, elle a par exemple toujours besoin d'un contact avec un sorcier pour lire son présent ou son avenir (physique ou un objet lui appartenant), n'a jamais réussi à voir son propre futur, ou son propre passé, et il lui arrive de ne pas parvenir à maîtriser l’arrivée d’une vision en journée. La nuit, elle est toujours sujette à des rêves qui n’en sont pas, des cauchemars qu’elle sait être des visions nocturnes.
ENLEVER LES MENTIONS INUTILES Citoyens
Que pensez vous des moldus, et du fait que vous soyez obligés de vous cacher d'eux au quotidien ? ✧ Marianne vous dirait “PAS GRAND CHOSE”. Les moldus n’ont jamais attiré son attention plus que cela et cacher ses pouvoirs lui semble si naturel que ne pas le faire lui paraît… inconcevable. Parce que les moldus sont… fragiles dans un sens (et un seul seulement), dirait-elle. Après tout, ils vivent sans magie et la moindre expérience magique semble les rendre fous. Pour autant, elle ne les sous-estime pas pour avoir vu ce dont ils étaient capables pendant la guerre grâce ou à cause de son père. Marianne aime le monde tel qu’il est, et ne voit pas pourquoi ils devraient en changer. Il fonctionne très bien ainsi, non ?
Grindelwald, ce nom fait la une des journaux sorciers mondiaux, quelle est votre position vis à vis de cet homme ? ✧ Marianne tente de rester NEUTRE vis-à-vis de sa profession : quelle journaliste serait-elle si elle prenait vivement partie pour les visions politique d’un homme ou d’un autre ? Pourtant, c’est dur au fond alors elle ne reste neutre qu’officiellement. Officieusement, ce type l’inquiète avec ses grandes idées qui se veulent révolutionnaires mais qui lui semblent tellement… irréalisables. Il l’inquiète avec la facilité qu’il possède afin de rallier des sorciers à sa cause. Plus encore quand son visage, elle se souvient de l’avoir clairement vu dans une de ses premières visions de sa jeunesse. Une vision dont elle ne fait pas encore sens pour le moment seulement.
Pseudo✧ Jean-michel pasdeselfcontrol.
Age✧ 24 ans.
Comment as-tu trouvé le forum ?✧ Illégalité totale.
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✧ Re: le bord des larmes (marianne) ✧
par Marianne Hermé, le Lun 7 Oct - 22:46
Se promène dans les Rues de Paname
Marianne Hermé
La find'une ère
Perdue dans ses songes et ceux des autres
Avant ouverture forum:
(Naissance) 1907 - Naissance de Marianne et Marcelline, les deux jumelles Hermé, elles sont le fruit d’une union mal vue de la part des deux familles des conjoints jugés trop jeunes. Mariés avant même de sortir de Beauxbâtons dans le plus grand des secrets, comme un pied de nez à leurs familles trop étouffantes, Pierrette Grimm et Camille Hermé se fichent bien de se mettre leurs familles à dos. L’un conserve l’affection de sa famille à la naissance des jumelles, mais l’autre, Pierrette, s’attire les foudres de la sienne. Sa mère, folle de rage, maudit sa fille et sa descendance dans un excès de rage, les condamnant toutes trois à périr dans les flots tôt ou tard. Les parents Grimm n’adresseront plus jamais la parole à leur fille, déchue et effacée de l’arbre généalogique pour avoir marié un homme de bonne famille, un sorcier riche de la haute société. Pour avoir enfanté malgré les avertissements de ses géniteurs. Pour avoir voulu vivre à sa façon plutôt qu’à la leur.
(5 ans) 1912 - Si tout le monde est bien heureux d’emprunter le Titanic direction New-York, Marianne en est terrifiée. L’enfant tente à plusieurs reprises d’exprimer ses inquiétudes à ses parents, mais son jeune âge l’empêche d’être prise au sérieux et ses parents sont bien trop heureux de partir s’installer dans la grande pomme. Ses cauchemars ne sont pourtant pas de simples terreurs nocturnes mais des visions, son don de voyance ainsi que ses aptitudes magiques se déclenchant pour cette raison : Marcelline dort paisiblement elle, et partage l’enthousiasme des parents. Lors du naufrage du Titanic, Marcelline et Maman perdent la vie, Marianne manque de se noyer mais Camille la sauve des flots. Après de longs mois à New-York, Camille décide de rentrer en France non sans prendre un nouveau paquebot. Malgré les bercements de son père pour apaiser son angoisse, l’enfant arrivera bien mal en point en France. Sofia et Ernest décideront alors d’héberger Camille et Marianne pour prendre soin d’eux à leur retour, son père incapable d’assurer son rôle dans ces conditions. Lorsque la mère de Pierrette apprend le décès de sa fille, et de l’une de ses petites filles, sa colère folle se teinte d’une amertume sans nom. Sa malédiction n’avait donc pas fonctionnée. Pas totalement. La faute à cet Hermé qui ne cessait de se mettre sur son chemin. Perdant la raison, elle décide de maudire le dernier bout de Pierrette qui respire encore. Marianne, lorsqu’elle se mariera et ne sera plus sous la responsabilité de ce père trop présent, rencontrera le même destin que sa mère et sa soeur et périra dans les flots. Pierrette serait alors définitivement lavée de cet union et de ses conséquences.
(6 ans) 1913 - Après un an de mutisme lié au traumatisme, Sofia et Ernest Hermé décident d’inscrire Marianne à des cours de danse avec d’autres sorcières de son âge dans l’espoir que l’enfant s’ouvre, elle qui est devenue si muette depuis son retour. Mais ça n’est que lorsqu’elle fait la connaissance de Pimprenelle Deveraux, voisine des Hermé sur l’Île de la cité qu’à son contact elle retrouve des couleurs et redevient sociable. Malheureusement, une violente dispute entre son père et sa grand-mère propulsera Marianne dans de nouveaux appartements : ceux de son paternel. Quittant tous deux la maison familiale, Marianne n’en perd pour autant pas le contact avec son amie qu’elle continue de voir. Il lui faudra beaucoup d’efforts pour s’adapter à cette nouvelle maison sans trace de sa mère, de sa soeur, de leur passage. L’enfant réclame les bras de sa grand-mère, les genoux de son grand-père, dort peu et mal à nouveau. Mais le changement fait place à la routine, un nouvel équilibre se forme, de nouvelles habitudes aussi comme ce noeud dans les cheveux que son père lui accroche chaque jour sans faute.
(7 ans) 1914 - L’Europe est soudainement ravagée par la guerre et son père s’y engage. Marianne change à nouveau de maison, sans trop comprendre pourquoi et vit maintenant complètement chez ses grand-parents. Son père lui manque, ses nuits sont mouvementées par des rêves qui n’en sont pas : des visions de son père au front. Père à qui elle refuse d’abord de répondre lorsqu’elle reçoit ponctuellement une lettre de sa part, blessée qu’il l’ait ainsi abandonnée, mais à qui elle finit par écrire chaque soir. Ses lettres sont pleines de fautes, dégoulinent de naïveté d’enfant, elle dessine parfois dans un coin lorsque ses petits mots tordus ne prennent pas toute la place sur le papier. Mais c’est son moyen à elle d’avoir l’impression d’avoir son père à ses côtés en tout temps. Elle lui raconte ses journées, ses disputes avec Sofia, les drôles histoires d’Ernest. Ce sont d’ailleurs eux qui finissent par se rendre compte du don de Marianne, trop jeune pour mettre les bons mots sur ce qui lui arrive. Ils lui payent tout de suite un professeur de voyance pour la guider et l’empêcher de prendre le chemin funeste de la majorité des voyants.
(8 ans) 1915 - En étant retournée chez ses grand-parents, Marianne retrouve son amie de toujours Pimprenelle avec qui elle passe le plus clair de son temps lorsqu’elle n’assiste pas à ses cours de danse. Cours pour lesquels elle devient trop grande. Ses grand-parents l’inscrivent alors aux cours de danse classique de l’Opéra Garnier avec les sorcières de son âge. C’est le début d’une passion, d’une vraie révélation. Marianne, lorsqu’elle ne joue pas avec Pimprenelle et son frère Roland, s’entraîne sans regarder les heures passées. On ne compte plus le nombre de fois où Sofia a dû la border dans son justaucorps : et son père, encore au front, reçoit de plus jolies lettres. Des photos d’elle prises par sa grand-mère, l’enfant insistant pour montrer à son père le nouveau pas de danse maîtrisé. Réveillée en pleine nuit par la mort de son oncle, Alphonse, dont elle voit les moindres détails, Marianne passera quelques jours à l’Hôtel Dieu sous calmants, incapable de dormir et en proie à de violentes crises d’angoisse lorsqu’elle est éveillée. Implorant dans ses moments de conscience à son père de revenir.
(10 ans) 1917 - Son oncle Georges perd la vie sur le front dans un hôpital moldu. Cette fois-ci, pas de passage à l’Hôtel Dieu pour la petite sorcière mais de longs pleurs dans les bras de son grand-père, s’imaginant à la place ceux de son père. Terrifiée à l’idée de perdre Camille sur le front à son tour et las d’assister aux enterrements de ses proches, c’est une année difficile pour Marianne qui trouve refuge chez ses cousins Grimm quelques mois. Ses grand-parents décident d’offrir à Marianne un changement de décor qu’ils espèrent l’aideront à se remettre de ses émotions. Elle y trouve une ambiance familiale à laquelle elle n’a jamais eu droit et reprend des couleurs au contact de Félix, son meilleur ami de toujours et de Toulouse qu’elle suit à la trace.
(11 ans) 1918 - Mois de septembre. Rentrée des classes à Beauxbâtons, son père est encore absent même si elle lui envoie des lettres tous les jours. Attendre les calèches volantes au milieu des parents d’autres enfants la met mal à l’aise mais elle est bien heureuse de voir Pimprenelle et Roland arriver quelques minutes après elle. Durant le mois de novembre, son père rentre de la guerre, mais pas ses oncles dont les décès lui ont été révélé un à un dans des visions cauchemardesques. Camille a changé, Marianne -quand elle rentre pour les vacances- essaie de son mieux de l’aider mais ne sait pas trop quoi faire à son âge. Triste de le voir ainsi, elle se contente d’être là pour son père, de se concentrer sur ses études, d’être une enfant sage, gentille, et de lui causer le moins de soucis. Mais le père à qui elle refusait d’écrire en 1914 est loin d’être celui rentré en 1918.
(12 ans) 1919 - Elle rencontre Basile de Morangiès par le biais de Pimprenelle et son frère, Roland. Ils deviennent rapidement amis, tous deux dans la même maison et année. Cette rencontre n’est pas suffisante pour lui faire oublier les problèmes auxquels elle est confrontée lorsqu’elle rentre chez elle. Son père est toujours l’ombre de celui qu’il était et lorsque celui-ci lui présente une dame un jour, Marianne voit rouge et fond en larmes. Il essaye de remplacer Maman qu’elle se dit, comme une enfant. Et bientôt il me remplacera moi, suit dans sa réflexion. Infecte avec la jeune femme, refusant de parler à son père des jours durant après une (première) violente dispute, la prétendante finit par être écourtée par son père. Marianne en est bien heureuse, sans comprendre qu’elle venait de voler à son père une chance de tourner la page. Elle, n’est tout simplement pas prête au changement après une vie trop instable jusqu’ici.
(15 ans) 1922 - Basile et Marianne commencent à sortir ensemble. La même année, Marianne intègre le corps de ballet sorcier de l’Opéra Garnier plus tôt que d’ordinaire : lorsqu’elle n’est pas à Beauxbâtons, elle est à l’Opéra, parce qu’à la maison ce n’est pas un père qui l’attend mais une épave. L’alcool comme remède à la guerre, Camille sombre malgré les efforts des siens pour le garder la tête hors de l’eau. Marianne peut compter sur Basile pour l'épauler à qui elle partage tout, ainsi que sur Pimprenelle son amie de toujours qui la soutient et lui permet parfois de venir chez elle à la place. C'est avant tout grâce à ses amis qu'elle parvient à garder la tête hors de l'eau, rongée par ses inquiétudes pour son père, se tuant à la tâche à l'Opéra pour penser à autre chose. Perdue, mais soutenue.
(16 ans) 1923 - Sofia, la grand-mère de Marianne, reçoit un beau matin une lettre étrange écrite à l’encre noire et dont les mots se tordent en fin de phrase. Signée sobrement par la matriarche Grimm, elle ne s’attend absolument pas à son contenu et en tombe plutôt littéralement. Ernest, alarmé par la chute de sa femme, a accouru vers elle pour l’aider à se relever mais a fini lui aussi le genou à terre. Une malédiction. Voilà pourquoi leur famille avait perdu les leurs il y a de cela un peu plus de dix ans. Voilà pourquoi leur fils avait presque péri dans les flots. Voilà pourquoi ils allaient tôt ou tard perdre leur unique petite fille. La mère de Pierrette, sur son lit de mort, avait souhaité se laver la conscience et pour ce faire la sorcière avait décidé d’envoyer une lettre à sa belle famille. En quelques lignes, tout avait été dit. De la malédiction qui n’avait fonctionné qu’à moitié le soir du naufrage du Titanic, à celle qu’elle avait jeté sur Marianne pour finir le travail là où Camille s’était malgré lui interposé. Elle regrettait, disait-elle. Avec le recul elle s’était rendu compte de son erreur et aurait réécrit l’histoire si cela le lui avait été permis. Cette lettre c’était sa façon à elle de demander pardon, mais quand Sofia s’était précipité chez les Grimm le jour-même il avait été trop tard. La sorcière était morte, et la malédiction qui pesait sur Marianne toujours d’actualité. Décédée sans l’avoir levée, la Grimm avait condamné la jeune sorcière. Sofia et Ernest décidèrent de ne rien dire au père de l’enfant, encore trop fragile pour pouvoir gérer ce genre de situation. La malédiction serait leur secret, et Marianne étant encore trop jeune pour se fiancer, ils avaient le temps de trouver une situation.
(17 ans) 1924 - Marianne devient coryphé pour l’Opéra Garnier, gravissant doucement les échelons sans faire de bruit. Son père est fier mais vient rarement à ses représentations, pas vraiment en état de le faire la majorité du temps. Les strangulots du lac de Beauxbâtons manquent de la noyer une après-midi d’été alors qu’elle s’était assise au bord de celui-ci, incapable de rejoindre ses amis car terrifiée à l’idée d’entrer dans l’eau. Tirée à l’intérieur, ce sont ses camarades qui viennent à son secours. Basile le premier, Marianne se serait sans doute noyée sans son intervention. Et de l’autre côté de la France, dans le confort de leur demeure, Sofia et Ernest tentent pour la première fois de rompre la malédiction de la sorcière, sûrs de leur coup après un an passé à glaner des informations ça et là. Mais à la place ils provoquent un drame dont ils n’ont vent que quelques heures plus tard après qu’un hiboux de Beauxbâtons ne leur fasse venir la nouvelle. Marianne a manqué de se noyer dans le lac de l'école, sauvée par Basile au dernier moment.
(18 ans) 1925 - À sa sortie de Beauxbâtons avec les félicitations, Marianne rentre dans la rédaction du Cri de la Grenouille, comme assistante dans la rubrique investigation. Basile et elle sont toujours amoureux. Tout va pour le mieux. Elle trouve même un moyen de continuer la danse tout en travaillant à côté, incapable d’arrêter l’une de ses passions pour se concentrer d’avantage sur l’autre. Basile de son côté entre dans l’équipe de Quidditch de Paris et Marianne quand elle ne s’entraîne pas ou ne travaille pas, elle assiste à ses entraînements à lui et ses rencontres. Toujours présente, parfois lorsqu’il fait beau elle s’entraîne même à côté dans les gradins ou au sol. Rien ne semble pouvoir froisser leur routine. Pourtant chez les Hermé, on fait en sorte de lui cacher un terrible secret : son père, à bout, a souhaité s’ôter la vie sans succès.
(19 ans) 1926 - Marianne devient sujet pour l’Opéra Garnier. Elle est fière, elle est heureuse, elle fête ça avec ses proches, sa famille, Basile. Tout semble lui sourire.
(20 ans) 1927 - La mère de Pimprenelle perd la vie dans un drame qui manque de lui arracher la sorcière également. Marianne accompagne sa meilleure amie dans son deuil et tente d’être le soutien dont elle a besoin. Camille redevient clean, plus de dix ans après avoir sombré : il a manqué une bonne partie de sa vie mais Marianne ne lui en veut pas. Elle est heureuse d'avoir un père à nouveau.
(21 ans) 1928 - Pimprenelle part à la Nouvelle Orléans, Marianne la rejoint dès qu’elle peut prendre une semaine de congés et le fera jusqu’à son retour à Paris deux ans plus tard. La même année, Marianne est promue première danseuse à l’Opéra Garnier pour le plus grand plaisir de ses grand-parents.
(22 ans) 1929 - Mois de Décembre. Basile demande le jour en mariage Marianne le jour de noël et sans surprise elle accepte, après avoir attendu ce jour depuis leurs débuts. Mais son bonheur durera peu de temps, car Basile rompt brutalement avec elle quelques jours plus tard. Marianne, désemparée, le coeur brisé, part deux semaines à la Nouvelle Orléans en compagnie de Pimprenelle pour s’en remettre. Là bas, un kelpie manque de la noyer dans le bayou et les deux semaines se transforment en un mois le temps de s'en remettre.
(23 ans) 1930 - Mois de mars. Inondations meurtrières en France, Marianne manque à nouveau de se noyer en déplacement dans le Sud-Ouest de la France pour le Cri de la Grenouille et restera quelques jours alitée à l’Hôtel Dieu. C'est Sofia qui tente une nouvelle fois de briser la malédiction, en vain. Camille se fait un sang d'encre pour sa fille qui n'a de cesse de frôler la mort proche de l'eau.
(23 ans) 1930 - Durant l’été, son cousin Toulouse Grimm épouse Séraphine De Morangiès. Si les voir amoureux et heureux ravie Marianne, l'invitation au mariage des deux familles lui fend un peu le coeur. Basile sera présent, forcément, et ce qui aurait dû être une fête à l'amour se transforme en réel enfer pour la sorcière quand son ex-fiancé arrive en compagnie d'une autre à la cérémonie. Mazarine, bien évidemment. Marianne manque presque de partir mais reste par bienséance, l'estomac noué et les larmes au fond de la gorge. Heureusement, Félix est présent et tente de lui changer les idées mais revoir Basile, avec quelqu'un d'autre qui plus est, réouvre des plaies encore trop fraiches.
(23 ans) 1930 - Mois d’août. Bénédicte, la soeur jumelle de Basile et amie de Marianne décède, cette dernière assiste à l’enterrement de la sorcière dont elle était évidemment proche. Elle essaie de tendre la main à Basile dans ce moment difficile mais dans un excès de colère et de chagrin il la rejette à nouveau. C’est la dernière fois qu’ils s’adressent la parole. Basile arrête le Quidditch par sécurité. Il tente de se suicider mais Marianne ne le sait pas.
(23 ans) 1930 - Mois d’octobre. D’assistante, elle passe à journaliste d’investigation officiellement, c'est le rédacteur en chef lui-même qui lui offre une promotion. Heureuse comme un pape, elle redescend vite sur terre quand le journaliste en face d’elle dans la rédaction change de place pour accueillir un nouveau venu dans l’équipe sportive : nul autre que Basile de Morangiès.
Octobre 1930
1 OCTOBRE 1930 -lien rp Marianne apprend que Basile travaille à présent au Cri de la Grenouille. Après sa première journée, elle rentre en larmes chez elle et est réconfortée par son père.
13 OCTOBRE 1930 -lien rp Marianne retrouve Pimprenelle pour leur thé habituel. Elle y apprend que Pimprenelle va se marier avec son cousin, Balzac Chastel.
14 ET 15 OCTOBRE 1930 -lien rp Marianne et Basile partent deux jours à Marseille pour couvrir une rencontre sportive et creuser un sujet d'investigation. Elle a une vision au moment d'embarquer dans le train et voit Basile tenter de se suicider sans savoir qu'il s'agit du passé.
20 OCTOBRE 1930 -lien rp Marianne a une vision de Sébastien, complètement fou, alors qu'elle se trouvait avec Pimprenelle dans sa chambre. Sébastien qui la surveillait à travers le miroir panique quand il la voit partir pour le rejoindre. Il décidera de lui trafiquer la mémoire pour qu'elle oublie cette horrible vision et part de lui, se rendant compte qu'il est possible de véritablement modeler Marianne. Marquant un nouveau tournant dans ce dont il est capable pour la manipuler.
1ER NOVEMBRE 1930 - Event, Tri Nox Samoni.
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✧ Re: le bord des larmes (marianne) ✧
par Marianne Hermé, le Sam 12 Oct - 18:52
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pour le meilleur et pour le pire
Basile de Morangiès le seul, l'unique, le bourreau
Camille Hermé le père
Pimprenelle Deveraux la meilleure amie
Félix Grimm le cousin, le meilleur ami
Toulouse Grimm le cousin, le frère
Séraphine Grimm la presque soeur
Jules De Nicolay le collègue, l'ami
Raphaele Machiavelli le patron, la gêne
Charlotte De Nicolay la voyante, l'amie proche
Mazarine Le Fay la jalousie, la haine
Perceval Le Fay la méfiance
Sébastien De Feuardent l'ami proche, l'obsession
Balzac Chastel le cousin
Corneille Chastel le cousin
Giselda Chastel la cousine, la méfiance
Gustave Bernhardt le commis de son père
Drizella Deveraux la cousine
Roland Deveraux l'ami lointain
Morgane Saint-Germain la tante
Palmyre Fronsac la vendeuse de fleurs
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✧ Re: le bord des larmes (marianne) ✧
par Marianne Hermé, le Lun 20 Jan - 23:36
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