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✧ (Drizenelle) ≤ Le sort des femmes. ✧
par Drizella Deveraux, le Lun 2 Déc - 15:48

Drizella Deveraux

Message : 67
Arrivé en France : 04/10/2019
Nature du sang : (Sang pur) immaculée progéniture.

Statut Matrimonial : (Mariée le 09.09) à Aurèle Deveraux, alliance qui fait murmurer par la différence d'âge autant que par le choix de l'épouse.

Âge : (26 années) benjamine d'une fratrie décimée, jeunesse des traits.

Occupation : (Briseuse de sorts indépendante) pour quiconque est assez bien informé et possède quelque chose à offrir.

La particularité Magique : (Fourchelangue) fait fuir les intolérants, intrigue les intrépides.

Camp : (Aube rouge) carmin de vérités.

une soif de pouvoir & de chaos
une soif de pouvoir & de chaos
Drizella Deveraux
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Le sort des femmes.
Teintes prunes, la robe est élégante quoiqu’arborant obstinément le décolleté sur le devant couvert d’un voile transparent délicatement ouvragé de formes vipérines. De retour de Reims, l’épouse donne enfin l’impression d’être chez elle, quoique les circonstances de sa réapparition ne furent pas bien heureuses : le décès prématuré de Cléophée. Aurèle avait semblé fou de rage, le soir des funérailles, s’était esquivé du dîner traditionnel au cours duquel il était d’usage de venir réconforter les familles. Drizella ne l’avait que trop vécu avec ses deux soeurs aînées, s’était éloignée pour s’occuper du repas et n’avait pour ainsi dire quasiment pas ouvert la bouche, froidement taciturne. Elle semble aller mieux, passe dans le salon où elle prend le temps d’offrir une caresse à Méphistophélès, installé sur un coussin de velours neuf qu’elle lui avait acheté, espérant sans doute atténuer l’absence de Pimprenelle. « Pourquoi je devrais être un sac à main et lui pas des pantoufles ? » Raja glisse sur le sol, suit ses pas avec détermination. « Un sac à main a toujours été plus chic que des pantoufles, sois flatté. » Il ignore ce que ‘flatter’ signifie, siffle d’une forme de contrariété sans pour autant se détacher de son chemin.

Elle s’installe à la table dans l’angle de la vaste pièce, séparée du piano par une grande porte menant vers un petit salon plus privé. Les elfes s’affairent sans guère la préoccuper, elle a appris à leur laisser ces tâches qu’ils font pour les autres même si elle estime qu’elle aurait très bien pu les effectuer et ne pas avoir autant recours à ces créatures. Ca n’est pas qu’elle ne les apprécie pas, c’est qu’elle a toujours trouvé leur condition injuste. « Voyons voir. Je suis sûre que père ne t’a pas ramenée pour rien. » La statuette de la Méduse mythologique trône au centre de la table, ramenée de la demeure de Reims. Ses cheveux superbement détaillés offrent des écailles d’un vert un peu vieilli et ses yeux sont formés de deux petits rubis à l’éclat profond. Deux heures s’écoulent, elle est debout, penchée pour prendre des notes, semble avoir réactivé l’aura sombre de l’objet tout droit venu de Grèce. « Madame Deveraux, vous avez besoin de repos. » Visite quotidienne du médicomage : le somnambulisme est réapparu deux jours à peine après son retour dans l’hôtel particulier, sans doute Aurèle a-t-il perdu trop d’épouses pour laisser passer les étrangetés revenues l’affecter. Elle soupire. « Je vais bien, monsieur. Je vous remercie de vos services mais je suis assez jeune pour ne pas vous causer les tracas d’une vieille dame, n’est-ce pas ? » Ton assuré, un brin agacé, dans une sorte de retenue tentant d’être polie. « Vous n’êtes pas raisonnable. » « Le jour où un Saint-Germain sera raisonnable, il pleuvra des mandragores. » Ils ne sont pas réputés pour leur tempérance sinon aucun drame ne serait arrivé au sein d’une pyramide maudite.

« Pimprenelle. J’ai bien cru vous avoir contrariée avec ma lettre. » Une lettre qui s’inquiétait de sa nouvelle vie. Elle avait fait ce qu’elle avait pu pour détourner l’attention d’Aurèle aux noces, jusqu’à cette robe noire si choquante pour les bonnes gens. Les miracles, cependant, ça n’existe pas, elle ne savait pas en faire. Une part de Drizella avait espéré que sa belle-fille prenne la fuite, se fabrique une nouvelle vie ailleurs, loin. Pimprenelle était trop fière. Qui était-elle pour juger ? Elle l’était presque autant sur certains sujets. Et elle ne doutait pas que la jeune femme ait entendu presque l’intégralité de l’échange précédent depuis son arrivée. « Vous pouvez prendre congés et aller dire à mon mari que j’ai encore refusé de me soumettre à vos opinions. » Il s’en va, le médecin, fronçant les sourcils. Pourquoi diable restait-il si proche des Deveraux, cet homme ? Elle se le demandait de plus en plus. Le carnet est fermé, la statuette placée sur une commode avant qu’elle ne vienne finalement s’asseoir. « Voulez-vous un thé ? Ou un chocolat. J’imagine qu’il doit y’en avoir. »

COULEUR DIALOGUE : # 3D5C41
(c) AMIANTE

✧ Re: (Drizenelle) ≤ Le sort des femmes. ✧
par Pimprenelle Chastel, le Mar 10 Déc - 23:10

Pimprenelle Chastel

Message : 318
Arrivé en France : 23/08/2019
Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

La particularité Magique : Pratiquante de la magie sans baguette depuis quelques années déjà.

Camp : Gellert Grindelwald la fascine, comme le reste de famill.

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Pimprenelle Chastel
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Le sort des femmes.
Madame Deveraux & Madame Chastel
((décembre 1930)) C’était étrange. Il n’y avait pas d’autre mot. La vie de la princesse avait changé, et elle jouissait de plus de liberté qu’elle ne l’aurait jamais cru. Elle ne croisait parfois Balzac que très peu, et ça lui convenait parfaitement. Mais rapidement, c’était la vie de l’un de ses frères qui avait tourné au drame. Veuf à tout juste trente ans, et père de deux fils, il ressemblait de plus en plus à leur père à eux, créant un trouble et générant une distance chez la jeune femme qui pourtant, malgré l’inconfort l’aidait à gérer ses fils - supportant alors les remarques de sa belle-mère qui lui disait qu’elle faisait bien de s’y entraîner. Elle n’avait pas hâte  - et ce n’était pas au programme. Jusqu’à preuve du contraire l’immaculée conception n’existe pas. Un status-quo qui ne la dérangeait pas, bien au contraire. Elle se refusait à son devoir d’épouse, et elle s’y refuserait aussi longtemps que nécessaire. Elle était bien assez occupé depuis le début de décembre à prendre en charge Louis, et a paniquer quand son frère lui confiait le petit Orphée, dernier né et bourreau de sa propre mère. Pourvu que Lucien ne lui en tienne pas rigueur comme leur père en avait tenu rigueur à Roland.  Accaparée pourtant par cette vie dont elle n’a jamais voulu, celle d’épouse, de tante et de femme qui sert aux hommes, elle n’a pas le temps de s’occuper de ce qu’elle veut réellement. Elle n’a pas oublié Drizella, la belle-mère dont l’ouvrage manuscrit l’intriguait fortement, mais dont elle avait surtout été touchée par la sollicitude.

Décidant de lui rendre une petite visite, elle a pourtant l’estomac noué en se trouvant devant les portes de cette maison. Si son époux l’autorise à travailler, elle passe le plus clair de son temps entre les murs du cabinet de curiosité, mais ne pousse jamais les portes de cette maison seule ou de son plein gré. Forcée à s’y retrouver avec les siens pour les funérailles de Cléophée, elle ne se défait jamais de ce poids sur son estomac. En sortant du dîner d’enterrement, elle en avait vomi ses tripes une fois arrivé chez eux. Mais, pour Drizella, elle y frappe, espérant que son père n’y serait pas. Elle le fuyait comme la peste - plus encore maintenant. Elle serait toujours sa honte. Elle ne voulait pas qu’il lise dans sa tête, qu’il esquisse ce petit sourire satisfait comme quand quelques jours après ses noces, il avait sourit en voyant ses poignets bleus. Il lui avait promis l’enfer - mais il s’y était trompé. Chastel était peut être plus civilisé qu’il n’y paraissait en fin de compte. Accueillit par l’elfe qu’elle connait depuis son enfance, elle ne donne pas dans le sentimental ou la politesse. Elle demande à voir la maitresse de maison, et est adressée dans le salon par l’elfe qui veut la guider. D’un geste sec, elle dit qu’elle connait la maison et qu’elle n’a pas besoin d’être maternée.  Arrivant en silence, elle assiste à une scène entre sa belle-mère et le médecin de la famille - médecin habitué à leurs bizarrerie. Deux épouses mortes, des malédictions, des sortilèges ratés, une fille maudite et insensible à la douleur, il fallait assez quelqu’un comme lui. Pimprenelle se souvenait encore de son regard incrédule quand ils avaient découvert la jeune fille insensible qu’elle était devenue physiquement. La voilà qui aperçoit sa belle-fille dans l’encadrement de la porte. 'Pimprenelle. J’ai bien cru vous avoir contrariée avec ma lettre.' Elle n’avait pas été contrariée, bien au contraire, elle n’avait juste pas trouver le temps nécessaire pour venir ici, et pousser cette porte qui était si lourde… si lourde. Et, le coeur de Pimprenelle était lourd depuis le mariage, vis à vis de ce père qui n’était pas étranger à ce qui était arrivé à Roland. 'Vous pouvez prendre congés et aller dire à mon mari que j’ai encore refusé de me soumettre à vos opinions.' Elle croise le regard du médecin qu’elle connaît depuis toujours et qui lui adresse un signe de tête poli. Elle voit bien qu’il la détaille pour tenter de voir son état de santé, guettant les signes que l’on pouvait attendre chez une jeune fille mariée au sang pur, en vain. ‘Docteur.’ Dit-elle simplement, fausse politesse. Elle l’entend sortir de nouveau, quand Drizella prend place. 'Voulez-vous un thé ? Ou un chocolat. J’imagine qu’il doit y’en avoir.' Du chocolat, il y en avait toujours eu pour elle. Pour Roland, et maintenant elle avait été ravi de voir que Louis aussi en voulait. Elle esquisse un petit sourire - pourtant bien mal à l’aise dans cette maison. Elle ne s’y était jamais autant sentie étrangère.

La sorcière s’installe en face d’elle, comme elle l’aurait fait dans sa propre maison, comme elle l’avait fait jadis. ‘Ca serait un chocolat avec plaisir, il semblerait que Louis en boive aussi, il doit en rester quelque part.’ Parce que Louis comptait plus qu’elle ne compterait jamais, ou que Roland n’avait jamais compté. C’était l’avenir de cette famille, c’était l’héritier de ce nom qu’elle ne portait plus, et qu’elle ne voulait plus porté non plus. Chastel n’était pas évident à porter non plus - mais elle n’avait pas le choix, alors autant voir le bon côté des choses. ‘Je n’ai nullement été contrariée par votre lettre, mais la vie m’a occupé plus que je ne l’aurais cru.’ La jeune femme laisse échapper un soupire, fugace. ‘Deux déménagements en l’espace d’un mois, et la regrettable mort de Cléophée.’ Justification, elle ne regrette pas personnellement la mort de sa belle-soeur qu’elle n’a jamais réellement apprécié, ou même avec qui elle avait réellement discuté. C’était triste pour les enfants, pour son frère également qui était touché, plus qu’elle ne l’aurait jamais cru. Quant aux déménagements, elle a emménagé chez Chastel, et a réussi à faire en sorte qu’ils aient un appartement plus grand, plus vivable pour elle, enfin pour eux deux. ‘Ce médicomage est parfois étrange, mais avec le temps, on s’en accommode.’ Lâche-t-elle. Pas certaine qu’elle ne s’en soit jamais réellement accommodé, mais, privé de la sensation de douleur, elle ne pouvait se rendre au sein d’un hôpital classique.  ‘S’il vous cherche des misères, ignorez-le, ça l’agace rapidement.’ Conseil d’enfant terrible. Combien de fois l’avait-elle fait tourner en bourrique ?

Pimprenelle parle en 843d36
✧ Re: (Drizenelle) ≤ Le sort des femmes. ✧
par Drizella Deveraux, le Mer 11 Déc - 15:03

Drizella Deveraux

Message : 67
Arrivé en France : 04/10/2019
Nature du sang : (Sang pur) immaculée progéniture.

Statut Matrimonial : (Mariée le 09.09) à Aurèle Deveraux, alliance qui fait murmurer par la différence d'âge autant que par le choix de l'épouse.

Âge : (26 années) benjamine d'une fratrie décimée, jeunesse des traits.

Occupation : (Briseuse de sorts indépendante) pour quiconque est assez bien informé et possède quelque chose à offrir.

La particularité Magique : (Fourchelangue) fait fuir les intolérants, intrigue les intrépides.

Camp : (Aube rouge) carmin de vérités.

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Drizella Deveraux
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Le sort des femmes.
« Ca serait un chocolat avec plaisir, il semblerait que Louis en boive aussi, il doit en rester quelque part. » Louis. Elle n’a pas cherché à se rapprocher de l’enfant, pas même après la tragédie, de la même manière qu’elle ne parvient pas à établir de lien réel avec Lucien. C’est trop récent, sans doute, c’est plus compliqué qu’avec Pimprenelle. Tout devenait plus compliqué. Elle était revenue de Reims pour les obsèques mais s’était écartée et plus que jamais elle avait eu l’air étrangère à cette famille, réfugiée à la cuisine telle une domestique, ce qui avait accentué la colère inexplicable d’Aurèle. Elle ne fait qu’esquisser un sourire poli. Que peut-elle répondre ? Cléophée était mieux là où elle se trouvait, loin des tourments que leur société impose aux femmes, loin des tristesses des épouses qui n’ont pas choisi leur sort. Ce serait sûrement cruel de dire que le jeune Deveraux ne la rendait pas heureuse alors elle se tait. « Il ne s’est donc rien passé. » Constat, comme si ça se lisait sur le visage de Pimprenelle, comme si sa virginité était marquée sur ses traits, affichée, comme si Drizella la connaissait vraiment. En vérité, la déduction vient seulement du fait que la rousse n’a pas l’air complètement affligée ou apeurée. Elle est plus forte évidemment, plus apte à surmonter la violence qu’Izzy ne le serait jamais, elle s’en était vite rendue compte mais il y’avait cette sorte de vérité dans le regard de sa belle-fille : on ne l’a pas forcée. « Votre lieu de vie est-il agréable ? » A défaut d’apprécier le Chastel, elle se demandait si la demeure était appréciée, suffisante pour celle qui avait grandi dans un lieu assez vaste pour s’y perdre. « Sachez que vous serez toujours la bienvenue à Reims si vous avez besoin d’oxygène. » L’héritage, dont elle n’était d’ailleurs même pas certaine d’avoir eu le temps d’évoquer la réalité. Le charmant domaine où dormaient une partie des trésors des Saint-Germain. Son frère lui manquait un peu, en y songeant.

« Ce médicomage est parfois étrange, mais avec le temps, on s’en accommode. » Silence. Le regard se perd une seconde, lointain. Elle a l’air brutalement happée par quelque chose. Bourdonnement. Noirceur imprégnée dans les murs. Reims, c’était pur, c’était neutre. Ici, tout était gorgé d’horreurs dissimulées à l’oeil mais qui semblaient lui murmurer à l’oreille de façon toujours plus insistante. « S’il vous cherche des misères, ignorez-le, ça l’agace rapidement. » L’odeur du chocolat la ramène à la réalité, l’elfe a exécuté la demande sans qu’il ait été nécessaire de l’expliciter plus clairement. La nausée est violente, difficilement dissimulée. Elle inspire, feint mal une sorte de volonté de se décontracter. « Il ne fait qu’exécuter les incessantes demandes de votre père afin qu’on veille sur moi. » Et elle n’apprécie pas. Elle n’aime pas l’attention inquisitrice du médicomage, elle n’aime pas qu’il cherche à la toucher pour vérifier, qu’il teste des réflexes, cherche le mal qui pourrait ronger l’épouse - outre évidemment l’état qu’elle cache.

Il y’a quelque chose de tourmenté chez elle, différente de la jeune femme heureuse d’avoir épousé Aurèle, une ombre au tableau idyllique. Elle se lève lorsqu’on lui sert un thé aux plantes agréablement odorantes, s’écarte vers la cheminée, d’un pas se voulant calme. Elle a la bougeotte, Drizella. Clic. Un sursaut et un petit cri maladroitement étouffé lui échappent. La petite boîte verrouillée a été malencontreusement effleurée quand elle s’est appuyée sur le dessus du marbre, l’objet noir, héritage familial des Deveraux parmi tant d’autres, s’est à nouveau activé. Elle ignore son utilité, ne veut pas la connaître, le seul détail qu’elle en a c’est que seuls les Deveraux liés par le sang peuvent l’ouvrir. Des babioles dans le genre, diable qu’ils en possèdent. « C’est rien. Tout va bien. Cette maison adore me faire des farces. » Rire nerveux. Elle a surtout l’impression qu’on cherche à la piéger à chaque bibelot qu’elle n’aurait pas vraiment remarqué. « Ca n’est pas pire qu’une pyramide, n’est-ce pas ? Et puis, au pire, je ne suis d’aucune utilité. » Ne servir à rien, une angoisse, une prison. Avant elle avait l’impression de pouvoir faire avancer l’Histoire, les découvertes scientifiques et désormais.. elle remettait sa vie elle-même en question. « Racontez-moi un peu, à quoi ressemblent vos journées ? Vous êtes en sécurité au moins ? » Elle a besoin de marcher, se déplace dans la pièce, effleure le piano. Elle ne saurait pas expliquer son sentiment vis à vis de l’hôtel particulier, comme si elle était divisée entre deux opposés, d’un attachement naissant à une sensation d’oppression terrible. Si elle se sentait plus à l’aise qu’au départ, elle avait ces moments de flou difficiles à gérer. « Vous êtes toujours aussi belle, vous savez ? » Sourire doux. Sa mère serait-elle fière de la jolie rousse ?

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(c) AMIANTE

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