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✧ Telle est la vie des hommes. #Basiphine ✧
par Basile De Morangiès, le Mer 27 Nov - 23:54

Basile De Morangiès

Message : 29
Arrivé en France : 28/08/2019

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Basile De Morangiès
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telle est la vie des hommes,
Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.
Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants.
((3 décembre 1930)) La vie était bien curieuse. Bien cruelle surtout. Basile était resté muet, penaud face à la nouvelle. Un nouveau coup de tonnerre dans sa vie. Stupeur et tremblement au sein de cette famille. Combien de personne qui lui était chère la vie allait-elle lui prendre ? Comment Basile pourrait réussir à continuer à avancer dans ces conditions ? D’abord Côme qu’il n’avait jamais connu, et qui pourtant laissait une empreinte son sang. Puis Bénédicte, sa moitié qui l’avait quitté sans crier gare, le coeur qui lâche et qui le prive de ses rêves, de sa présence - il ne restait que les souvenirs. Et voilà que le premier décembre, c’est Cléophée qui passe de l’autre côté du voile. Enceinte de huit mois, elle avait donné naissance à un second fils - mais y avait laissé sa vie. Le coeur avait-on dit. Encore ce foutu coeur - mais que diable arrivait-il aux membres de son clan ? Il avait de la peine à pleurer cette fois-ci, Basile. La famille Morangiès allait d’épreuve en épreuve. Il avait peur, peur de perdre les deux dernières soeurs qu’il lui restait. Séraphine devrait bientôt donner naissance à ses enfants, et il craignait qu’elle ne subisse le même sort. Et Léonie, cette douce Léonie, elle avait tellement à vivre encore. Mais il avait retenu la leçon, il ne tenterait pas de mettre fin à ses jours. On avait besoin de lui - du moins c’est ce que Séraphine disait, et ce que lui avait fait comprendre son beau-frère Lucien, l’époux de sa soeur décédée… En lui demandant de s’occuper de Louis, le temps d’organiser le obsèques et de s’occuper d’Orphée, encore à l’hôpital.

Ne pas paraître triste devant l’enfant de un an et demi, qui gazouille, mais qui ne parle pas. Louis, Basile l’aimait beaucoup, c’est la première fois qu’il était l’oncle de quelqu’un et il passait beaucoup de temps avec lui. Il espérait seulement qu’il n’héritait pas du coeur des Morangiès, mais peut être de leur sympathie, et non pas de l’antipathie des Deveraux. Ceci dit, Lucien lui avait paru humain ce jour là, triste, inquiet pour son fils nouveau né, mais aussi soucieux de Louis, et du fait que tout se passe pour le mieux. ‘Tu veux qu’oncle Basile te raconte une histoire, encore ?’ Demande l’oncle quand le petit lui tend le carnet qu’il avait posé sur le canapé. Il ne parlait pas, mais il savait se faire comprendre. La main est hasardeuse, mais Basile attrape le petit garçon pour se mettre sur ses genoux. Il regrettait de ne pas avoir de talent de dessinateur pour pouvoir agrémenter ses histoires de dessins, peut être devrait-il songer à trouver quelqu’un ? Même si ce n’était que pour Louis, pour Orphée, ou les enfants à naître de Séraphine, il fallait que cela soit le mieux. ‘Il était une fois, dans un pays magique…’ L’enfant effleure le livre du bout des doigts comme s’il cherchait à connaître la suite. Basile lève les yeux quand entre Séraphine dans le salon, il continue alors ‘Une gentille sorcière nommée Séraphine qui bientôt allait être aussi ronde qu’une planète !’ Il mine à l’enfant comme s’il allait gonflé. Le rire de l’enfant lui réchauffe le coeur. Trop jeune pour comprendre. ‘Mais bientôt, Louis, le petit prince serait le cousin de deux autres petits ou petits princesses.’ L’histoire n’était pas fameuse, mais ça avait le don de faire rire l’enfant, le faire sourire. Il ne réclamait pas sa mère, pas encore. Un jour, ça viendrait, hélas. Basile referme le carnet, Louis bien installé sur ses genoux, ‘Bonjour Tata Séraphine !’ dit-il avec une voix enfantine, agitant la main, imité par le garçon. Si pour Louis, il fait bonne figure, quand il croise le regard de Séraphine, il perd son sourire.
✧ Re: Telle est la vie des hommes. #Basiphine ✧
par Séraphine Grimm, le Lun 2 Déc - 14:39

Séraphine Grimm

Message : 63
Arrivé en France : 01/09/2019
Nature du sang : Pur - Union d’un De Morangiès et d’une Chastel

Statut Matrimonial : Mariée depuis le 31 juillet 1930 à Toulouse Grimm

Âge : 35 ans

Occupation : Photographe et rédactrice de la rubrique potins et petites annonces sous le prête nom de Martin Soucoupe pour le cri de la grenouille

La particularité Magique : Animagus Vison noir

Camp : Citoyenne
Age : 39

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Séraphine Grimm
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La démarche est lente, pesante, suffocante, le chemin menant au domaine de Morangiès me semble interminable, mais j’ai besoin de cette marche, de ne pas rentrer tout de suite dans cette maison habitée par davantage de fantôme que d’âme vivante. Respirer est une épreuve de chaque instant et les jumeaux ne sont pas responsable de cela. Oui, bien entendu, ils pèsent sur mon estomac, mes poumons mais c’est bel et bien la mort de ma petite sœur qui rend les choses si douloureuses. Côme, Bénédicte, Cléophée… Basile et Léonie allait il suivre ? Allais-je devoir enterrer toute ma fratrie ? Ou alors étais-ce moi la prochaine sur la liste ? Pourquoi diable le ciel nous reprenait ce qu’il nous avait donné ? Pourquoi nous faire goûter aux plaisirs d’être ensemble, d’être unis pour tout nous arracher morceau par morceau ? Tant de questions se bousculent dans ma tête alors que la grande porte de la demeure me fait face. Je me stoppe, prends une profonde inspiration, essuie les dernières larmes versées. Mes yeux sont rougis mais Louis n’y fera pas attention, il est trop jeune pour comprendre tout ce qui se passe autour de lui.  J’ai quitté Lucien et Orphée, tous deux restés à l’hôtel Dieu pour retrouver Basile et Louis et leur tenir compagnie. Revenir dans la maison familiale, surtout dans ces circonstances n’a rien d’agréable mais pour eux je dois faire bonne figure. La porte ouverte, je pénètre dans la maison, ôte ma cape, dépose mon sac mais conserve un petit paquet. L’elfe de maison m’indique que maître Basile est avec le jeune Louis dans le salon, je lui demande de nous apporter des assiettes, serviette et de quoi boire. J’entre ensuite dans le salon offrant un pâle sourire aux lèvres lorsque j’entends le début de l’histoire de mon petit frère. Je pose ma main sur mon ventre et secoue la tête doucement. Il a raison mais pour le bien de l’histoire je me dois de paraître offusquée. Je m’approche d’eux et dépose sur le haut de la tête de chacun un baiser. Bonjour petit Prince, bonjour tonton Basile. Ma main passe dans le chevelure du petit garçon avant de me mettre, non sans mal, à sa hauteur et d’ouvrir sous ses yeux le petit paquet que je tenais. Regarde, papa m’a donné ton gâteau préféré pour ton goûter. J’avais acheté ça avant de rentrer, trois petits gâteaux pour prendre, ensemble, le gouter, ça n’était donc qu’un demi mensonge mais il me semblait important que Louis sache que son père pensait à lui. Je déposais le paquet sur la table basse avant de pointé un coussin du bout de ma baguette et de lancer un « amplificatum » afin de mieux accueillir le petit garçon. Cela lui servirait de « chaise » pour qu’il atteigne correctement la table basse et qu’il puisse manger. Je disposais deux autres cousins pour Basile et moi pour ce goûter enfantin. L’elfe de maison fit apparaitre ce que je lui avais demandé et s’éclipsa aussi vite. Que diriez-vous de passer à table ? Au moins Louis  pourrait se sentir grand, c’était à nous de nous mettre à sa hauteur. Je pointais ma baguette sur les mains des garçons puis les miennes. Recurvite. Une fois les mains propres je parvenais à m’installer à ma place et servait les boissons. Tu peux manger avec les mains Louis et… toi aussi Basile. Conserver un visage souriant était dur, complexe même quand mon cœur et mes hormones me hurlaient tous en cœur de pleurer de tout mon saoul mais je devant me retenir, Louis n’avait pas besoin de larmes dans ses journées. Racontez moi tout, qu’avez-vous fait aujourd’hui tous les deux ? Distraire Louis était le mot d’ordre de tous ses oncles et tantes et je savais Basile très proche de son premier neveu.
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