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✧ les serments inviolables ✧
par Invité, le Lun 25 Nov - 23:14

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les serments inviolables

#pimzacwedding


Tu avais eu du mal à se redresser, lançant le premier coussin qui était passé sous ta main sur la vitre, dont les volets entrouvert laissait percevoir que la nuit avait disparu bien trop rapidement, et que le soleil s'était empressé de montrer le bout de son nez, simplement pour te rappeler ce qui t'attendait aujourd'hui. Tu aurais préféré disparaître avec les esprits à la fin des festivités, mais il n'en était rien. Maintenant marque simplement le début des conséquences de tes décisions que tu avais prises au nom de ta famille. C'était étrange de savoir que désormais tu avais cette autorité, dont tu n'avais mesuré les contrecoups, quand tu avais simplement accepté une alliance que tu aurais probablement espéré faire éternisé comme la précédente. Souffle amer qui franchit ta bouche, main paresseuse qui frotte tes yeux, encore marqué par le manque de sommeil et probablement l'abus d'alcool. Qu'est-ce que tu avais fait. C'était la seule pensée qui semblait vouloir tourmenter ton esprit. Et le temps ne semblait pas être en faveur car chaque battement de cils ne semblait qu'à engloutir les quelques heures qui te séparaient d'une nouvelle festivité qui n'avait qu'un goût de remords dans la gorge.
C'était certainement toute la journée que tu allais passer en traînant des pieds, surtout lorsque ton regard croisa ton reflet, ridicule dans un costume qui, s'il t'allait comme un gant, n'était en rien le reflet de qui tu étais. Ton regard détaillant le blanc immaculé du tissu, qui t'était tant étranger qu'elle était empreinte d'une certaine lumière, pour toi qui ne vivais que de vieille fripe usée par le temps et dont les couleurs avaient simplement été adouci par le peu de soin que tu accordais à ton linge. Tes mains effleurant le satin obscure de ton pantalon. Étrange tissu qui était d'une douceur déconcertante. Bien plus beau que pratique. Tu semblais élégant. Mais ce n’était qu’un mensonge. Ce n'était une farce, finalement, encore un des nombreux spectacles qui n'avait pour but que de divertir les autres, toute la société était ainsi faite, tout ce que vous étiez destiné à faire en tant que sang pur n'était que pour le regard des autres au détriment du vôtre. Après tout, s'il n'y avait pas eu le nom, personne n'aurait jamais épousé un Chastel de plein gré, surtout pas après l'exemple qu'Abel avait montré au monde. Elle se saccade nerveusement ta respiration lorsque tu passes ta main dans ta chevelure brunâtre pour simplement accentuer le chaos qui y régnait. Fixant bien trop longtemps ce reflet qui ne faisait que te déranger encore plus chaque seconde que tu le regardais. Laissant ta main déboutonner le premier bouton de ta chemise, celui qui faisait que tu avais l'impression d'étouffer. Du moins, cela ne changerait pas cette sensation, mais ça te donnait quelques instants l'illusion que c'était les vêtements qui faisaient naître une boule de stress en toi, bien que c'était une tout autre raison.
La porte de ta chambre s'ouvre, beaucoup trop d'âme était dans ta demeure, probablement qu'ils se doutaient que si tu étais resté seul tu aurais simplement joué à l'absent. Alors c'était ta mère qui avait pris place dans tes lieux, ironique car en d'autres temps elle n’y aurait jamais eu sa place. Elle était bien trop heureuse pour que cela semble sincère. Laissant échapper une moue désapprobatrice lorsque son regard croisa ta chevelure. Qu'elle entreprit de réorganiser d'un coup de baguette. Toi, tu n'étais pas capable de retenir un juron lorsqu'elle fit un geste en direction du col de ta chemise, simplement pour qu'elle cesse. Tu n'avais pas envie de plus de mensonge dans cette journée.

Et c'est bien trop lentement que le temps passe pour l'impatient, que tu pouvais être, dans les lieux décorés par tu ne savais qui. Tu ne t'étais que trop peu préparé où intéressé par la cérémonie. Peut-être encore dans l'espoir que cela ne ferait que le retarder, illusion amère que tu ne pouvais plus ignorer désormais. Tu détestais ça. Le monde qui commençait à arriver, les témoignages d'excitation véridique au faussé par les bienséances des castes. Tout le monde cherchait à bien se faire voir. Car dans l'ignorance, qui était bien grande dans ton esprit, tu l'avais ignoré que bien tard, que ta future épouse était une nièce du roi. Et cela ne te rendait qu'encore plus incapable de retenir des regards et des souffles d'agacement, vers ceux qui se tournaient vers toi, les étoiles dans les yeux, l'espoir peut être d'attirer l'attention du "patriarche" Chastel que tu étais. Une vague de chaleur t'envahit et te fit poser ta veste sur l'un des sièges installés pour les invités. Cherchant quelque chose à verser dans ton verre, mais bien vite rattraper par ton cadet Corneille ‘Prend sur toi.' souffla-t-il simplement à ton oreille, ne cherchant en rien à t'agiter mais te donnant simplement un conseil. C'était probablement le plus sage de ta fratrie, mais tu ne lui épargnait pas d'un grognement qui t'était caractéristique quand tu étais agité. ‘Il y a trop de monde.’ animal qui cherchait la solitude tu détestais sentir les regards te suit. Tu les évitais généralement. S'il n'y avait pas eu tant de monde que tu aurais pu être plus serein, mais tu avais simplement l'impression d'être une bête de fouir. Car si certains étaient réellement ravis d'être présent, d'autres regards que tu surprenais était juste hostile à ton égard. ‘Si j’entends encore quelqu’un dire....’ coupé par une main qui se posa sur tes épaules, et une voix pour finir ta phrase. ‘Et bien, prêt pour la grande cérémonie.' laissant un long frisson parcourir ta colonne, tu aurais probablement pu mordre si ton frère ne t'avait pas simplement attrapé le bras. Vérifiant faussement si les boutons de ta manche étaient bien fermés. Faisant quelque peu pression sur ton poignet, comme pour te distraire et détourner ton attention de l'homme qui venait de vous déranger. Tu lui lanças un regard noir à ton frère, qui se contentât de te lancer un regard sarcastiquement interrogateur. ‘Veuillez excusez mon frère, il semblerait qu’il soit légérement prix sous le joug de l'émotion' Semi-Mensonge, car tu étais perdu dans un mélange de tout ce qu'on pouvait ressentir. Ton coeur voulait simplement quitter sa prison d'os pour finir sur le sol. Mais c’était assez pour éloigner l’homme qui rigola à la remarque de ton frère. ‘Ou est ta veste ? ' Finit-il par demander, libérant ta poignée par la même occasion. ‘J’avais chaud le l’ai posé….’ Tu te retournas désignant une chaise au loin… et pourtant tu ne la finissais pas cette phrase lors tu ne vis rien dans la direction que tu pointais. ‘Elle était là-bas.’ Conclus-tu simplement dans un souffle interloqué, laissant ta main se baisser simplement. Étrange, pensas-tu assez fort pour que ton regard traduise ta surprise.

Et c'était ainsi que tu perdis le peu de temps qui te restait en compagnies de ton frère, à la quête de cette mystérieuse veste qui avait disparu des lieux. Étrange, c'était la seule pensée qui finalement avait fini par rester à ton esprit. Et tu du te résoudre à l'oublier car la cérémonie arrivait bien trop rapidement.

Immobile que tu étais, presque comme une statue lorsque tu perçois les pas se dirigeant vers toi. Clos ils sont tes yeux, lorsque tu avales difficilement ta salive comme pour probablement te donner la force de ne pas partir. C'était trop important, trop officiel, trop bondé. Ce mélange d'odeur, et de bruit, celui ides pas et des murmures, qui ne faisait que faire raisonner quelques craintes au fondent de toi, celle que tu avais dite à ton frère quelque temps auparavant. ‘Qui vient en cette nuit lier son être sous l’Astre croissant ?’ Il se bombe ton torse sous une grande inspiration quelque peu saccadée lorsque finalement tu te tournes vers son frère à elle, celui dont tu avais accepté la présence, sans comprendre que tu acceptais un caprice, un acte simplement de provocation envers son père. Au fond de toi, tu savais que ça allait simplement ne pas être de tout repos, ce après. Une fois que se sera réellement acté.‘Pimprenelle Deveraux, Altesse Royale. Princesse, sang pur, et vierge sollicite la bénédiction des dieux. Qui est venu réclamer sa main ?’ ‘Balzac Chastel, héritier de son nom, patriarche. Qui la donne en mariage ?' Tu récites des mots qu'on t'avait fait apprendre par coeur. Tu les aurais très certainement oublié si ça n'avait pas été le cas. Tu épousais une inconnue pour une alliance, non pas par envie. C'était pour cela qu'on t'avait tant surveillé durant le temps de l'organisation de ce jour. Ta famille te connaissait un minimum pour savoir que sans ça tu n'aurais que fait honte à ton nom. Ça aurait certainement été préférable, plus réel sur qui tu étais. Il avait tant usé du mot faible quand il parlait de toi, de son vivant, ce monstre qu'était ton père. Faible, n'était peut-être pas la vérité à ton sujet, lâche était probablement plus proche de ce que tu étais. Tu avais toujours opté pour la facilité. Aujourd'hui n'était qu'une succession de challenge pour toi. Tu faisais face à tout ce que tu pouvais bien esquiver depuis toujours. Mais tu te devais de garder la tête haute.‘Roland Deveraux, son frère de sang.’ Tu oses à peine la saisir, cette main qu'elle te tendait, te refusant de la regarder. Elle, qui pourtant allait bientôt prendre place dans ta demeure, destinée à devenir la femme d'une bête. Tu aurais été quelqu'un d'autres tu aurais eu de la peine pour elle. Mais c'était plutôt sur ton sors que tu t'apitoyais égoïstement. Tu ne l'as connu pas et n'avais pas réellement le coeur à corriger cette méconnaissance.

A la vue de la lune croissante, nous scellons ici ces deux âmes de sorte à ce qu’elle ne fasse plus qu’un face à l’éternité. La lune témoin de l’union sacrée et magique des sorciers de vos lignés, par l’assemblée présente ce soir, regardez-vous.’ Tu retiens ta respiration jusqu'à ce qu'il ait fini sa phrase, qui avait des allures de longues tirades pour toi. Comme s'il avait réussi à ralentir le temps afin de rendre la cérémonie beaucoup trop longue pour l'homme impatient que tu pouvais être. Tu n'avais plus que le choix que de lui faire face. Laissant ton regard se poser sur elle, la pensée qui traversa ton esprit lorsque tu croisas ton regard ne te plu pas, elle étai bien trop belle pour pouvoir t'appartenir. Alors tu le laissa simplement dériver sur sa chevelure de feu. Tu n'avais pas envie qu'elle voit dans le tien cette peur qui avait saisi ton esprit. Laissant le sorcier poser un ruban sur vos main un ruban rouge, comme le voulait la tradition comme pour vous rappellent que vous alliez désormais être attaché l'un à l'autre. ‘Le rouge du feu sacré de la vie, uni l’homme et la femme.’ Prisonnier d'une autre personne. Et vint le second, comme un cou pour vous achevez l'un l’autre.‘Le blanc de paix, uni les âmes sauvages et les apaise.’ Pourtant tu le savais, si sauvage tu l'étais, la paix n'était pas prête d'être sonné, car si tu ne connaissais que peu de choses d'elle, tu étais certains que la hargne dont elle pouvait faire preuve n'était pas passagère ou anecdotique. Et n'annonçait rien de plus qu'une guerre sans fin entre deux entités qui semblaient simplement faire pour s'opposer. Tu n'avais jamais eu l'envie ou l'illusion que tu étais capable à te lié à une autre personne. Ce n'était pas dans ta nature, et probablement pas dans la sienne. Mais la encore tu t'avançais simplement sur le peu de chose que tu pouvais connaitre à son égard. Et la se pose le dernier Ruban‘Le noir du chaos, uni les coeurs insoumis dans l’épreuve et les tourments.’ celui qui fit presque mal, lorsqu'il s'attacha autour de vos poignet. Chao était probablement le mot qui résumait le mieux. Tu attrapas le pan du ruban noir 'Sorcier, loup, protecteur. Sorcière, princesse,  protégée. mes indomptées qui se laissent capturer.' Ton tond restait assez monotone, le sien également. C'était une évidence que vous ne faisiez que réciter ce qu'on vous avait forcé à dire en ce jour, pas une once d'envie n'était audible. Tu avais eu un rire mauvais quand on t'avait dit ce que tu devais réciter. Ce n'était qu'une série de mensonges que vous annonciez devant les autres. Comme si tu accepterais un jour de te faire capturer. Ce n'était pas parce qu'elle avait cette chevelure de feu, qui il était vrai avait toujours su attirer ton attention, que tu en serais sympathique. Ce n'était pas parce qu'elle allait porter ton nom que tu allais être plus complaisants. Ce n'était pas parce qu'elle était la soeur de ton ami que tu serais respectueux.
Je suis sien, et elle est mienne, jusqu’à la fin de mes jours.’  ‘Je suis sienne, et il est mien, jusqu’à la fin de mes jours.’ Et c'est à ce moment qu'elle apparaît à ton doigt, cette entrave qui montrait désormais que tu étais enchainé à son âme. 'Par ce baiser je scelle mon sort et le sien.’   ‘Par ce baiser je scelle mon sort et le sien.’ Encore une inspiration que tu peines à prendre. Laissant simplement les muscles te ta mâchoire se contracter pour montrer le peu d'assurance et d'envie que tu as dans ce geste. Probablement que c'était aussi le manque de pratique à cet égard qui pouvait te déconcerter également. C'était trop intime, un geste que tu avais toujours évité de faire et qui aujourd'hui était une obligation. Alors rapidement, tu poses ta bouche contre la sienne et t'en détaches sur le même souffle, manquant presque de du loupé.
Laissant échapper un eternûment lorsqu'elle approcha son bouquet de toi. Tu n'étais pas réellement habitué aux fleurs non plus. Tu étais simplement un sauvage qui aurait tout aussi bien pu vivre dans une grotte, tant tu n'étais habitué qu'à peu de chose dans ce monde.  Et sur les applaudissements tu sens l'agacement prendre le pas dans ton esprit. Incapable de sourire, mais ça c'était parce que tu le faisais que peu souvent, tu ne jouais que peu les jeux d'apparences pour bien te faire voir. Et tu semblais simplement impatient de te débarrasser des rubans encore attaché sur vos poignets.
Vous auriez pu avoir la décence de porter une veste, sans doute devrais-je m'estimer heureuse que vous portiez une chemise.’ Tu as envie de t'éloigner de ce bras qui s'entourait dû tient, pour les apparences. Un mouvement qui avait certainement été perceptible malgré le fait que tu l'avais arrêté avant que se soit plus qu'une évidence. Tournant simplement la tête vers elle, qui semblait être naturellement doué pour prétendre que tout était parfait bien plus aisément que toi. Tu aurais pu chercher à te défendre, mais ce n'était pas toi, tu n'avais pas ce besoin de justifier la disparition de cette veste qui avait permis à ton esprit de, pendant quelques instant pensé à autres chose.  Tu approchas simplement ta bouche de son oreille pour lui murmurer ‘Inutile de me vouvoyez. Pimprennelle Chastel. ’ Comme pique. ‘On a bien assez mentit tout les deux, tu peux oublier les politesses. Tout ses voeux ce n'était que ça. Finalement. C'est ta mere qui s'approcha de la première, sourire bien trop sincère qui t'arracha un grognement que tu ne pus pas étouffer lorsqu'elle vous présenta ses félicitations et posa ses lèvres sur ta joue. Tu tournas la tête comme pour l'éviter, mais elle te connaissait bien assez pour viser juste. Venant essuyer ta joue lorsqu'elle repartit retourner jouer les grandes dames du monde, alors qu'elle n'était rien, si ce n'était qu'une veuve. ‘Ca va être long. ’ Laissas-tu échapper dans un soupire. Toi-même tu ne savais pas encore si tu parlais du mariage en lui-même, du repas qui allait venir, ou tout simplement de ce que tu avais vécu après ça. Avec ta Désormais Femme.



✧ Re: les serments inviolables ✧
par Pimprenelle Chastel, le Lun 25 Nov - 23:47

Pimprenelle Chastel

Message : 318
Arrivé en France : 23/08/2019
Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

La particularité Magique : Pratiquante de la magie sans baguette depuis quelques années déjà.

Camp : Gellert Grindelwald la fascine, comme le reste de famill.

une soif de pouvoir & de chaos
une soif de pouvoir & de chaos
Pimprenelle Chastel
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les serments inviolables
‘Je suis sienne, et il est mien, jusqu’à la fin de mes jours.’
(( à la tombée de la nuit, le 2 novembre 1930)) Le froid de la nuit de novembre lui secoue l’échine, et la peau en a la chair de poule. Ne s’agissant pas là d’un frisson amoureux, c’était plutôt la peur qui était présente, oppressante.Vêtue de la longue robe ornée de mille et une pierre dont la pureté n’avait à envié que celle de son sang scintillait sous l’astre lunaire. Sirène dans la nuit, simplement éclairé par les quelques torches magiques. Ambiance  à la fois funèbre et ancestrale d’une tradition qui lui échappe mais la conquis par sa simplicité, et sa magie. Nous étions loin du faste d’un mariage royal, princier - et ancré dans quelque chose d’immémorial. Sur ses épaules, le châle qui la couvrait ne parvenait pas à arrêter ses soubresauts. Ce n’est que le bras de Roland qui a désormais ce pouvoir. Frère de lait, frère de sang à ses côtés. Bras tendu qu’elle saisit après un regard aimant, fraternel. Elle enroule le sien, plus fragile, tremblant. Présent envers, et surtout contre tout, pied de nez à un père dont ils sont la conjointe déception, qu’il en soit ainsi. Droite, cheveux roux relevé dans un chignon impeccable habillé d’une tiare argent et émeraude, signe de la princesse qu’elle était, est et sera malgré tout. Port royal, le dernier regard avant d’avancer est pour lui, Roland - le frère,  un maigre et triste sourire avant de gravir l’allée qui la conduirait vers un tout autre enfer. Pourtant, avec lui, sa gorge n’est pas nouée, ni son coeur, ou encore son estomac, ils sont ensemble, c’est ce qui lui importe.

Elle n’entend rien, ne voit rien devant elle, juste une destination. L’homme de dos lui donne la chair de poule. Elle voit à peine les invités de part et d’autre de l’allée, morne, triste, mais rien ne se laisse transparaître sur son visage, impassible. Sur les côtés, elle voit ces visages familiers, Laurence, Charlotte, et tant d’autre. Elle est heureuse d’apercevoir Sébastien qui avait peut être finalement ravalé un peu de sa fierté pour la soutenir dans cet instant. Sourire triste à son cousin favori qui aurait pu s’il avait été moins fier se tenir à côté de d’elle. Elle se tenait bien. Elle l’avait promis à son futur époux, contrepartie nécessaire à la présence de son frère à son bras, contrepartie vitale. Elle ne veut pas voir ce qui se trouve au bout, non. Elle ne voit que ses amies qui l’attendent à sa gauche. Olympe qui sera sa témoin, belle comme jamais. Marianne émue, Giselda qui semble l’être tout autant, Gisèle beauté exotique qui sort de l’ordinaire, et Mazarine qui sans doute rêve de son grand jour. S’il y a ce petit  sourire sur ses lèvres, cette lueure dans l’obscurité, c’est pour elles. Peut être aussi pour Drizella qui avait eu l’amabilité, le courage, la patience, et l’incommensurable gentillesse de faire tant pour elle, depuis le début jusqu’ici. Elle n’a qu’un bref regard pour son père qu’elle toise presque au bras du fils maudit, du fils détesté. Son regard pour Lucien est plus mitigé, lui se tient aux côtés de son ami, Balzac qu’elle ne regarde pas. Frère adoré, frère détesté, leur relation n’est faite que d’une étrange recette qui la ramène toujours à lui. Perdue dans ses sombres pensées. Quand la course se stoppe, son coeur s’arrête, comme figé. Non, pas déjà, pas maintenant. Elle n’était pas prête à se taire à tout jamais, à subir, à ne devenir rien d’autre que la femme de quelqu’un. Officiant druidique pour une cérémonie sorcière, païenne lourde d’histoire. Le choix des Chastel, tradition ancestrale qu’elle n’avait pas bafouée, faisant preuve d’un bon sens réel. ‘Qui vient en cette nuit lier son être sous l’Astre croissant ?’ Tradition encore - toujours effectuer une union sous l’astre croissant. La lune serait pleine dans quelques jours. Lendemain de Samain, rien n’était plus obscur que la nuit, les rites et les coutumes sorcières. Bien loin des églises impersonnelles témoin d’une foi qui n’était pas sienne, l’idée lui convenait plus qu’elle ne voudrait jamais l’admettre. Elle serre le bras de son frère Roland, espérant qu’il l’enlève à son devoir, mais lui aussi avait promis d’agir comme il le devait, d’agir dignement. Fils indigne faisait soudainement preuve de droiture, et de force, récitant chaque mot avec justesse. ‘Pimprenelle Deveraux, Altesse Royale. Princesse, sang pur, et vierge sollicite la bénédiction des dieux. Qui est venu réclamer sa main ?’ Il insiste avec courage sur sa qualité, n’oubliant pas qu’elle n’était pas que sa petite soeur fragile qu’il avait envie de protéger. Droite, elle fixe l’homme qui officie, ignorant le futur époux dont elle est séparée par le frère protecteur. Le bouquet de lys contre elle, comme un dernier rempart entre elle et ce foutu destin.  ‘Balzac Chastel, héritier de son nom, patriarche. Qui la donne en mariage ?Aurèle Deveraux, père incapable de reconnaître le talent, la force, le courage, la pugnacité, la vivacité d’esprit, la dignité et l’arrogance de sa fille comme une qualité. Aurèle Deveraux qui préfère la sacrifié comme un cochon que l’on mène à l’abattoir plutôt que d’excuser, de pardonner. Ce fut ce qu’elle voulu dire, ce fut ce qu’elle se retint de dire, mais pas de penser. Père au rang derrière, bien capable de lire ses pensées à cette distance, elle ne le savait que trop bien. ‘Roland Deveraux, son frère de sang.’ Pincement au coeur. Frère, pas demi-frère, non, frère. Elle tourne la tête vers lui, ne pouvant cacher ce maigre sourire. Oui, il était son frère, quoi qu’en dise le père, c’était la réalité. Jamais plus la poupée ne douterait de sa force. Si elle avait failli à faire échouer l’union, son entrée fut celle qu’elle avait décidé. Il la lâche alors embrassant son front dégagé avec la douceur qui ne lui était pas caractéristique, tendre, et aimant. Il écarte la larme qui parle d’un geste rapide et l’abandonne à son sort, récupérant le bouquet de la Belle, tendant sa main à la Bête. Si Roland s’en va, laissant les fleurs au bon soin de la demoiselle de son choix à sa gauche.

C’est du bout des doigts qu’elle effleure la main de Balzac, qu’elle la tient. Ne pouvant le regarder, mais se faisait force pour être digne. ‘A la vue de la lune croissante, nous scellons ici ces deux âmes de sorte à ce qu’elle ne fasse plus qu’un face à l’éternité. La lune témoin de l’union sacrée et magique des sorciers de vos lignés, par l’assemblée présente ce soir, regardez-vous.’ Moins solennel qu’un serment devant l’éternel dieu, cette cérémonie plus ancienne en faisait appel à la Lune, à sa lumière. Bien étrange pour une famille sous le joug de cette astre éternel. A ses mots, la voilà forcé de faire un quart de tour pour lui faire face à lui. Presque aussi grande que lui par les talons qui l’habillent, elle remarque aisément qu’il n’a même pas de veste. Eh ben, quel sauvage était-il en définitive. La poupée était élégante, royale, paré d’une robe à couper le souffle, d’une coiffure des plus simple, mais d’une grâce digne des plus grandes. Elle déglutit en croisant son regard, qu’elle ne doit pas quitter, main tremblante dans la sienne. On peut l’apercevoir si l’on regarde bien. L’assurance n’est qu’apparente. Livrée en pâture, à la Bête. Chaperon blanc sacrificiel. Le druide d’avance vers eux et dépose sur leurs mains liés, sa main droite à elle, sa main gauche à lui un ruban rouge. Rouge sang, contrastant avec les tenues monochromes.  ‘Le rouge du feu sacré de la vie, uni l’homme et la femme.’ Le ruban se noue de lui-même, sans trop serrer, rite de passage. Allusion évidente à bien des craintes de l’ingénue et infernale poupée. Elle refuse d’y songer maintenant, inspirant plus fortement, elle se calme, promise à aucun faux pas. Puis, il pose un second ruban, blanc cette fois ci, pur. ‘Le blanc de paix, uni les âmes sauvages et les apaise.’ Le ruban s’enroule et se noue par la même sorcellerie que précédemment. Regard plongé dans celui de l’époux en devenir, il n’y a rien de moins vrai que ce qui vient d’être dit. La paix une illusion à laquelle elle ne croyait. Une illusion qui ne serait jamais. Elle ne sourit pas, elle est sérieuse - ce qu’elle se promit d’être. Puis, l’homme pose le dernier ruban, noir, comme l’âme des hommes. ‘Le noir du chaos, uni les coeurs insoumis dans l’épreuve et les tourments.’ Il se noue, serrant plus fort. Qu’importe, c’était indolore pour elle. Mais il y avait du vrai, les coeurs étaient indomptés, tourmentés peut être même. Le spectre du passé, commun et individuel les ayant marqué à leur manière, coeur endolori voués à ne jamais rien ressentir de plus.

Mécaniquement, Pimprenelle et le loup saisissent le long ruban noir plus long que les autres, chacun un pant avec leur main libre pour venir poser leurs mains et les liées ensemble, récitant comme des enfants ayant parfaitement appris la leçon, d’une voix claire, 'Sorcier, loup, protecteur. Sorcière, princesse,  protégée. mes indomptées qui se laissent capturer.' Jamais songe-t-elle alors. Si elle était prise au piège, prisonnière, jamais elle n’accepterait cela. Son âme demeurait indomptée. S’il devait la briser, soit, mais jamais elle n'abdiquera. Jamais, elle ne rendrait. Farouche arrogance de sa part, mais elle ne montre rien de plus. Le noeud magique se resserre sur leurs mains, les liants dans un sens physique du terme.  ‘Je suis sien, et elle est mienne, jusqu’à la fin de mes jours.’  ‘Je suis sienne, et il est mien, jusqu’à la fin de mes jours.’ Un écho à ses paroles, une symétrie parfaite. Rien n’avait jamais aussi faux que cette phrase. Princesse éduquée, et poupée infernale muselée par la promesse de bien se tenir serait presque convaincante dans ce rôle de docile épouse. Elle serait sienne, certainement sous la contrainte. Jamais de son plein gré ‘Même pas s’il était le dernier homme sur Terre.’ Songe-t-elle. Il ne serait pas sienne, parce qu’elle ne réclamait pas cela, on ne possède pas une bête. Mais elle se contient, gardant prestance, sérieux et grâce parce qu’ils avaient conclus un marché elle et lui. Sa tenue en ce jour bienséante contre la présence de son frère. Sacrifice nécessaire, la poupée n’avait pas failli au pied de l’Autel comme son père s’y serait certainement attendu. Noble, fière et droite son regard croise cela de l’homme, l’époux ou la bête qu’importe - il devait être tout à la fois en cet instant. A cet instant, sur l’annulaire de sa main gauche, elle sent qu'apparaît son alliance, matérialisée par un sort ancestral. Anneau travaillé représentant d’incroyables et fines ronces argentés qui mêlent les diamants obscurément noir. Par cette main droite qui tient celle de l’époux, elle sent que la sienne apparaît aussi, plus sobre, masculine.  ‘Par ce baiser je scelle mon sort et le sien.’   ‘Par ce baiser je scelle mon sort et le sien.’ D’un voix sans dissonance, d’un accord presque trop parfait. Sans faux pas, elle se retient de ne pas reculer quand il se penche vers elle. Elle se retient de ne pas mordre. Elle se retient, tout simplement. Ne joue pas la dégoûtée qu’elle est pourtant songe-t-elle, se rappelant la promesse qui fut faite. La brièveté de l’instant la soulage, et la libère - elle ajouterait presque maladroit. Elle entend à peine les mots qui suivent, accablée déjà par le poids de cette promesse que seule la mort pourrait briser. Si on se lève pour les applaudir, le noeud magique qui soudainement se desserre, laissant au poignet de l’un comme de l’autre les rubans faiblement serré, signe de leur union. Elle lâche sa main gauche, rapidement, refusant de devoir pleine lui tenir les mains de la sorte, tendant une main pressante vers les demoiselles qui lui rendant son dû, incroyable bouquet de lys. Elle avait demander de l’aconit tue-loup, mais l’idée était mal passée alors elle y avait renoncé. Tout comme à sa liberté. Applaudissement, elle profite de l’instant pour lancer à voix basse à son époux, sans lui adresser un regard, ne mouvant presque pas ses lèvres, qualité royale hérité de sa mère pour les remontrances publiques privée, ‘Vous auriez pu avoir la décence de porter une veste, sans doute devrais-je m'estimer heureuse que vous portiez une chemise.’ Elle donne un sourire froid à l’assistance. Elle lâche sa main, pour venir simplement prendre son bras. Elle parvient à peine à cacher ses tremblements, lui devait bien s’en rendre compte. Mais, elle ne faiblissait pas.  Madame Chastel n’avait pas décidée de ranger ses griffes pour autant. Il allait devoir s’y faire. Il se tourne vers elle, l’époux, le loup. Il vient alors lui dire au creux de l’oreille, qui d’extérieur pouvait ressembler à un semblant de complicité. Quelle ironie, il n’en était rien. A ces mots, elle est encore plus mal à l’aise, contenant son énervement et son agacement difficilement,  ‘Inutile de me vouvoyez. Pimprennelle Chastel. On a bien assez mentit tout les deux, tu peux oublier les politesses.’ Or de question, ils n’avaient pas élevé les cochons ensemble, et elle garderait ses distances formelles avec lui aussi longtemps qu’elle en aurait envie. Si le vouvoiement ne lui plaisait pas, il allait devoir s’y faire. Parce qu’il allait falloir se farcir les félicitations de tout le monde ? Le sourire figée, elle subit, poupée de paraître avec l’éducation parfaite pour subir ces mondanités qu’elle déteste tant. Balzac, l’époux, laisse échapper,  ‘Ca va être long.’ Elle ne peut pas contenir un rire que seul lui peut entendre. Elle se moque, lui aussi était piégé. ‘Oh si peu...’ Elle tourne la tête vers lui, douée dans l’art du paraître, élevée par une mère aussi douée, si ce n’était plus.  ‘Jusqu'à ce que...’ Elle ne poursuit pas, ces mots se suffisant à eux même. Jusqu’à ce que la mort les sépare, tout simplement. Elle avait promis de bien se tenir, dieu que c’était difficile.


NOTE: Ceux qui veulent participer le veulent I love you Le rp débute pendant le repas au Court Bouillon, libre à vous de faire des rps court, longs, etc ! Bisouuuuus !

Pimprenelle parle en 843d36
✧ Re: les serments inviolables ✧
par Drizella Deveraux, le Mar 26 Nov - 13:03

Drizella Deveraux

Message : 67
Arrivé en France : 04/10/2019
Nature du sang : (Sang pur) immaculée progéniture.

Statut Matrimonial : (Mariée le 09.09) à Aurèle Deveraux, alliance qui fait murmurer par la différence d'âge autant que par le choix de l'épouse.

Âge : (26 années) benjamine d'une fratrie décimée, jeunesse des traits.

Occupation : (Briseuse de sorts indépendante) pour quiconque est assez bien informé et possède quelque chose à offrir.

La particularité Magique : (Fourchelangue) fait fuir les intolérants, intrigue les intrépides.

Camp : (Aube rouge) carmin de vérités.

une soif de pouvoir & de chaos
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Drizella Deveraux
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Serments détestables.
Elle est vêtue de noir, Drizella, un serpent doré attachant sa longue chevelure brune. Elle a quelque chose de très détaché des évènements. Elle ne s’en est mêlée que par politesse au début, a cessé aussitôt après avoir entendu trop d’absurdités sur l’intimité éventuelle de Pimprenelle, parce qu’elle ne supporte plus cette société gangrenée par l’absence de choix. Et quand la porte se dessine, c’est une angoisse terrible qui l’étreint : elle n’était plus sortie, elle ne veut pas la passer. Elle veut rester dans l’hôtel, s’y faire oublier, s’y oublier, aux murmures de tous les objets qui y dorment. Elle supplierait bien Aurèle de la laisser là mais il y’a la jeune fiancée qu’elle ne peut pas laisser seule pour cette dernière fois, surtout pas sous le joug de son père. Ses sentiments d’affection pour le Deveraux ne changent pas la réalité des faits : il n’est pas digne de confiance lorsqu’il s’agit de Pimprenelle.

Le noir, ça choque un peu. Elle ne le justifie pas vraiment, ça lui semble évident. Ca la choque qu’il puisse y’avoir des invités émus dans l’assistance. Mascarade. Hypocrisie. Hérésie. Izzy qui ne boit pas espère que l’alcool sera fort, pour une fois. Plus fort qu’à son propre mariage afin d’éviter qu’elle se mette à débiter le fond de sa pensée de façon trop intelligible. Roland Deveraux. Ca l’interloque assez pour lui tirer une expression lisible, la surprise puis le froncement de sourcils caractéristique du reproche qu’elle adresse à son mari. Pas seulement deux enfants mais trois. Que diable fait-elle là ? Que diable fiche-t-elle au mariage d’une belle-fille dont elle ne fréquente pas le quart de sa famille ? Morgane Saint-Germain lui rappellerait sans doute que, pour ce qu’elle en sait, elle aurait été là tout de même, pour les Chastel. Ces Chastels qu’on l’a empêchée de connaître dans son enfance, par crainte que sa froideur ne soit influencée par le sang chaud des loups et leurs manières jugées douteuses. Giselda ne l’apprécie pas, de ce qu’elle a pu en déduire. De façon générale, quiconque apprenait qu’elle n’a pas été forcée d’épouser le père et connaissant le sort des enfants la jugeait vite corrompue. Une fourchelangue c’est souvent mauvais, qui plus est, non ? Comment un sang-pur peut-il renier un fils ? Ils sont trop importants, les fils. Vertige imperceptible, seul le regard s’éprend du flou. Elle n’applaudit pas. On n’applaudit pas à un enterrement.

Ne pourrait-elle pas aller voir son oncle Camille ? L’odeur du citron meringué lui manque. Celui qu’il faisait, pas celui qu’elle pouvait faire et qui embaume souvent la cuisine où les elfes sont chassés depuis son mariage. S’asseoir et regarder son parrain créer l’avait occupée durant nombre d’heures de son enfance. S’asseoir et regarder cette cérémonie n’avait rien d’agréable, le chef, lui, devait s’amuser. Les doigts de Drizella, jusqu’alors accrochés à Aurèle, lâchent la prise sur l’avant bras, réalisant qu’elle était en train d’y planter ses ongles de tension. « Vous ne respectez rien. Je pensais qu’au moins, entre nous, il n’y’aurait pas de secrets. J’avais accepté vos dérives et vous m’avez menti. » Par omission. Murmure à l'attention d'@Aurèle Deveraux. La faute lui revient en partie, elle n’a jamais cherché à déterrer chaque membre de la lignée Deveraux, désintéressée au possible par leur fortune et l’héritage qui en découlait mais ça.

Finalement, même le repas du Court Bouillon ne saurait lui donner faim. Dame d'obscurité, dame morose, au milieu des éclats d’un mariage terriblement fastueux au milieu duquel elle se sent à la fois de trop et un peu coupable de ne rien faire. Et la veste. Pourquoi Balzac ne porte-t-il donc pas de foutue veste ?

COULEUR DIALOGUE : # 3D5C41
(c) AMIANTE

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