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✧ [EVENT] PLOTTING AGAINST WHO? (jeansèle) ✧
par Gisèle Deveraux, le Dim 10 Nov - 17:58

Gisèle Deveraux

Message : 21
Arrivé en France : 08/10/2019
Nature du sang : Le sang-pur coule dans tes veines.

Statut Matrimonial : Fiancée

Âge : 24 ans

Occupation : Hôtesse d'accueil à l'hôtel des Arts Occultes.

La particularité Magique : Attention, cela doit faire l'objet d'une acceptation par le staff, cf l'annexe correspondante !

Camp : Pour les Deveraux, rien de moins.

une soif de pouvoir & de chaos
une soif de pouvoir & de chaos
Gisèle Deveraux
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Plotting against who?

JEANSÈLE

Elle est perdue, l’Américaine. Ce n’est pas en restant parler à Pimprenelle et ses amies qu’elle s’est fait remonter le moral. Elle préfère aller chercher son frère pour tenter de le convaincre de rentrer à la maison. Ça fait à peine une heure qu’elle est arrivée à la fête et elle a envie de s’enfermer dans sa chambre. En vérité, elle est terrifiée à la simple idée de tomber sur son fiancée. Elle déteste cette sensation de peur qui la terrasse depuis qu’elle est arrivée en France. Surtout pour Aurèle qu’elle respecte, mais envers qui elle n’a pas du tout confiance. Jamais elle n’aurait avoué à quiconque que devoir entretenir une discussion avec son fiancé la dérangeait. Plus que ça, surtout dans un événement comme celui-ci. Pimprenelle avait raison, son mariage à elle était bien plus loin, elle avait encore du temps. Cela ne voulait pas dire qu’elle était moins enchaînée que sa cousine. Elles finiraient comme les mêmes. Deux femmes enchaînées à des hommes qu’elles n’aimaient pas. Pourquoi son père ne l’avait pas laissé faire ce qu’elle voulait, il s’était marié par amour après tout? Bon, il savait que s’il laissait Gisèle choisir, elle ne l’aurait jamais fait. Le lieu de fête, la taverne extérieure est plus grande qu’elle ne l’aurait pensé, ça fait déjà quinze minutes qu’elle parcourt les lieux à la recherche de son frère, sans succès. Elle se procure une bière-au-beurre, restant un peu en retrait sur le bord de la route quand un frisson parcoure son corps. Une sensation qu’elle connait que trop bien, surtout quand on joue avec la magie noire. « Tu devrais te mêler aux gens, Gigi chérie. » Un sourire apparait sur ses lèvres teintées de noir. « Nanny kama. » Un surnom affectueux, du côté de sa mère, qui lui avait donné sa couleur basané et ses talents pour la magie sombre, sans aucune doute. « Tu devrais aussi profiter de Samhein pour t’amuser. » Elle lui répond du tac au tac. Ils se parlent en anglais, trop habitué à leur passé. Les gens continuent de passer près d’elles, mais les laissent tranquille. « T’as raison. Je pense que je vais essayer de trouver ton Grimm pour lui foutre une peur bleue. » Elle jures, là tu la reconnais plus que tout, tu éclates d’un rire quand elle disparait devant tes yeux. « Go for it, then! » Que tu lui chantes, amusée. Elle savait toujours comment te mettre à l’aise, ta Nanny. Quelqu’un te touche l’épaule, te sortant de tes pensées et te forçant à te retourner.  


Gisèle parle en crimson
✧ Re: [EVENT] PLOTTING AGAINST WHO? (jeansèle) ✧
par Invité, le Lun 11 Nov - 17:33

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Invité
Invité
[EVENT] PLOTTING AGAINST WHO?  (jeansèle) Empty
Il en avait fallu des efforts pour me tirer de Beauxbâtons pour la fête. Trois nuits de fête et de débauche, d’après mon collègue qui enseignait une matière autrement plus sérieuse que ce à quoi ce genre de soirée vouait à s’adonner. Mais j’avais choisi de le suivre. Me sortir un peu de ma zone de confort. La perspective d’alcool et de mets fins était suffisante ; j’espérais pouvoir goûter à de succulents elixirs tout en souhaitant qu’il y ai toasts et autres viandes crues tartinées. Quoiqu’il en soit, je comptais surtout sur l’occasion pour me recueillir un rien sur mes ancêtres, des noms que j’estimais bien plus que mes ascendants directs avec lesquels j’étais bloqué dans une espèce de conflit latent, permanent, qui ne nous faisait avancer en rien. Un masque de renard noir sur le visage. Un surnom stupide donné par un journal de division, quinze ans plus tôt, mais que je préférais à l’évocation même ténue de ma lycanthropie. Masque et costume. Cheveux qui se filigranaient d’argent depuis la guerre, moustache qui blanchit lentement mais sûrement elle aussi. Sous le masque, cette fois. Baguette en poche. On ne sait jamais. Je retrouvais mon collègue aux portes du château et ensemble, transplanions.


J’avais pensé à écrire mon message pour l’un de mes aïeuls, un fondateur de la famille en une époque bien reculée. Je le priais de donner un peu de sa force à notre famille aujourd’hui, déchirée et divisée sous le poids de ses propres différences.


A peine arrivé, je me sentais déjà perdu. Déplacé. Je n’étais pas à ma place, pas dans un endroit qui m’était familier. Où était ce genre de passion qui m’animait autrefois, en faveur de la fête, des femmes, de la musique et des libations ? Disparue depuis longtemps. Alors dans ce cas, que faire, comment agir ? Je me laissais pour l’instant porté par l’ambiance. Je me sentais mal à laise, au milieu de tant de gens. La dernière fois que j’étais pris dans pareille cohue, dans aussi grande assemblée, c’était au moment de la démobilisation, début 1919. Un verre ou deux commencèrent à me détendre. Et le collègue avait déjà disparu, happé par les festivités. Je sirotais un verre doucement, ne sachant trop à quoi occuper la soirée finalement. Jusqu’à ce que j’entende une voix connue. Et que je souris, doucement, la commissure de mes lèvres doucement remontée en coin.


Je reconnaissais cette voix, cet anglais avec l’accent si semblable aux Doughboys de 1917, à ces yankees venus de l’autre côté de l’Atlantique. Je m’approche et vois un homme poser sa main sur son épaule. Je fronce les sourcils et m’avance pour l’interrompre dans son geste et sa demande.



| Mademoiselle est déjà prise, nest-ce pas? |


Je n’attends pas d’acquiescement de sa part à elle et abolit toute distance avec l’homme, lui murmurant quelques mots qui le font rapidement s’éloigner. Je me retrouve face à la jeune femme


| Vous êtes sortie de l’hôtel des ventes, mademoiselle. Je suis ravi de vous trouver ici, même si vous avez l’air aussi perdue que moi. Vous cherchiez quelque chose, ou quelqu’un? |
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