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✧ 'CAUSE I CAME HERE SO YOU'D COME FOR ME. - PERCENELLE ✧
par Perceval LeFay, le Sam 19 Oct - 1:05

Perceval LeFay

Message : 20
Arrivé en France : 14/10/2019
Nature du sang : L’immaculé pureté de mon sang est envié par ceux qui ne l'ont plus, souillures du monde.

Statut Matrimonial : Les nuits et les complots dans les bras de la lycan depuis trop de temps. L'autre, la raison perdue se mêle à la rancœur éternelle.

Âge : Les temps a laisser vingt quatre années éroder mon existence, aussi surement que la mer érode les remparts de St Malo.

Occupation : Assistant de mon oncle, le but est de lui fasciliter la vie, et non de lui mettre des bâtons dans les roues. J'apprends dans l'ombre ce qui je l'espère un jour sera mon avenir.

La particularité Magique : Attention, cela doit faire l'objet d'une acceptation par le staff, cf l'annexe correspondante !

Camp : L'Aube sera Rouge, écarlate.

une soif de pouvoir & de chaos
une soif de pouvoir & de chaos
Perceval LeFay
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'Cause I came here so you'd come for me
"I'm begging you to keep on haunting me (...)"

Un coup stupéfix aurait eu le même effet sur moi que la nouvelle. Nouvelle qui sème la discorde entre Giselda et moi. Ce je ne sais quoi que je n’arrive pas à nommer de peur d’être incapable de faire le moindre pas en arrière. Je m’arrête, je ne veux rien ressentir. Ce n’est pas l’amour qui m’habite, je ne suis faible à ce point. C’est de la colère, une colère obsessionnelle. Elle ne me quitte plus depuis que je le sais. Le pire scénario qui soit, les plans s'effondre un à un. Elle n’est qu’un plan de plus, celui que j’avais voulu réussir à la perfection. Avais-je une chance d’inverser les plans qui étaient les siens pour parvenir à mes fins ? J’espérais, mais j’avais appris que ce n’était pas avec l’espoir que l’on avançait dans la vie. Le coeur de glace, c’était nécessaire pour avancer. Une confiance en soi aussi, et ça n’en manquait pas. Y courir ce n’était pas faire preuve de bon sens. Je devais attendre, il ne sert à rien de courir, le lièvre n’a pas gagné la course contre la tortue. Je ne pouvais trahir Giselda on fonçant tête baissée à la rencontre l’infernale Deveraux. La patience était une vertue que je maîtrisais moins que je ne le pensais. Des jours à attendre, la nouvelle m'était revenue par Mazarine, cousine de l’intéressée. Le feu vert à une incursion dans sa vie, une chance d’arrêter le destin, de le contrarier, et de le plier à ma volonté.

Il n’est pas question de prendre son courage à deux mains, juste d'échafauder le plan adéquate. Faible princesse qui se veut forte, je la connais peut être mieux qu’elle ne se connait. Les failles, elles sont réelles. Je sais comment s'immiscer dans sa zone de confort et la contrarier pour qu’elle ne puisse plus moufter. J’attends sagement que le frère s’en aille. Je ne prendrais le risque d’être pris en présence de qui que ce soit avec elle, ici, et dans la situation que je m'apprête à causer. J’ai un plan, un début de plan. Le tintement de la clochette couvre le bruit de mes pas. Je n’aimais pas particulièrement cet endroit, et m’y était rarement trouvé. Obligé à l’époque de fuir les hommes de sa famille nous ne nous voyons qu'ailleurs, loin d’ici. Elle nous avait tous jalousement éloigné de son antre, cruelle sorcière. Comme si nous avions besoin de cela pour savoir qui tu étais.  La silhouette de dos, c’était elle, rien qu’à en juger par la rousse chevelure nouée partiellement derrière sa tête, et le reste lâché. Incroyablement long, je pouvais me souvenir d’y avoir glisser mes doigts, la passion dévorante de glisser ailleurs que sur ses cheveux. Songe du passé, cette poupée n’était plus mienne. Et qui ne l’avait jamais été de la façon dont je l’aurais voulu. Sainte nitouche infernale. « Ne devrait-on pas renommer ce cabinet de curiosité en cabinet aux Merveilles ? » Dis-je m’approchant d’elle, pour arriver à sa hauteur une fois qu’elle me fait face, je m’arrête. Une distance raisonnable nous sépare. Une princesse avait un égo, je n’avais qu’à la flatter un peu, encore. « Les merveilles inaccessibles. » Continuais-je, évasif. « Est-ce vrai ce que l’on dit ? » J’aime jouer les chiens battus, il n’y a point de sourire sur mon visage. Il n’y avait que la colère qui m’animait, une pointe d’envie aussi. L’envie de réussir ce que j’entreprenais. Pas d’amour, pas de sentiments réels, pas d’émotion. J’arrive à sa hauteur, un pas lent après l’autre, les mains dans les poches, désinvolte. Mon regard cherche le sien, je cherche à la voir, à voir si pour elle ça veut encore dire quelque chose. Je ne saurais tolérer une réponse négative à ma question - il restait quelque chose, c’était la condition sinéquanone à cette réussite. « Une fin heureuse pour une princesse, un véritable conte de fée. » Juste une tristesse feinte à chaque mot. Il ne restait rien que je puisse éprouver pour elle, si ce n’était une furieuse envie de ne pas partager mes affaires, comme l’enfant capricieux que j’étais est possessif.
✧ Re: 'CAUSE I CAME HERE SO YOU'D COME FOR ME. - PERCENELLE ✧
par Pimprenelle Chastel, le Dim 20 Oct - 12:57

Pimprenelle Chastel

Message : 318
Arrivé en France : 23/08/2019
Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

La particularité Magique : Pratiquante de la magie sans baguette depuis quelques années déjà.

Camp : Gellert Grindelwald la fascine, comme le reste de famill.

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Pimprenelle Chastel
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'Cause I came here so you'd come for me.

#percenelle #perceval #pimprenelle

Parfois, il s’agit juste de reprendre le cours de sa vie, et de faire comme si tout allait bien. Les mots étaient absents depuis de jours. Voilà que silence leur avait succédé, glaçant. Lucien lui adressait à peine la parole, la punissant comme si elle avait été le partie prenant d’une quelconque décision ? Elle rit, la poupée rit. Elle n’avait pas le droit d’avoir une opinion sur la question, comment aurait-elle pu influencer quoi que ce soit ? Elle rit jaune. Ses dents serrées, elle oeuvre dans l’ombre du fils dit prodige sans ouvrir sa bouche. Non pas par résignation, mais pas volonté de ne pas se le mettre à dos. Ses mots seraient… indélicat. Elle n’était pas prête à avoir de discussion avec son aînée, peinée encore par cette annonce. Peinée ? Que dis-je non, ce n’était pas de la peine, c’était de la fureur.  Le frère disparaît avec un bref mot d’excuse, prétextant avoir à faire. Soit. La voilà seule, elle s’occupe comme elle peut. Agençant les objets dans la boutique, elle ne lève pas la tête quand le clochette tinte dans l’entrée. Dos à celle-ci, elle laisse échapper un, ‘Une minute s’il vous plaît.’ Lui laissant le temps de positionner ce qu’elle avait dans ses mains.

Ce n’est que lorsque que le silence se brise qu’elle se retourne,  'Ne devrait-on pas renommer ce cabinet de curiosité en cabinet aux Merveilles ?' Essayait-il de la flatter ? Cela fonctionnait peut être, avant. Avant qu’elle ne manque de basculer de l’autre côté. Avant qu’on ne la prive d’une composante de l’humanité. Souffrance physique effacée, que restait-il de son humanité ? Elle le fixe, calme, mais gênée. ' Les merveilles inaccessibles.' N’avait-il jamais tourné cette page de leur histoire ? N’avait-elle été assez claire plus d’une fois ? Elle était partie, elle l’avait laissé, assumant ou plutôt n’assumant pas ce qu’ils auraient pu ou dû être.  ' Est-ce vrai ce que l’on dit ? ' Ce que l’on dit ? Depuis quand Perceval LeFay écoutait les qu’en dira-t-on ? Pimprenelle fronce légèrement les sourcils, cherchant à comprendre. C’était si évident, ça ne lui sautait pas aux yeux. Sorcière dans le déni, elle n’était pas bien. Pas avec Perceval aussi proche d’elle. Le passé, elle voulait l'oublier, ce qu’elle avait ressenti aussi. ' Une fin heureuse pour une princesse, un véritable conte de fée. ' Oh ça. La mauvaise blague. Elle ne fronce plus les sourcils, elle essaye de reculer. En vain, elle veut fuir, ne pas avoir de discussion à ce sujet.   Elle pourrait éluder, ou bien fuir. Mais tétanisée par les fantômes du passé, elle se fige, telle une poupée de porcelaine. Entre ces murs, elle se sentait faible comme jamais. Prisonnière plus qu’elle ne l’avait jamais été.

L’histoire est plutôt triste en réalité.’ commence-t-elle. Poupée infernale perturbée par cette présence en ces lieux. Triste, ça l’était. Réellement. Une histoire à pleurer même. Rien à voir avec le petit chaperon rouge à moins qu’elle ne soit destinée à être manger puis sauver du ventre du loup par un chasseur… cela semblait irréel. Ce n’était pas un conte de fée, Pimprenelle n’y avait cru qu’un instant durant sa vie, ça n’avait pas été aux côtés de Perceval, ça avait été de l’autre côté de l’océan. Naïve sorcière amoureuse, jamais plus elle ne laissait son coeur se faire capturer de la sorte, faible et humaine. Deux qualificatifs qu’elle exècre. ‘Dans cette version de l’histoire il est peu probable que le chaperon survive au loup.’  Joute verbale - il en était ainsi entre eux, avant, pendant et même après ce qu’ils avaient vécu. C’était ainsi qu’ils étaient fait. Elle ne rendait jamais les armes, ne baissait jamais la garde. Trop fière, trop blessée. ‘Prendre la réalité pour un conte de fée est la panache des fous.’ Mal à l’aise, de ce côté ci du comptoir. Pas à sa place, et piégée, elle déteste cette sensation. Mais que pouvait-elle dire ? S’il cherchait des merveilles, il était perdu alors, ici, rien n’était merveilleux, ni elle, ni le moindre de ces objets, tout était curieux en revanche, comme le nom de l’endroit l’indiquait. Elle n’avait pas la prétention d’être merveilleuse. Acculée contre le bois, les mains agrippées à celui-ci. Elle attend, et le fixe. Que faisait-il ici ?


Pimprenelle parle en 843d36
✧ Re: 'CAUSE I CAME HERE SO YOU'D COME FOR ME. - PERCENELLE ✧
par Perceval LeFay, le Dim 20 Oct - 22:30

Perceval LeFay

Message : 20
Arrivé en France : 14/10/2019
Nature du sang : L’immaculé pureté de mon sang est envié par ceux qui ne l'ont plus, souillures du monde.

Statut Matrimonial : Les nuits et les complots dans les bras de la lycan depuis trop de temps. L'autre, la raison perdue se mêle à la rancœur éternelle.

Âge : Les temps a laisser vingt quatre années éroder mon existence, aussi surement que la mer érode les remparts de St Malo.

Occupation : Assistant de mon oncle, le but est de lui fasciliter la vie, et non de lui mettre des bâtons dans les roues. J'apprends dans l'ombre ce qui je l'espère un jour sera mon avenir.

La particularité Magique : Attention, cela doit faire l'objet d'une acceptation par le staff, cf l'annexe correspondante !

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Perceval LeFay
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'Cause I came here so you'd come for me
"I'm begging you to keep on haunting me (...)"

La surprise de me voir se lit sur son visage de poupée de porcelaine. J’avais appris à ne fier à aucun de ses traits, tout aussi sournoise que je pouvais l’être. Si j’étais un serpent elle aurait tout aussi bien se plier à cette même description. Sa présence m’enchante, j’aspire à faire mon oeuvre, sans qu’elle ne se doute de mes intentions. Mes sentiments ne sont plus actuels, elle avait brisé mon coeur, trois années plus tôt. Trois ans que je vivais avec ce qu’il restait de mon palpitant en miettes, me jurant de ne plus jamais sombrer. Il n’y avait eu que ses rousses boucles, et ses yeux noisettes qui avaient réussi à me faire plier. Je refusais de m’y plier encore. Il y avait les boucles blondes de Giselda qui dans le fond me tenait en haleine. Pimprenelle, c’était un jeu, et un moyen d'obtenir ce que je voulais. Le beurre, l’argent du beurre, et aussi le cul de la crémière en sommes. Ultime coup de poker, entre nous, les sentiments étaient éteint, mais jamais il n’en serait terminé de nos serments.  Elle m’avait promis de m’épouser, je refusais une autre option. Jamais je ne pourrais épouser Giselda, trop fier de ma condition. On m’avait promis une princesse, il ne restait qu’à la faire tomber. Non pas par amour, mais par orgueil.

Je la vois incroyablement acculée contre le meuble derrière elle. Je retiens mon sourire, sachant ô combien elle détestait cela, princesse impétueuse. « L’histoire est plutôt triste en réalité. » Ainsi, en une phrase elle confirmait mes soupçons, jamais une femme de sa condition n’aurait volontairement pris pour époux une bête tel que Chastel. Elle valait mieux que cela. « Dans cette version de l’histoire il est peu probable que le chaperon survive au loup. » J’approche à mesure qu’elle parle. J’avais toujours été ses métaphores, et son verbe acéré. Là, je vois une sorcière plutôt défaitiste qui s’était faite à l’idée, comme un cochon que l’on emmène à l'abattoir. Par Merlin qu’aviez-vous fait de la tumultueuse sorcière qui me repoussait à chacune de mes avances, me promettant d’être mienne quand je daignerais de poser un genoux à terre suivant un accord avec son paternel ? « Prendre la réalité pour un conte de fée est la panache des fous. »Moi qui aurait jugé qu’elle avait perdu ses épines, la rose délicate venait de les sortir.  Je ne peux réprimer mon sourire à ses mots. Je lis en elle, cette colère contre moi, mais aussi contre l’autre. J’avais l’audace de croire qu’elle tenait bien plus à moi qu’à lui. Lui, elle ne le connaissait pas, moi j’avais passé cinq années de ma vie avec elle. Je comptais encore passer le reste de celle-ci à ses côtés, si elle se permettait de fléchir une seconde. Arrêté non loin d’elle, plantant mon regard dans le sien. Un peu plus grand, je la surplombe. Espérant que rien ni personne ne viendrait se mettre entre elle et moi. J’avais de grands plans pour elle, comme pour moi.

Je n’avais jamais oublié ce qu’elle était, ce que chacune de ses mimiques signifiait. Un livre qui ne savait pas mentir, une piètre menteuse. Je l’avais aimé, de tout mon être, et sans jamais douter une seconde de la réciprocité de nos sentiments. Evaporé, il ne restait que des promesses brisées. Je me permets alors de briser le silence, « Pimprenelle Deveraux serait-elle devenue l’agneau pascal sacrifié, sang d’une alliance nouvelle et éternelle versé pour la multitude en rémission des péchés ? » Mes paroles parodient la Bible, on peut crier au Blasphème. Mais je n’en ai que faire.  Délice pour mon esprit acerbe. J’ai plus mal qu’escompté de savoir que c’est vrai, je n’avais douté de Giselda, mais la véracité me frappe plus que de raison.  J’espère la toucher dans son égo, énorme. Nous avions cela en commun, l’ambition et l’égo.  Suffisamment près, je lève la main pour effleurer sa machoir, dont je ne me souvenais que trop bien de la douceur, et du goût. « Qu’est-il advenu de toi princesse guerrière, as-tu rendu les armes, acceptant le genoux à terre poser du sous-homme qu’il est ? Où est passé l’ambition qui était tienne ? » Du bout du doigt, sourire carnassier aux lèvres, j’effleure son cou d’une blancheur parfaite. « Notre princesse est-elle prête à devenir la putain d’une bête ? » Les morts plus crus, je sais ce que ça lui fait, brisant sa confiance, elle, vierge effarouchée.  Elle s’était refusée à moi plus d’une fois, malgré notre histoire, pure demoiselle. J’avais d’abord trouvé en Giselda un moyen de vengeance, puis j’avais appris à aimer nos ébats autant que ce que j’avais rêvé les nôtres. « Quand comprendras-tu qu’un seul mot de toi me pousserait à tenir ma promesse, de t’épouser sur le champ ? »  Prisonnier de ma vengeance. Je me plaisais à croire à cette version de l’histoire, de la croire encore sous mon charme. De croire qu’elle se mentait, et qu’elle daigne tomber dans mes bras. Une part de moi attendait qu’elle cède. Un bien qui me briserait encore plus, mettant mes sentiments envers Giselda à rude épreuve. « Voilà trop longtemps que tu mets mon coeur au supplice Pimprenelle.  » Ma main glisse dans sa nuque, la laissant sous mon emprise. « Libères-moi de ton emprise si tu veux réellement l'épouser, ou jures-moi d'être mienne à jamais. » Femme mariée ne pourrait prendre un autre époux, j’avais l’audace de jouer ainsi. Sans coeur, tout n’était qu’un jeu pour moi. Ne lui laissant aucune marge, je me penche vers elle pour embrasser la base de son cou, souvenir de ce que nous aurions dû être. Qu’elle m’épouse, qu’elle faute avec moi, toutes les raisons étaient bonne pour la faire renoncer.
✧ Re: 'CAUSE I CAME HERE SO YOU'D COME FOR ME. - PERCENELLE ✧
par Pimprenelle Chastel, le Lun 21 Oct - 0:00

Pimprenelle Chastel

Message : 318
Arrivé en France : 23/08/2019
Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

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Pimprenelle Chastel
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#percenelle #perceval #pimprenelle

Souvenir dérangeant, et envoûtant. Le passif entre eux avait toujours eu ce goût d’inachevé pour l’infernale demoiselle qu’elle était. Mise en garde - elle n’avait jamais céder à ses émotions, ou à ses sentiments à son égard. Partie sans prévoir de ne jamais revenir, brisée par la mort d’une mère, le corps endolori elle ne s’était pas retourné, et avait brisé son propre coeur en de millier de morceau, irrécupérable, irremplaçable.  Fantôme revenant la hanter dans cet instant où elle se sent acculée face à ce destin qui la presse de se soumettre à la volonté du père, puis à celle de l’époux. Elle suffoque. Ombre de ce qu’elle était - prisonnière, elle n’est plus libre de rien. Ses pensées sous contrôle du paternel capable d’y lire comme dans un livre, elle se conformisme parfois à ce qu’il attend d’elle. Chair à canon, poupée à vendre. Il n’y a que sa punition qui compte. Graduellement augmenté. La douleur physique devenue inefficace, il était passé un cran au dessus. Le mariage, c’était sa punition ad vitam eternam, tout du moins, jusqu’à ce que la mort les sépare. Un loup, l’affront pour une princesse, souillée par le mariage consommé, elle serait forcé de demeurer dans l’ombre d’une bête, elle qui jadis était la belle. La belle fleur serait fauché dans sa jeunesse. Privée de la liberté qu’elle avait toujours aspiré à avoir. Liberté chérie, qu’elle n’aurait jamais.

Lui restait toujours sa liberté de penser, partiellement tout du moins. Mal à l’aise par cette proximité. Promiscuité malaisante, illégitime. ' Pimprenelle Deveraux serait-elle devenue l’agneau pascal sacrifié, sang d’une alliance nouvelle et éternelle versé pour la multitude en rémission des péchés ? ' Ses mains délicates referment leur emprise sur le rebord, canalisant sa colère. Machoir serrée, elle ravale son venin éconduite par sa présence oppressante. Figée. Stupéfaite ou terrifié par ses gestes. La main de l’ancien amour qui effleure sa peau la ramène à des sensations connues qu’elle préfèrerait ignorer. ' Qu’est-il advenu de toi princesse guerrière, as-tu rendu les armes, acceptant le genoux à terre poser du sous-homme qu’il est ? Où est passé l’ambition qui était tienne ? ' Elle ravale ses mots quand il effleure son cou, la privant de sa capacité à répondre, bien que blessée en son for elle rêve de lui répondre qu’il a tort. ' Notre princesse est-elle prête à devenir la putain d’une bête ? ' Le serpent sait la muselé, connaît chacune de ses faiblesses. La vérité nue de ses propos sans pudeur la choque toujours autant. La réalité de ses propos la blesse plus encore. C’est là l’oeuvre de son père, de sa mère de l’avoir convaincu qu’écouter les désirs qui sont les nôtre était une hérésie, et que la simple évocation du plaisir était une abomination. ' Quand comprendras-tu qu’un seul mot de toi me pousserait à tenir ma promesse, de t’épouser sur le champ ? ' Interdite poupée, qui le fixe de ses grands yeux. Incompréhension. La rabaisse-il pour lui dire finalement cela… Le mariage avait été évoqué un temps, peu de temps avant qu’elle ne mette un terme à leur histoire. ' Voilà trop longtemps que tu mets mon coeur au supplice Pimprenelle. ' Elle tressaillit quand sa main glisse sur sa peau, la retenant un peu plus sous son emprise. Poupée de chiffon une fois de plus, quand cesserait-elle de changer de marionnettiste. Les mots la touche, la perturbe. ' Libères-moi de ton emprise si tu veux réellement l'épouser, ou jures-moi d'être mienne à jamais. ' Une question en suspens à ses lèvres, mais que restait-il de nos amours ?

Mille et une questions se bousculent dans sa tête, mais aucun son ne s’échappent de ses lèvres rouges. Rien. Poupée muette et désarticulée, elle se surprend à basculer sa tête un peu arrière quand il couvre son cou d’un baiser qui la fait défaillir. Sans raison, elle se sent défaillir ? Est-ce parce que face à la décision du père, elle se révolte ?  Abandon passager à ce qui n’était qu’une réminiscence passé, elle se reprend alors, saisissant de l’une de ses mains, celle qui l'oppresse dans sa nuque et repoussant avec l’autre le sorcier plus grand qu’elle. ‘Arrête ça.’ Les dents sont serrées. La voix est sèche. La sensation de déjà vu face à cette situation où l’impatient sorcier en avait toujours voulu plus. Plus que les baisers volés, et les étreintes chastes qu’elle avait voulu lui offrir. Poupée virginale. Elle le resterait autant qu’elle le pourrait. Devant la force, et la conviction qu’elle y mettait, elle le repousse sèchement. Avec plus de force, assez pour se décoller enfin de lui. Forte, mais néanmoins gênée par cet instant de faiblesse qui fut le sien, elle est furieuse. ‘C’est toi qui t’enchaînes à un passé qui ne m’inspire rien de plus que le plus profond dégoût.’ Réplique-t-elle, vénéneuse comme à son habitude. Blessée, elle était plus redoutable que jamais. Touchée en son orgueil, il touchait la corde sensible. Si jadis elle avait rêvé qu’il lui dise ses mots, qu’il pose à terre le genoux avec l’accord de son père, elle savait que le paternel jamais ne lui aurait octroyé ce bonheur de choisir. ‘Jamais je ne jurerais quoi que ce soit, Perceval.’ Elle n’avait aucun compte à lui rendre. Forte, mais en dehors de sa zone de confort le regard est fuyant. ‘Vas t’en, et ne viens pas m’importuner avec tes états d’âmes douteux, ne pose plus jamais tes mains licencieuses sur moi.’ Puis, levant le regard vers lui, ‘Vaut-il peut être mieux à la putain d’un loup que celle d’un serpent pernicieux ?’ Elle n’en savait rien, elle n’avait pas le luxe d’avoir la liberté de penser quoi que ce soit de cet union. Dans le fond, révulsée à l’idée, elle désire cependant agacer le sorcier. Jeu malsain - elle veut le dernier mot. Ca n’avait jamais changé. L’affrontement était le préféré de ses jeux, élevée dans un affrontement permanent avec l’autorité, elle ne s’épanouissait que dans les excès, et le conflit.


Pimprenelle parle en 843d36
✧ Re: 'CAUSE I CAME HERE SO YOU'D COME FOR ME. - PERCENELLE ✧
par Perceval LeFay, le Lun 21 Oct - 23:50

Perceval LeFay

Message : 20
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Nature du sang : L’immaculé pureté de mon sang est envié par ceux qui ne l'ont plus, souillures du monde.

Statut Matrimonial : Les nuits et les complots dans les bras de la lycan depuis trop de temps. L'autre, la raison perdue se mêle à la rancœur éternelle.

Âge : Les temps a laisser vingt quatre années éroder mon existence, aussi surement que la mer érode les remparts de St Malo.

Occupation : Assistant de mon oncle, le but est de lui fasciliter la vie, et non de lui mettre des bâtons dans les roues. J'apprends dans l'ombre ce qui je l'espère un jour sera mon avenir.

La particularité Magique : Attention, cela doit faire l'objet d'une acceptation par le staff, cf l'annexe correspondante !

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Perceval LeFay
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'Cause I came here so you'd come for me
"I'm begging you to keep on haunting me (...)"

Le corps ne ment jamais, la mémoire des sensations passées est plus parlante que ses mots. Je le sens, je le sais. Je refuse de perdre, je refuse d'échouer, vainqueur, la victoire est ma seule option. Jouet usagé que je ne veux pas partager, enfin jouet que je n'avais pu posséder autant que je désirais. Objet que je ne voulais que personne ne puisse posséder après moi. Prêt à la détruire s'il le fallait. Je la sens défaillir, son corps contre le mien, elle arque le cou pour se rapprocher un peu plus. Démone, elle me cèdait enfin, après toutes ses années. Mes manipulations payaient, mon audace aussi. Il ne fallait pas faillir maintenant.   Je presse mes lèvres contre sa peau quand un énième rappel à l'ordre. Ses mains me rappellent à l'ordre. Saisissant mon bras, l'autre me repoussant - je reconnais à sa voix cette incapacité à enfeindre les règles, « Arrête ça. » Cette voix, celle de la demoiselle qui n'y connait rien, dont l'idée l'horrifie. Une version malsaine de la chasteté à mes yeux. Je tiens près d'elle, jusqu'à ce qu'elle me repousse encore, plus fort. Quand cesserait-elle de lutter ? « C’est toi qui t’enchaînes à un passé qui ne m’inspire rien de plus que le plus profond dégoût. » Mensonge, ton corps c’était arqué sous mon baiser, désireux de connaitre le frisson que tu me refuse depuis trop longtemps. Princesse, tu devrais apprendre la différence entre désir et dégoût, le désir est tout aussi dérangeant, je ne le savais que trop. Les désirs inavouables, honteux parfois sont présent en chacun d’entre nous. Elle n’échappe pas à la règle, sainte ni touche. Non, elle me désirait, j’en étais certain. « Jamais je ne jurerais quoi que ce soit, Perceval. »Son regard me fuit, mais tu avais déjà promis douce princesse, tu m'avais promis que tu serais ma femme, nos serments adolescent ne sont donc rien de plus à tes yeux que cela ?« Vas t’en, et ne viens pas m’importuner avec tes états d’âmes douteux, ne pose plus jamais tes mains licencieuses sur moi. » Je peux croiser son regard, enfin. Il n'y a pas d'amour dans ses yeux, juste de la colère. Mais ne dit-on pas que de l'amour à la haine il n'y a qu'un pas ? J'avais pourtant envie de poser mes mains indélicates et vicelardes. Sur elle, et son corps la trahissait, elle aussi. « Vaut-il peut être mieux à la putain d’un loup que celle d’un serpent pernicieux ? » Mon égo en prend un coup, je suis le premier à savoir que l'amour physique avec une louve est quelque chose d'enivrant, mais l'idée qu'elle puisse être à un autre me fait prendre le contrôle.

Impétueusesité de la sorcière m'avait toujours fait des misères Toujours. Mon sang ne fait qu'un tour à sa dernière phrase, et ne lui laissant pas le temps de bouger, de répliquer.  Plus petite, plus frêle, je saisis l’une de ses mains pour l’empêcher de me repousser encore. Pressant mon corps contre le sien, mes doigts saisissent  son menton pour la forcer à me regarder. Cette hargne, la voilà la Pimprenelle que j’avais aimé jadis, fière et rebelle. « Tu mens.... » Dis-je, approchant mes lèvres des siennes, toujours entrain de la retenir. J’étais incapable de la laisser s’en aller, pas sans moi, pas sans qu’elle ne soit brisée ou mienne. « Tu préfères être la putain de quelqu’un comme moi plutôt que celle d’un type comme lui. Ton corps, lui ne ment pas.  » Lèvres arrêtées à moins d’un centimètre des siennes, nos souffles se mêlent. «  Il frémit, il ressent. » Mon regard planté dans le sien, je serres mon emprise sur son bras, qu’importe si je la blesse, je m’en fiche. « Nos promesses, je ne les ai jamais oublié, jamais.  » Je serrais, encore et encore, la volonté de l’avoir, ou de la casser, la poupée. Puis, je clos mes lèvres, cherchant mes mots. J’avais envie de lui dire qu’elle ne serait jamais rien à mes yeux, que jamais elle ne serait plus que l’instrument que je voulais qu’elle soit. Elle devait être mon épouse, m’aider à atteindre les sommets, c’était ce qu’on s’était promis enfant, de gravir les marches ensemble. Et, elle abandonne ses promesses, la capricieuse enfant. Pourtant, je laisse échapper, « Et toi non plus, tu n’as jamais oublié, tu n’oublieras jamais... Je souffre, et tu souffres avec moi, abandonnes-toi à tes désirs, cesse de tout contrôler. » Je force le baiser, j’en avais oublié le goût de ses lèvres, me fichant de parer les miennes du rouge carmin qui la maquille. Oppressant, je sais que je franchis la limite, ma main douloureuse ne lâche pourtant toujours pas ce bras, que je compte marquer de ma patte. Aussi fugace puisse être l’instant, je savoure, je m’abandonne à ce baiser. Brutal, rien n’était doux avec nous, ça ne l’avait été qu’un temps. L’innocence de la princesse ne m’avait jamais convenu, j’avais rêvé nos ébats. Je m’y perds, saisis moi aussi par la réalité des choses. Ma mémoire corporelle cède, lâchant son bras pour caresser ses cheveux roux. Je baisse la garde. Déboutonnant le haut de sa chemise, prêt à en finir sur le champ si elle me le permettait.
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par Pimprenelle Chastel, le Jeu 24 Oct - 22:56

Pimprenelle Chastel

Message : 318
Arrivé en France : 23/08/2019
Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

La particularité Magique : Pratiquante de la magie sans baguette depuis quelques années déjà.

Camp : Gellert Grindelwald la fascine, comme le reste de famill.

une soif de pouvoir & de chaos
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'Cause I came here so you'd come for me.

#percenelle #perceval #pimprenelle

Dégoût, colère, et rancoeur. Voici ce que lui inspire le siffleur. Vil, perfide, il croit que ce qu’il veut, il l’obtient. Homme d’un autre temps, ou plutôt femme d’une autre époque. Insoumise, elle s’y refuse. Pourtant, physiquement plus faible, acculée, elle se retrouve bloqué entre lui, et le comptoir.  Ca devenait une sale habitude. Indomptable, bien qu'acculée, la poupée de chiffon sans défense demeure infernale. Elle ne détourne pas ses yeux, si c’est là son but quand il lui maintient le menton. A-t-elle peur ? Bien au fond peut être, mais que lui ferait-elle ? Dépourvu d’honneur ou de courage, c’était un homme blessé dans son orgueil, et elle se savait plus dangereuse que lui. A moins qu’il n’a glissé l’une de ses vipères entre ces murs. 'Tu mens...' Qu’en savait-il ? La connaissait-il assez pour l’affirmer ? Menteur, songe-t-elle. Ignorant. Idiot, misogyne. Il prétendait la connaître, mais ne savait rien d’elle. Avant - il la connaissait. Avant que cette vie prenne un autre tournant. Quand bien même, il n’a jamais su. La vérité sur Pimprenelle Deveraux, ses craintes, ses fêlures, ses cassures, ses cicatrices, et sa fragilité. Il ne sait rien. Débat, elle n’arrive pas à s'extirper de lui. Hantée par cette sensation de déjà vu glaçante. Elle tente de s’en sortir. Elle échoue, minable. Faible, ce n’était qu’une femme, l’échec de son existence d’après son père. 'Tu préfères être la putain de quelqu’un comme moi plutôt que celle d’un type comme lui. Ton corps, lui ne ment pas. ' Elle ne préfère rien, elle n’a pas le choix. Elle est face à deux animaux, l’un ou l’autre, serpent ou loup. Homme ou homme, c’était pareil. Du pareil au même, deux être ignobles.  Si proche, trop proche. Elle déteste. Dégoût se mêle à sa colère. Bloquée, elle essaye de bouger, en vain. 'Il frémit, il ressent.' Il serre ce bras. Elle ne sent rien, une pression, un grosse pression mais rien de plus. Qu’espérait-il ? Lui faire mal  ? La faire souffrir physiquement ? La faire le supplier ? Jamais, elle ne suppliait pas son propre père quand il s’en prenait à elle, et sa torture n’était rien en comparé de ce qu’elle avait déjà vécu.  Elle ne ressent rien, pourtant sa peau blafarde marque, inéluctablement. 'Nos promesses, je ne les ai jamais oublié, jamais.' Ce fut là les promesses d’une enfant, amoureuse. Avant, jadis, quand ressentir n’était pas un problème. Quand une petite fille était tombée sous le charme du garçon étrange à la chevelure de jais qui murmurait à l’oreille des serpents. Avant. Avant qu’elle ne cesse de ressentir la douleur physique, avant qu’elle ne cesse de vouloir ressentir quoi que ce soit.'Et toi non plus, tu n’as jamais oublié, tu n’oublieras jamais... Je souffre, et tu souffres avec moi, abandonnes-toi à tes désirs, cesse de tout contrôler.' Elle n’avait pas oublié, mais elle n’y croyait plus. Les promesses sont futiles, inutiles. Brisées ou oubliées, quel intérêt ? Sa parole n’avait jamais eut aucune importance.

Il prend ses lèvres en otage, vil serpent. Haut le coeur violent, Pimprenelle a envie de vomir. Elle n’arrive pas à se dégager de son étreinte. Il y a quelque chose de déjà vu dans ce baiser brutale, et soudain toutes les tentatives de Perceval pour qu’elle s’offre à lui lui reviennent en mémoire. Porc, elle est pourtant sonné par ce dégoût qui l'envahit plus encore. Le bras engourdi par la pression et non par la douleur relâché, elle se sent plus forte, et pourtant bien plus encore prise au piège quand ses mains licencieuses se perdent dans sa chevelure rousse. Arrête ça, hurle-t-elle pour elle même en son for intérieur. La ligne franchie quand elle sent que le haut de sa robe, son col se libère. Non. Non. Réveille-toi Pimprenelle. Le poing serré, elle réagit enfin. Brutale.  Ses lèvres s’entrouvrent, sans doute croira-t-il qu’elle lui rend son baiser indécent. Non. Sans doute aurait-elle pu vouloir de lui - avant de partir à l’autre bout du monde, s’il avait daigné lui parler, essayer de la retenir. Elle sera resté, oh ça oui.  Trop tard, ils s’étaient manqués. C’était fini, la douceur. Il ne reste que de violente pulsion, acte de défense, de préservation, appelez cela comme vous le voulez. Elle lui mord la lèvre inférieur comme un animal enragé. Elle ne s’arrête qu’en lui arrachant un cri de douleur, et que lorsque le sang coule sur ses lèvres à elle. Le goût ferreux en bouche. Sournoise, elle profite de sa faiblesse. Poing engourdis, elle le frappe pour le repousser en arrière. Un crac, est-ce le nez ? Peut être. Poupée infernale, mais pas sans défense.  Elle lève sa main pour le repousser en arrière. Magie sans baguette, le faisant choir à même le parquet. Fière, dominante. Elle se fiche d’avoir du sang sur ses lèvres, et autour. Sourire infernale. La poupée fait claquer lentement ses talons sur le sol s’approchant de lui. Rictus figé, elle est fière.  Les sortilèges d’attraction ou de répulsion sont les plus élémentaire en terme de magie, elle l’avait dans le sang, cette facilité, innée. Intelligente, sournoise. Doigt levé, elle l’ancre un peu plus au sol, incapable de bouger. Quand il essaye, elle indique non du doigt, infernale. Le visage en sang, la lèvre ouverte violemment, le nez cassé, il n’était pas beau à voir.  Rien d’une princesse, tout d’une sauvage, elle sait qu’elle avait cette ambivalence, cette double casquette. Faute à l’éducation de son père qui se mêle à celle d’une mère. Quand il gémit, moue faussement concernée. Puis, elle rit. Un rire nerveux, un rire froid.‘Traites-moi encore une seule fois de putain. Touches-moi encore une seule fois. Et je te jure que je me ferais un plaisir de t’arracher les yeux, et le sortilège doloris te paraîtra doux en comparaison de ton sort.’ Une voix glaciale, un sourire glaçant. Goût ferreux en bouche, elle essuie sa lèvre avec le revers de sa main gauche teintant le dos de celle ci d’un rouge carmin. Elle lève les yeux vers la porte qui claque, indiquant la présence de quelqu’un, elle humecte ses lèvres, appréciant plus que prévu le goût du sang. Déconcentrée, elle relâche son sort, libérant le serpent de sa cage.  Eh bien, quand on parle du loup.


Pimprenelle parle en 843d36
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par Invité, le Lun 11 Nov - 1:26

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Tu aurais aimé pouvoir l'ignorer plus longtemps, ce bout de papier qui était roulé en boule sur la table de ta cuisine. Reste d'une lettre qui avait fait naitre juron et sourire presque amusé sur tes lèvres. Comme toujours ça n'annonçait rien de bon. Il serait plus judicieux de dire, que rien de bon n'arrivait plutôt en ta présence. Ce n'était qu'une question de temps pour que le poison qui rongeait ton esprit ne rende une chose simple aussi dangereuse ou dénuée de toute sympathie envers ton entourage.
C'était précisément pour cela que tu t'étais évertué à tenir au possible les autres à distance. Rien de bon n'arriver en compagnie d'une personne de ton nom. Vous n'étiez que des gens maudirent. Rongé par un mal qui était présent à leurs naissances et dont vous n'aviez aucun contrôle. Né pour périr, ou devenir des bêtes. Né pour souffrir ou pour grogner. Alors oui, ça t'avait doucement fait rire, qu'elle te demande quoi que ce soit. Celle qui allait devenir ta femme. Visage que tu avais longtemps connu de loin, sans chercher à le connaitre, ce n'était pas toi, après tout, celui qui s'intéressait à ses pairs. Une requête que tu avais su ignorer pendant des jours jusqu'à ce que tu t'en rappelles. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien vouloir, pour te demander de passer dans la boutique de son père. La dernière rencontre ne lui avait-elle pas suffit. Après tout, elle n'avait amené à rien de bon, c'était après celle-ci qu'elle t'avait été promise sa main.
Si tu avais pu l'ignorer, tu n'avais pas su retenir cette pointe de curiosité, grandir dans ton esprit au fil des jours. Tu avais beau prétendre n'être qu'un animal dénué de bienséance. TU t'en restais pas moins, tout au fond, caché quelque part un être humain, et la curiosité semblait parfois être trop grande pour pouvoir le retenir homme. Qu'il prenne le dessus sur les pensés de la bête. Trois jours, c'était soit trop long, soit trop court. Toi-même incapable de savoir quel était la bonne réponse, probablement qu'il n'y avait aucune bonne réponse.
Alors oui, lorsque tu choisis à nouveau ce bout de papier en bille sur la table de ta cuisine, tu laissas échapper un grognement. Car tu allais finalement céder à sa requête. Allez la voir, car elle avait quelque chose à te demander.

Il n'avait suffi qu'un coup de baguette pour terminer devant la boutique de son père.

Il n'avait suffi qu'un geste de la main pour ouvrir et passer la porte.

Il n'avait suffi qu'une bouffée d'air pour savoir que quelque chose n'allait pas dans les lieux.

Quelques pas avant de voir une silhouette accompagnés d'une autre. L'une aux cheveux de feu, que tu savais appartenir à pimprenelle, l'autre un anonyme auquel tu n'aurais probablement pas accordé de l'attention si ses lèvres n'étaient pas recouvertes du carmin des lèvres d'une femme. Cette vision te fit t'immobiliser, elle semblait prête à mordre, la sorcière, comme lors de votre dernier tête à tête dans les lieux. Nerveusement, tu viens laisser glisser ta langue sur tes lèvres, en fixant l'enfant qui présent.
Étrange, car son odeur ne te semblait pas inconnue, mais tu aurais été incapable de savoir pourquoi. Laissant ton regard trahir un certain questionnement à ce sujet. Continuant de fixer le sorcier quelques instants, tu esquissas un sourire mauvais lorsque l'odeur de sang vint enfin à ton nez. Tu étais presque amusé, de voir que parfois tu pouvais avoir raison, repensant à la discussion que vous aviez eu dans ses lieux. le jour ou tu avais abimé de tes poings le vernis du comptoir.
Prenant une inspiration, tu vins enfin quitter du regard le sorcier pour te tourner vers ta fiancée. Préférant ignorer le gamin qui se prenait probablement pour un homme, tant qu'il ne l'ouvrait pas. Tu n'avais pas te tend à perdre à son égard. et si quelqu'un d'autres, auraient probablement demandé des comptes sur la situation que tu avais sous les yeux, toi, tu n'en avais que faire. Ton temps, loin d'être précieux n'avait pas besoin d'être gâché dans tes pseudos formalité, de fausse civilité, ou une prétendue rivalité.
« Qu'est-ce que tu me voulais ?    »  Laissas-tu simplement franchir de ta bouche à l'égard de la sorcière. « Ou alors je dérange peut-être es-tu préfères que je repasse plus tard pour te laisser ... négocier.   » Sarcasme que tu ne pus retenir. Tu n'étais probablement pas la personne la plus intelligente du monde, mais tu n'avais pas besoin de ça pour comprendre ce qui venait de se produire pour que l'anonyme dans la pièce ait les lèvres couverte de rouge à lèvres.



Balzacindianred
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