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✧ ivresse des choses funèbres (pims) ✧
par Aurèle Deveraux, le Dim 13 Oct - 23:26

Aurèle Deveraux

Message : 65
Arrivé en France : 04/10/2019
Nature du sang : (pur) liqueur ichor. Le rouge clame grandeur nimbée pureté.

Statut Matrimonial : (marié) l'écho d'un Barbe Bleue. deux mariages au tombeau. Les amours fanés. nouvelle alliance célébrée depuis peu.

Âge : (58)

Occupation : (directeur de l'hôtel des ventes). art sorcier exposé et vendu aux porte-feuilles les plus garnis. Des objets nimbés de magie noire. il expertise les plus singuliers, continue d'augmenter la collection du (Cabinet de Curiosités).

La particularité Magique : (legilimens & occlumens) pensées qu'il viole, souille, arrache à leur cortex. caboches d'autrui qu'il peut perforer, s'immiscer, créer capharnaüm entre les souvenirs.

Camp : (aube pourpre)

une soif de pouvoir & de chaos
une soif de pouvoir & de chaos
Aurèle Deveraux
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ivresse des choses funèbres

« & where is that witch girl / unafraid of anything »
Rage dégueule, emporte la magie, fait vibrer la pièce d’une aura crasse. L’objet rond s’écroule contre le plancher, roule jusqu’à se réfugier sous un meuble. Retourneur de temps qu’il cherchait à acquérir depuis des années. L’opportunité présentée la semaine dernière. Objet aussitôt chapardé, étudié, ausculté à chaque recoin pour se rendre compte de l’infâme, l’abjecte vérité : un piège. Magie cadenassée à l’intérieur, maléfice s’étant déclenché à la paume ambitieuse d’une domestique. Cliquetis qui auraient dû mener à l’inversion du temps. Néant des réactions. Anabelle était tombée, inerte créature, cracmol étendue sur le sol, recroquevillée, cadavre de quatre-vingts années alors que la trentaine avait été soufflée un mois plus tôt. Objet qu’il avait immédiatement muselé de sorts, cadenassé de protections. Traquenard. Fourberie pour laquelle il n’avait pas été prévenu. 

Parchemins qu’il inspecte, cherche informations, lequel de ses enfants a accepté la vente. Néant d’un potentiel griffonnage. Il se dirige vers Lucien, demande avec politesse, questionne l’achat récent d’un objet lié au temps. Négation. Mensonge qu’il sait absent chez le fils. Légilimencie effleure toujours la caboche. De chacun. Comme un surplus de vérification. Galope la colère à l’idée que c’est elle. Pimprenelle. L’enfant terrible. L’enfant malheur. 

Porte de la chambre contre laquelle il ne daigne pas annoncer sa présence. Entrée. Aurèle bafoue, envoie valser l’idée d’intimité. “Pimprenelle. Navré de te déranger au milieu de tes réflexions concernant ta future robe.” Risette de l’ogre. L’amusement à faufiler sous-entendu concernant les fiançailles. Mariage. Tutoiement qu’il s’autorise toujours au coeur de la maison, balance conventions. Il s’avance au centre de la pièce, moque le mobilier, les lieux, chambre qu’il piétine depuis des années. “Te souviens-tu du manant qui est venu vendre cet objet ? Qui a cru pouvoir nous arnaquer…” Gants habillent les dextres. Tissu cerclé de magie. Retourneur de temps qu’il tient au centre de sa paume. Objet sous muselière qu’il fait voleter d’un sort. “C’est un piège. Une saloperie qui absorbe le temps de son possesseur. J’ai conscience que tu souhaites ma mort prochaine, malheureusement, il faudra être patiente.” Accusation cerclée d’un sourire. Expression minimale de l’Infernal. “Je n’ai pas réussi à déchiffrer ton écriture maladroite. As-tu souvenir d’un nom, d’une adresse ? Que nous allions rendre visite à ce cloporte.” Colère qu’il maintient. Des syllabes qu’il balance avec vitesse, si loin du maintien ordinaire. 


(c) DΛNDELION
✧ Re: ivresse des choses funèbres (pims) ✧
par Pimprenelle Chastel, le Lun 14 Oct - 23:34

Pimprenelle Chastel

Message : 318
Arrivé en France : 23/08/2019
Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

La particularité Magique : Pratiquante de la magie sans baguette depuis quelques années déjà.

Camp : Gellert Grindelwald la fascine, comme le reste de famill.

une soif de pouvoir & de chaos
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Pimprenelle Chastel
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Ivresse des choses funèbres


Intimité inexistante depuis toujours. Jamais la porte n’aura servie à avoir le droit à son jardin secret à elle. Enfant Roland y entrait comme dans un moulin parce qu’il ne voulait pas dormir seul. Puis Lucien, leur mère et surtout leur père. Roi entre ces murs, il avait tous les droits.  Elle n’a jamais eu ce droit à la discrétion, parce qu’elle était une fille, et maintenant une femme. Enfin, femme. Le mot fait doucement rire. Elle n’avait d’une femme que l’âge, et l’apparence. Poupée infernale, elle tenait davantage de l’enfant que d’autre chose. Enfant que se rêvait une femme forte. Quelle ironie. Ne devient-on une femme que lorsque l’on prend époux ? C’était là la logique des sang purs. Elle n’avait aucunement envie de devenir femme, pas ainsi, pas maintenant, pas comme ça. Mais comme si l’avis qui était le sien lui avait été demandé à un quelconque moment. Muette entre ces murs. Marionnette dont les fils étaient tenu par le paternel.

'Pimprenelle. Navré de te déranger au milieu de tes réflexions concernant ta future robe.'Éléphant dans un magasin de porcelaine, il n’est pas question de douceur ici. Aucune délicatesse dans les mots non plus. Qui était-elle pour attendre cela de son père ? Une sotte attendrait cela, pas elle. Elle avait appris. Les mots de son père la touche, la ramène à sa réalité. Elle était seulement entrain de lire un ouvrage sur la magie vaudou. Si elle eût été un homme - il aurait pu être fier. 'Te souviens-tu du manant qui est venu vendre cet objet ? Qui a cru pouvoir nous arnaquer…' Elle lève les yeux vers lui, encore assise sur son lit. Un retourneur de temps, à en juger par ses mots, il n’était guère ravi. 'C’est un piège. Une saloperie qui absorbe le temps de son possesseur. J’ai conscience que tu souhaites ma mort prochaine, malheureusement, il faudra être patiente.' Elle lui adresse le sourire figée digne d’une poupée de porcelaine, non dénué d’un fond de vérité quant à sa mort prochaine qui la satisfait. Il pourrait fouiller sa tête, il savait déjà ce qu’il y trouverait à ce sujet. 'Je n’ai pas réussi à déchiffrer ton écriture maladroite. As-tu souvenir d’un nom, d’une adresse ? Que nous allions rendre visite à ce cloporte.' Monsieur le père est furieux. Eh bien, elle allait devoir répondre de cela pour changer. Ironie.

Elle fronce les sourcils, songeuse. Elle regarde l’objet et tente de se souvenir du nom de l’acheteur. Elle voit un homme pressé, peu aimable. Un homme qui raconte sa vie, alors qu’elle n’en a rien à faire. Seule avec ce client car Lucien était occupé ailleurs. Elle se doit de contester cette version des faits, ‘Les pattes de mouche sont l’oeuvre de Lucien, je m'efforce toujours d'écrire lisiblement pour éviter ce genre de problème. Il a tenu à recopier ce que j’avais écris sur un parchemin volant, monsieur était parti avec le registre pour je ne sais quelle affaire.’ Factuelle. Toujours. Une réponse à tout, une insolence presque. Elle détestait être mise en défaut alors que ce n’était pas sa faute. C’était son défaut, en plus d’être une fille, celui de ne jamais s’avouer vaincue. Elle pouvait admettre avoir tort quand c’était effectivement le cas, mais elle ne passerait pas sur l’incompétence de son frère. ‘Mais j’ai souvenir de l’homme en question.’ Dit-elle comme pour apporter la solution à cette énigme.  ‘Eugène Deversy, sang-mêlé qui tient une épicerie sur les quais de Seine, non loin de l’Hôtel de Ville.’ Elle est étonnée de s’en souvenir avec tant que clarté. Fière de pouvoir fournir autant d’information. C’était mieux pour elle, l’instinct de préservation peut être,  un truc dans ce goût là. Craintive, elle avait appris à voir le calme avant la tempête. Puis, elle lève un sourcil  et demande alors, ‘Nous ?’ Elle laisse échapper un rire narquois, ‘Les femmes doivent s’occuper du choix de leurs robes, n’est-ce pas que ce que disiez, père ?’  Elle tend presque le bâton pour se faire battre. Mais, elle avait été ainsi, arrogante.





Pimprenelle parle en 843d36
✧ Re: ivresse des choses funèbres (pims) ✧
par Aurèle Deveraux, le Dim 20 Oct - 18:27

Aurèle Deveraux

Message : 65
Arrivé en France : 04/10/2019
Nature du sang : (pur) liqueur ichor. Le rouge clame grandeur nimbée pureté.

Statut Matrimonial : (marié) l'écho d'un Barbe Bleue. deux mariages au tombeau. Les amours fanés. nouvelle alliance célébrée depuis peu.

Âge : (58)

Occupation : (directeur de l'hôtel des ventes). art sorcier exposé et vendu aux porte-feuilles les plus garnis. Des objets nimbés de magie noire. il expertise les plus singuliers, continue d'augmenter la collection du (Cabinet de Curiosités).

La particularité Magique : (legilimens & occlumens) pensées qu'il viole, souille, arrache à leur cortex. caboches d'autrui qu'il peut perforer, s'immiscer, créer capharnaüm entre les souvenirs.

Camp : (aube pourpre)

une soif de pouvoir & de chaos
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Aurèle Deveraux
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ivresse des choses funèbres

« & where is that witch girl / unafraid of anything »
Arrogante enfant. Les syllabes trempées dans le fer narquois. Gamine dont il pourrait clamer fierté si le sexe n’avait pas choisi la faiblesse des femelles. Aversion pour sa fille. Règne noir. Défi qu’elle envoie, ne sait pas se taire. À l’avoir élevé pour qu’elle cogne verbalement, qu’ils s’empoignent de phonèmes. "Les loups sont des animaux. Il n'aura aucun regard pour la robe. Seule comptera la chair à souiller." S’étire sourire du côté gauche, la diablerie d’une expression qu’il lui réserve. Unique fille vendue comme bétail. Brebis aux crocs d’un bestiau. Déshonneur qu’il largue sur son identité, balaie les origines, lui espère calvaire auprès de Chastel. Fille qui ne devrait pas l’accompagner, qui devrait rester entre les murs. Poupée autorisée à sillonner, à arpenter, à jouer d’une figure de présentation à l'hôtel des ventes. Pourtant, Aurèle en réclame sa présence. 

Évocation de Lucien qu’il ignore, n’a pas le temps de museler les sarcasmes de Pimprenelle. Garnement à qui il devra demander la raison de l’emprunt du registre. 

Satisfaction à entendre les souvenirs, à saisir qu’elle a mémorisé nom et adresse. “Un sang mêlé… il n’en sera que plus aisé à jeter sa dépouille dans la Seine.” Nonchalance des propos alors que la mort s’est invitée. Une promesse de scalper l’idiot. Sang-mêlés où leur vie n’est que tragédie. Ignorance pour ces sorciers où le sang s’est gangrené à travers les années. Certains avec lesquels il accepte discussions, d’autres qu’il renvoie à la misère de leur faute. 

Il vogue à travers la pièce, semble en faire le tour, ausculte des détails qui lui auraient échappé avec les années. D’infimes variations. Quelques distorsions d’une pièce qu’il croit connaître. Phalanges effleurent des objets. Antre qui est son territoire. Dos à sa fille, il observe la ville à travers la fenêtre, voit grouiller la populace. “La faute est tienne.” Couperet furieux. Objet dont il a manqué de subir la malédiction qu’il renferme. Regard qu’il ne daigne plus lui adresser. Les mains aux poches du pantalon. L’attitude faussement décomplexée alors que cavale encore la colère. “Abandonne tes guenilles de femme, revêt des fripes masculines. Je ne voudrais pas que quelques badauds s’imaginent pouvoir s’encanailler de ta chair.” Attirail féminin qu’il est nécessaire de planquer. Lui donner plus de liberté que l’accoutrement habituel. Marauds vont lorgner la gamine. Pleutres du bas-monde. Mioche qu’il ne saurait laisser aux crocs putrides. Elle, son affliction, son erreur. 

“A-t-il mentionné des enfants ? C’est toujours ennuyant d’avoir à faire gicler le sang devant des billes innocentes.” Mensonge de celui qui ne se préoccupe de rien. Indolence macabre. 

Il pivote, sans prévenir, sans accorder pudeur, ayant estimé le temps suffisant afin qu’elle se change. “Allons voir à quel point ton apprentissage en magie noire est resté si médiocre malgré les années.” Main qu’il lui tend. 
Transplanage. 


(c) DΛNDELION
✧ Re: ivresse des choses funèbres (pims) ✧
par Pimprenelle Chastel, le Sam 26 Oct - 23:06

Pimprenelle Chastel

Message : 318
Arrivé en France : 23/08/2019
Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

La particularité Magique : Pratiquante de la magie sans baguette depuis quelques années déjà.

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Pimprenelle Chastel
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Ivresse des choses funèbres


Elle a de qui tenir, l'infernale enfant. Cynisme de mauvais goût, répartie, dans cette famille le verbe est acéré. Il sait de quoi il parle à ces mots, de l'absence d'humanité de son futur époux. Plus bête que homme. 'Les loups sont des animaux. Il n'aura aucun regard pour la robe. Seule comptera la chair à souiller.'A ces mots, elle ne bronche pas. Pourtant, le dégoût à cette pensée lui donne la nausée. Si le Chastel n'avait fait qu'éveiller ces horreurs chez elle durant leur brève, mais non moins intense, entrevue. Elle avait eu un aperçu néanmoins... outrageant, pour elle, petite fleurs prude et pudique. Élevée dans la honte d'être une femme, interdite de ressentir ou de désirer, elle l'objet, la poupée.

'Un sang mêlé… il n’en sera que plus aisé à jeter sa dépouille dans la Seine.'Comme si un sang pur l’aurait dérangé. Elle ne peut que sourire à cette pensée, immorale enfant.  Elle était pudique sur bien des choses, mais pas concernant la mort, ou la violence. Enfant de la magie noire, elle ne sourcille pas face à la mort, au meurtre, capable de le commettre elle même par cet obscur biais. Terrible et sournoise, elle n’est pas à son premier sort conduisant la cible dans les bras d’Hadès. Derrière les boucles rousses se cache quelque chose de plus obscur. Inavouable pour le commun des sorciers. 'Abandonne tes guenilles de femme, revêt des fripes masculines. Je ne voudrais pas que quelques badauds s’imaginent pouvoir s’encanailler de ta chair.' Aucune délicatesse dans ces mots. Jamais, elle n'en attendait aucune de toute façon. Des vêtements d'hommes, un pantalon, une chemise. Elle n'en avait que deux dans son armoire. Tissus récupéré de la chambre interdite, celle de Roland, le frère dont on ne parle plus. Elle les enfiles, large, plus maigre que lui de toute évidence. Elle n'aime pas, être quelqu'un d'autre. Mais être une femme, avoir un corps n'était qu'un reproche de plus de la part du paternel. Ne montre pas les coups, seule une fille de mauvaise vie dévoile son corps de la sorte. Pudique, trop peut être.  'A-t-il mentionné des enfants ? C’est toujours ennuyant d’avoir à faire gicler le sang devant des billes innocentes.' Ca ne l’avait jamais dérangé, de verser du sang devant elle. De la couvrir de bleu, parfois de sang sous ses yeux innocents à elle. ‘Pas que je sache.’ Répond-t-elle. ‘Je doute qu’une femme puisse être assez désespérée pour s’offrir à lui, et daigner lui donner une descendance.’ Pauvre, sang mêlé, aucune femme aussi désespérée soit-elle ne voudrait de cela. De toute évidence.

Elle tourne le dos à son père, qui estime soudainement qu'elle doit être prête. Si elle est infernale, il l'est tout autant. L'enfer comme héritage, ce n'était pas si banal.'Allons voir à quel point ton apprentissage en magie noire est resté si médiocre malgré les années.' C’est les premiers mots qui la vexent réellement. Médiocre ? Vraiment. Le reste ne l’atteint pas forcément, mais ça, oui. Demoiselle perfectionniste, elle aime le savoir, la connaissance, et à su faire preuve de bien plus de force que ses frères en expérimentant à la magie sans baguette. Mais, pourquoi ça l’atteint encore ? Ca ne devrait plus après tout ce temps. Jamais un compliment ne s’extirpe de ses lèvres pincées. Jamais. ‘Médiocre ?’ Elle laisse échapper un rire, trop cynique pour sa propre sécurité. ‘Sans doute m’avez prise pour votre fils, Lucien.’ Supérieure, arrogante, elle a aussi des épines la douce Pimprenelle.  La main tendue pour un voyage, elle passe la main dans sa chevelure qui a l’aide de sa magie sans instruments se noue en un chignon bas, moins féminin que ses coiffures. Aptitude peu commune, et de loin exceptionnelle. De sa main libre, elle approche la casquette gavroche, cachant sa chevelure flamme, cachant féminité, et attribu. Le tout sans l’usage de la moindre baguette, qu’elle glisse dans la poche. Attrapant avec non sans une pointe de dégoût mêlée à ce soupçon d’excitation quand il est question de magie noire qu’elle n’avait jamais su expliquer. Et dans un ‘crac’ sonore, le père et son indigne fille transplanent.

Île de la Cité, à deux pas. En dehors de l’Île, bien qu’à Paris, Pimprenelle se sent comme ailleurs. N’appréciant guère ces lieux, son dégoût se lit sur son visage. Elle essuie le bout de son nez pour chasser les odeurs des quais de Seine. ‘Ca empeste le sang mêlé.’ Grommelle-t-elle. Princesse obscure habituée à son confort. Elle avait rapidement lâché la main du paternel. Physiquement mal à l’aise avec les gens, quel qu’ils soient, éduquée pour être loin des gens. Bien que vêtue tel un homme, le port de tête est gracieux, la démarche féminine, ne pouvant aller à l’encontre de cela. Poupée que l’on aimerait formaté à une image plus discipliné, indique alors de la main. ‘Nous y sommes, une épicerie où les rats font probablement leur marché.’ Un air dégoûté. ‘De toute évidence…’ Lâche-t-elle. Rien de bien accueillant une devanture usé, des produits qui n’avaient pas l’air de bonne facture. Désuétude certaine qui expliquait bien des choses. A commencé par ce faux retourneur de temps.   Sur le point d’ajouter qu’ils pouvaient y entrer. Un enfant de trois ou quatre ans sort, jouant devant la boutique. Ainsi donc, il avait un enfant. La poupée ne cache pas sa surprise, en laissant échapper un rire désabusé. Même les hommes les plus monstrueux trouvaient femme. Et soudain, elle rit jaune en pensant à elle-même. ‘Les enfants et le sang, vous savez le manier avec aisance, mais permettez-moi de prendre cela en main.’ Jeune fille à peine masculine se dirige vers l’enfant pour s’accroupir à sa hauteur. Mal à l’aise avec les humains en général, plus encore avec ceux de petite taille.

Discussion avec l’enfant, une douceur qui pourrait surprendre de sa part, non sans être teintée d’une grande part de manipulation. Elle avait appris qu’il était seul à l’intérieur, qu’il n’y avait aucun autre enfant, et que sa mère était partie. Elle ne su dire si partie signifiait morte, mais elle pu presque le deviner à la tristesse de l’enfant. Tout sourire, elle lui propose un jeu, innocent. Cache cache, elle irait le chercher sur les quais, mais il devait compter longtemps. Le temps qu’il soit loin de tout cela. De tout ce qui pourrait se passer. Elle cache ses yeux en se relevant, comptant à voix haute, ‘Un, deux, trois…’ Et l’enfant s’en en courant. Quand elle le pense suffisamment loin, elle cesse de jouer, quittant le masque jovial pour tourner son regard vers son père, qu’elle avait laissé à l’écart. On ne choisit pas son père, on a pas à payer pour ses erreurs, ou sa façon d’agir. Cette pensée volontairement claire dans son esprit, à bon entendeur, évidemment.


Pimprenelle parle en 843d36
✧ Re: ivresse des choses funèbres (pims) ✧
par Aurèle Deveraux, le Lun 4 Nov - 7:24

Aurèle Deveraux

Message : 65
Arrivé en France : 04/10/2019
Nature du sang : (pur) liqueur ichor. Le rouge clame grandeur nimbée pureté.

Statut Matrimonial : (marié) l'écho d'un Barbe Bleue. deux mariages au tombeau. Les amours fanés. nouvelle alliance célébrée depuis peu.

Âge : (58)

Occupation : (directeur de l'hôtel des ventes). art sorcier exposé et vendu aux porte-feuilles les plus garnis. Des objets nimbés de magie noire. il expertise les plus singuliers, continue d'augmenter la collection du (Cabinet de Curiosités).

La particularité Magique : (legilimens & occlumens) pensées qu'il viole, souille, arrache à leur cortex. caboches d'autrui qu'il peut perforer, s'immiscer, créer capharnaüm entre les souvenirs.

Camp : (aube pourpre)

une soif de pouvoir & de chaos
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Aurèle Deveraux
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ivresse des choses funèbres

« & where is that witch girl / unafraid of anything »
‘Médiocre ?. Sans doute m’avez prise pour votre fils, Lucien.’ Un sourire se faufile, de ceux qu’il ne réserve qu’à elle. Comme une satisfaction, une rature faciale, une ébauche méphisto. Il sait qu’elle a raison. Lucien s’est érigé en favori pour l’unique raison qu’il était le seul. Roland ayant été éradiqué pour connerie congénitale. Pimprenelle n’étant que malheureuse femme à marier, chair à engrosser. Misérable réalité quand elle aurait pu voguer à ses côtés. Les rêves sont morts à l’avoir vu grandir, apprendre, contrôler la noire, et celle sans baguette. Douée, sans crainte du pire, curieuse. Doublon terrible. Projection d’un miroir. Elle aurait pu. Mais elle n’est que femme. Grade inférieur. Femme. “Cesse de t’attribuer des qualités Pimprenelle, nous savons tous deux que si je te marie à un loup, c’est parce que tu ne vaux rien.” Féroces syllabes larguées dans un murmure. Voix doucereuse. Caresse devenant gifle quand s’étirent les paroles. 

Tranplaner. Aller au-delà de leur cité dorée, s’engouffrer à quelques venelles truffées d’immondes quidams. Les odeurs, la crasse, les étrangers entassés ne tirent pas grimace à Deveraux. Une habitude de voguer, d’aller et venir entre les différents quartiers, les pays, de savoir marchander avec la noblesse comme avec le bas monde. Circule risette quand l’enfant se plaint des lieux, du sang-mêlé qui s’enroule aux nasaux. Odeur pestilentielle. “Vois-tu pourquoi une femme ne peut exercer aucun métier ? Ni même sortir de sa tour dorée ? Tu es écoeurée par si peu. Ton petit confort éloigné, et tu sembles si déstabilisée.” Princesse élevée aux murs scintillants. 

Maison branlante. Échoppe dont les fondations ne tiennent qu’à la merci de la magie. 

Porte qu’il s’apprête à envoyer valser d’un sort. Fracturer. Le sort est retenu quand s’évade momichon des murs infernaux. Petit qu’il pourrait jeter à l’eau, laisser voguer le corps, lester la chair. Balade dans l’ondine jusqu’à ce qu’il remonte quelques semaines plus tard. Gonflé. Gobé par les poissons. Méconnaissable. L’eau est si merveilleux tombeau. Pimprenelle prend les devants à son grand étonnement. ‘Les enfants et le sang, vous savez le manier avec aisance, mais permettez-moi de prendre cela en main.’ Grimace se loge sur le minois du roi. “Ai-je déjà fait couler le sang d’un enfant ? Curieux. Je n’en ai pas de souvenir.” Innocence falsifiée. La voix s’enroule d’un aigu mensonge. “Ils braillent comme des porcs, j’évite.” L’innocence de la mort bafouée de paroles terrifiantes. ''Il a vu nos visages. Si nous tuons ce gueux, l’enfant pourra témoigner et Merlin sait qu’on n’oublie pas une rouquine.” Cavale le petit, s'éloigne du charnier à venir. Pensée fugace de Pimprenelle à laquelle il est heurté, répond furibond d'une oeillade noire.

Porte laissée ouverte par le gamin. Il se permet d’entrer. Tinte une cloche annonçant présence de clients. Déboule l’homme d’un escalier sur la gauche, se précipite, fait courbette et semble se figer en reconnaissant la chevelure feu de la gosse. Aurèle s’avance jusqu’au comptoir. Geste vif. Une dague se plante à la main gauche de l’homme, déchire la chair, s’enfonce jusqu’à se planter dans le meuble. Hurlement du commerçant. Douleur diffuse. Aurèle maintient l’objet, avance le buste. “Bonjour. Épargnons-nous les formalités, et les politesses.” Le diable s’est invité dans la baraque. Il s’éloigne, ausculte les babioles, les ustensiles crasseux. “Il y a du venin sur la lame et celui-ci paralyse peu à peu votre capacité à user de magie, une vraie petite merveille.” Obtenue il y a des années, vestige de sorciers incas. 

“Ne la suppliez pas du regard. Je crois qu’elle est pire que moi.” Une mise en garde. Un sourire qui s’étire, lui donne des allures de monstre. Ombre cannibale englobe la pièce. Aurèle continue son inspection, ignore les jurons, plaintes et autres gargouillis jactés par l’homme. Il stationne derrière l’enfant, pose paume gantées sur ses épaules. “Pimprenelle. Explique à notre cher… ami pourquoi nous lui rendons visite.” Qu’il souffle, curieux. Habile Chuchoteur attendant les prouesses d’une enfant déchue. 

(c) DΛNDELION
✧ Re: ivresse des choses funèbres (pims) ✧
par Pimprenelle Chastel, le Lun 18 Nov - 23:20

Pimprenelle Chastel

Message : 318
Arrivé en France : 23/08/2019
Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

La particularité Magique : Pratiquante de la magie sans baguette depuis quelques années déjà.

Camp : Gellert Grindelwald la fascine, comme le reste de famill.

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Pimprenelle Chastel
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Ivresse des choses funèbres


Elle ne veut pas voir un enfant souffrir.La poupée refuse de voir un enfant souffrir à cause des erreurs de son père. Elle s’y refuse, pas qu’elle soit attaché aux enfants. Par principe. Les enfants, elle ne les aime pas, elle n’en veut pas. Jamais l’enfant détestée n’avait voulue de marier, alors avoir des enfants. L’idée même la répugnait.  'Ai-je déjà fait couler le sang d’un enfant ? Curieux. Je n’en ai pas de souvenir.' Monstre, songe-t-elle alors. Monstre, et menteur. Elle le déteste ce père, il ment comme il respire. Qu’il continue à croire qu’il n’avait jamais fait de mal à un enfant, ça n’était pas vrai. Combien de fois avait-elle fini en larmes, et pourtant silencieuse en boule sur le sol parce qu’elle avait déçu ce père qui n’avait trouvé d’autres solutions pour la corriger que de lever la main sur elle ?  'ls braillent comme des porcs, j’évite.' Elle le prend comme une insulte personnelle. Pimprenelle n’avait que très peu crier, parce que personne ne devait savoir, parce que crier, c’était pour les faibles, parce qu’elle n’avait pas eu le droit. Elle n’avait eu le droit de rien, si ce n’est de se taire. C’était son droit acquis de naissance : se taire et subir. C’était là le lot d’une femme.  'Il a vu nos visages. Si nous tuons ce gueux, l’enfant pourra témoigner et Merlin sait qu’on n’oublie pas une rouquine.' Il lui jette une oeillade noire, mais elle y répond sourire aux lèvres avec un. ‘Eh bien tâchons de ne pas tuer ce sinistre personnage, et nous serons sauf.’ La poupée se délecte de cette réussite. Elle n’était pas contre l’idée de verser un peu de sang, l’âme de la poupée était noircie par le temps, les épreuves et la magie.

Elle laisse le monstre entrer le premier. Monstre ou père, qu’importe, dans sa tête à elle, c’était exactement pareil. Qu’il s’y précipité, ça lui était égale qu’il ne soit pas galant. Elle n’avait aucune envie d’y entrer, mais elle n’avait pas le choix. L’homme a le temps d’arriver à son comptoire, de jeter un oeil à la sorcière qu’il semble reconnaître, mais Aurèle s’occupe de lui, lui enfonçant une dague. Charmante entrée en matière comme toujours. L’enfant s'empêcher de rire, mais ne peut réprimer un sourire sur son visage de poupée de porcelaine.  'Bonjour. Épargnons-nous les formalités, et les politesses.' La poupée attend, sagement qu’on lui demande d’intervenir. A sa place, dans l’ombre, muette et figée. Objet de paraître, elle ne sert à rien pour l’instant, que faisait-elle ici…  'Il y a du venin sur la lame et celui-ci paralyse peu à peu votre capacité à user de magie, une vraie petite merveille.' L’homme la fixe, elle qui est immobile. Une vraie oeuvre d’art, même vêtue tel un homme, elle demeurait aussi belle qu’en femme.  'Ne la suppliez pas du regard. Je crois qu’elle est pire que moi.' Pire ? Elle ne serait jamais pire que lui, jamais. L’idée la révulse. La dégoûte. Elle n’était pas comme lui - du moins, elle ne voulait être comme lui. Le sourire de son père lui fait froid dans le dos. Plus encore, quand il se positionne derrière elle, déposant ses mains oppressantes sur ses frêles épaules,  'Pimprenelle. Explique à notre cher… ami pourquoi nous lui rendons visite.' Ainsi, elle n’était plus un objet de paraître, mais un objet de torture.

Elle voit l’homme la chercher du regard. Si le père est souriant, l’enfant est froide. La poupée ne sourit pas, elle est stoïque. Impassible face à la violence. C’était banalisé pour elle - la pauvre enfant avait grandi avec cette idée. Elle se défait de l’étreinte de son père, avançant vers l’homme dont la main était toujours maintenue par la dague. Quand celui-ci essaye de s’en défaire avec son autre main, la voilà qui lève l’index, l’agitant de gauche à droite. ‘Non non non’ songe-t-elle alors. D’un geste et d’un sortilège informulé, son autre bras est lui aussi collé sur le comptoir. ‘Allons monsieur Deversy.’ Sa voix est d’une neutralité qui peut faire froid dans le dos. N’importe qui aurait pu être répugné par cette violence, et même pas les cris de douleur de l’homme. Pas elle, elle s’était accoutumé de cela depuis longtemps. ‘Dois-je vous éclaircir la mémoire mon bon monsieur ?’ Elle s’avance, le bras toujours levé, maintenant sa main sur le bois. ‘Je … je ne vois pas du tout… Mad…’ Mademoiselle ? oh, plus pour longtemps songe-t-elle. Il essaye de se dédouaner de ses actes ? Elle n’avait pas de patience l’infernale enfant. Elle avait de qui tenir. Elle relâche la pression sur son bras, et d’un geste habile elle abaisse le bras, précipitant l’homme vers l’avant pour lui faire heurter le bois à côté de sa main entravée. Le crac indique qu’il s’y brise le nez, et cela se confirme quand elle le force à se relever. Elle avait appris à contrôler sa magie sans baguette, pour une enfant dont on ne voulait pas, elle demeurait plus douée que ses frères. L’homme face à elle, à le nez en sang. ‘Vous disiez ?’ Demande-t-elle, toujours imperturbable. Le sang ne la répugnait pas, ne lui soulevait pas le coeur.  Mais quel coeur me direz-vous ? Voilà des années qu’il ne battait que pour la maintenir en vie, le reste n’avait pas d’importance. ‘Je ne vois pas de quoi vous parlez mademoiselle, s’il vous plaît, je…’ Non ? Encore ? Elle pousse un soupire las et lève les yeux au ciel. Elle n’avait pas de temps à perdre avec cela.  Elle n’a pas le temps, ni l’envie. Sa main droite fermée contre sa cuisse commence à trembler, signe qu’elle atteint les limites de sa magie sans baguette, encore incapable de s’en servir à sa guise et à longueur de journée.  Néanmoins, de sa main gauche, la sorcière lève le bras, et fait mine de serrer la gorge de l’homme, à distance. Celui-ci suffoque alors, demandant beaucoup d’énergie à la sorcière qui se sent défaillir, mais réussissant à articuler avec une froideur tenace, ‘Vous avez piéger le retourneur de temps, Monsieur Deversy, nous aimerions récupérer notre investissement, ainsi qu’un supplément pour que nous puissions oublier ce…’ Il suffoque. Elle relâche alors quand elle voit qu’il manque de tourner de l’oeil, et qu’elle sent son bras la picoter, comme s’il allait s’engourdir… Elle savait qu’elle ne devait pas aller trop loin. ‘...Contre-temps regrettable.


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