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✧ The scars of your love remind me of us. #BASILIANNE ✧
par Basile De Morangiès, le Ven 24 Jan - 21:55

Basile De Morangiès

Message : 29
Arrivé en France : 28/08/2019

Se promène dans les Rues de Paname
Se promène dans les Rues de Paname
Basile De Morangiès
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The scars of your love remind me of us
janvier 1931, Marianne & Basile
La vie devient rarement ce que l’on attend d’elle. Tout avait basculé depuis quelques années déjà, et la roue semblait ne pas vouloir inverser son infernale course. Course qui menait Basile et les siens tout droit en enfer. Depuis la mort de Bénédicte, rien n’allait plus dans sa vie. Cléophée l’avait suivie, puis c’était le tour de leur mère. Rien que dans sa famille, les silences et l’espace prenaient de plus en plus de place durant les repas. Mais ce n’était pas tout ce qu’il avait perdu. Il avait perdu Marianne - il avait renoncé à l’épouser pour son bien à elle, elle qui était sous l’influence d’une malédiction. Tout ce qu’il avait fait, c’était pour elle. Mais jamais, jamais il ne le lui dirait, puisqu’elle était partie. Partie pour ne jamais revenir, du jour au lendemain, sans doute avait-il trop joué avec le feu, et ses sentiments.  Le vide de son absence avait été oppressant, pesant pour lui, mais Mazarine avait su l’occuper, lui faisant plus de bien qu’il ne voulait bien l’admettre. Il avait survécu, toujours, seul fils de sa famille, un poids sur les épaules. Une responsabilité qu’il s’infligeait. Si le Roi n’avait pas immolé avec lui des dizaines de sorciers et de sorcières, il serait marié à Mazarine, lié à jamais à la princesse de France. Mais le destin, le sort, il avait décidé de lui accorder un instant de répit. Un peu de réflexion. Tout l’or du monde valait-il de sacrifier sa personne ?

Bien qu’il ait quitté l’équipe plus d’une année auparavant, il ne manquait une occasion de se réunir avec ses anciens coéquipiers. En souvenir du bon vieux temps, cette époque révolue où l'insouciance presque innocente lui donnait des ailes. Celles-ci sont brisées désormais. Il quitte le restaurant le coeur léger pour une foi, un peu d’alcool, des rires, quelques blagues graveleuse avaient le don de lever ses doutes, un instant tout du moins. Emmitouflé dans son manteau mi-long et derrière une écharpe en cachemire offerte par sa fiancée, il n’avait pas froid. Il fallait être équipé pour arpenter les rues de Paris la nuit. Il aurait pu directement transplaner chez lui, mais la nuit porte conseil et rien n’était plus apaisant que Paris la nuit. Les mains au fond des poches, il descend sur les quais de Seine, non loin de la Cité dans un silence où seul le bruit de l’eau se fait entendre. Un bruit apaisant, et doux. Marchant le long du quai, il sort de sa poche une cigarette qu’il porte à ses lèvres, les addictions ont la vie dure parfois. Mais ça l’apaisait dans un sens. Il prend le temps de s’arrêter pour observer la capitale endormie, avec pour seul lueur celle des réverbères au gaz dont les flammes dansantes avaient décidément quelque chose de magique. Apaisé, il n’entend pas les cliquetis de pas qui sont derrière lui trop occupé à songer à la simple beauté des choses.

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✧ Re: The scars of your love remind me of us. #BASILIANNE ✧
par Marianne Hermé, le Sam 25 Jan - 1:51

Marianne Hermé

Message : 117
Arrivé en France : 01/09/2019
Nature du sang : sang-pur.

Statut Matrimonial : fiancée, plus ou moins contre son gré à l'un des fils du Tsar de Russie.

Âge : vingt-quatre ans.

Occupation : danseuse étoile au théâtre Bolchoï, elle est de passage à Paris.

La particularité Magique : voyante.

Camp : neutre.

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Marianne Hermé
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The scars of your love remind me of us
janvier 1931, Marianne & Basile
Marianne était crevée, rincée. Physiquement mais aussi mentalement. Le ballet lui demandait de plus en plus d'efforts et d'investissement maintenant qu'elle s'y était lancée corps et âme. Dimitri ne voulait pas être le fiancé d'une journaliste, et à Moscou elle avait foulé le parquet du Théâtre Bolchoï avant de pouvoir se lancer dans une carrière ailleurs. Il l'avait connu danseuse, il la voulait danseuse et Marianne, piégée par ses engagements, ne pouvait qu'acquiescer de peur qu'il ne la punisse comme il l'avait déjà fait. La représentation pour laquelle elle avait été l'étoile ce soir-là s'était étendue plus longtemps que prévue, après le final il avait fallu rencontrer les grands de ce monde venus la féliciter jusque dans les coulisses. Marianne avait sourit pour les photos, remercié, accepté les compliments, un sourire aux lèvres mais les yeux vides. Le fond de l'âme était fatigué de ces derniers mois, de ces nouvelles épreuves mais pour Dimitri elle devait être la fiancé qu'il désirait pour éviter les coups et les insultes. Il était plus d'onze heures lorsqu'elle s'était élancée dans la rue, son chignon de ballet encore bien serré, sa peau démaquillée mais encore pailletée par endroit par oubli. Les muscles tremblants de fatigue. Puis sans trop savoir pourquoi elle s'était mise à marcher. Ses pieds la menant aux quais sans que son coeur ne s'en affole comme d'ordinaire. À moitié présente, comme un voile sur son esprit. Le monde était flou et une force semblait savoir où la mener. Marianne avait laissé les rênes à cette force, poupée, comme on se laisse guider le soir quand le sommeil nous guette. Sauf que Marianne, derrière la brume qui venait de s'abattre sur son bon vouloir, était bien présente. Si bien que lorsqu'elle reconnaît la personne qui s'est arrêtée à quelques pas, elle lance un Basile ? d'une voix trop douce, même pour Marianne. Tu es tombé du lit ? qu'elle ajoute même, toujours ce ton un brin lointain dans sa voix. Et le bruit en contrebas de l'eau qui l'aurait affolé d'ordinaire et que son esprit embrumé bloque. À peine consciente réellement d'être si proche de l'eau qui la terrifie.




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