AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

✧ Suggérer c'est créer... - Séraphine ✧
par Séraphine Grimm, le Mer 25 Sep - 19:46

Séraphine Grimm

Message : 63
Arrivé en France : 01/09/2019
Nature du sang : Pur - Union d’un De Morangiès et d’une Chastel

Statut Matrimonial : Mariée depuis le 31 juillet 1930 à Toulouse Grimm

Âge : 35 ans

Occupation : Photographe et rédactrice de la rubrique potins et petites annonces sous le prête nom de Martin Soucoupe pour le cri de la grenouille

La particularité Magique : Animagus Vison noir

Camp : Citoyenne
Age : 39

Se promène dans les Rues de Paname
Se promène dans les Rues de Paname
Séraphine Grimm
Suggérer c'est créer... - Séraphine Empty
SéraphineGrimm née de Morangiès
En photographie, ce n'est pas le photographe qui est important.
  • Nom ✧ Son nom est Grimm, le nom de son mari. Si sa belle famille est bien souvent connu pour le cirque qu’il possède Toulouse fait partie de cette branche qui s’en est éloigné. Le quidditch est leur terrain de jeu et ils sont reconnus pour leur talent sportif. Aujourd’hui Toulouse est un excellent journaliste quoi de mieux que d’épouser la fille De Morangiès propriétaire du Cri de la grenouille, journal sorcier Français. Mais la réalité est tout autre, rien de calculé dans cette union juste deux noms liés l'un à l'autre autant que leurs sentiments.

    Prénom✧ Ses parents lui ont donné le prénom de Séraphine. Selon une ancienne tradition, les séraphins sont, avec les archanges, les anges de la première hiérarchie, placés à proximité du trône des dieux. Côme était l’aîné, l’héritier... au fond le dieu et sa soeur prenait sa place légitime à sa droite.  Isabeau le prénom de sa grand-mère, une femme forte mais aimante et appréciée des siens. Ses proches et ses ami(e)s l’appelle Séra.

    Naissance ✧ Le 5 février 1896  naissait Séraphine, première fille du couple. S’ils furent heureux de l’arrivée de leur première petite princesse ils furent également très surpris. Le poupon arriva avec un peu plus d’un mois d’avance et c’est au sein même du domaine familial, le château de la Baume - Prinsuéjols en Lozère, ancienne province du Gévaudan, qu’elle vit le jour vraisemblablement pressée de découvrir la vie.

    Nature du Sang✧  La pureté de son sang ne fait aucun doute, née de l’union  d’un De Morangiès et d’une Chastel rien n’entache son sang. Pas même son mariage avec un Grimm dont la branche a su, elle aussi conservé la pureté de son sang... de son rang.

    Statut Matrimonial ✧  Elle est mariée depuis le 31 juillet 1930 à Toulouse Grimm après un peu moins de 6 mois de fiançailles mais de très longues années à se connaitre. A 34 ans la société bien pensante des sangs-pur n'en attendait pas moins d'eux.

    Occupation✧ Photographe hors pair pour le cri de la grenouille, elle a toujours son appareil photo magique et tout son attirail à portée de la main. Elle est connue dans son travail pour obtenir des clichés qu’elle est la seule à avoir. Et pour cause, elle a une très légère tendance à se trouver aux bons endroits aux bons moments au grand dam des siens qui pensent quant à eux qu’elle se trouve toujours aux mauvais endroits aux mauvais moments. Tout est une question de point de vue. Depuis quelques années maintenant qu’elle exerce, elle s’est construit une petite réputation qui lui permet également d’obtenir des contrats pour des photographies plus personnels, des naissances, célébrations etc... Elle ne rechigne jamais contre du travail, en plus d’être une  activité professionnelle et soigné c’est une réelle passion. Elle est également rédactrice de la rubrique potins et petites annonces sous le prête nom de Martin Soucoupe - MS, ses initiales et un vilain de jeu de mot Soucoupe/scoop, un jeu de mot légèrement douteux dont elle est fière. Son père n’acceptant ce nouveau poste qu’à cette condition.

    Traits de Caractère✧ Ses parents lui ont souvent reproché son esprit bohème, libre, rebelle déplacé pour une demoiselle mais elle a appris depuis ses plus tendres années à être la parfaite héritière au sang-pur. Elle a été bien élevée, elle a bien retenue. Son rôle dans la société sorcière, les droits d’un sang-pur, ses privilèges mais aussi ses devoirs.

    Petite elle a joui d’une certaine liberté, d’une complaisance silencieuse sous le regard bienveillant des siens mais le poids de l’éducation est arrivé avec les années. Lorsqu’elle est passé de cadette a aînée sur qui repose les responsabilités. Elle a été placé sous bulle, éloignant tout ce qui pourrait la blessé, la fatigué elle et son précieux coeur. Elle a subit, elle a appris et a toujours tenter de s’en accommodé sans jamais vraiment l’accepté. Jamais elle n’aurait du montré l’exemple à qui que ce soit, jamais ses épaules n’aurait du avoir à souffrir d’un tel poids. Elle est droite, fière, représente sa famille et son sang parfaitement et ce en toute occasion quel que soit sa tenue ou la carrière professionnelle qu’elle s’est choisi par passion et gout de la liberté.

    Séraphine fait partie de ces sorcières de salon, fille à papa, des princesses au sang-pur qu’on croit, bien souvent à tort, innocente, fragile, futile et superficielle. Tout ça parce qu’elle a le sourire facile, une tenue parfaite, qu’elle rit, plaisante avec ses amis lors des soirées, qu’elle manie l’art des masques avec facilité, que rien ni personne ne semble l’atteindre et que ses poches sont  toujours pleines de sucreries- La gourmandise la perdra surement-. Méfiez-vous de la droite et fière Séraphine. Elle ne s’est jamais laissé faire et ne commencera pas aujourd’hui... avec personne.

    Elle ne pleure pas. Sa mère lui a enseigné qu’une femme forte savait contenir ses larmes alors elle les retient, les accumule pour ne les laisser glisser sur ses joues que lorsqu’elle est seule avec Pan l’abraxan- sa peluche d’enfance-, le seul autorisé à voir cette faiblesse.

    Volontaire, persévérante, Séraphine ne passe pas par quatre chemins lorsqu'elle entreprend quelque chose. Bien décidée à aller jusqu'au bout de ses projets, elle met à profit son dynamisme et son caractère de femme active pour réussir les objectifs qu'elle s'est fixés. Intelligente et cultivée, elle a su tirer son épingle du jeu à Beauxbâtons et à découvert une réelle habileté pour les sorts de défense quel qu’ils soient. À l'écoute des personnes qui l'entourent, elle ne bascule jamais dans l'autorité, ni dans un côté trop directif.

    Elle prend soin, toujours, d'aiguiller ses proches ou ses amis dans la bonne direction en faisant preuve de diplomatie, de tact et de patience. Dans la vie professionnelle comme dans la vie privée, Séraphine s'appuie sur son instinct davantage que sur la raison. Des émotions fortes, positives ou négatives, lui font parfois perdre toute adresse et elle devient la proie d’une loi de Murphy parfois surprenante. Malgré tout, elle se fie à ses sentiments et se laisse guider par les émotions qu'elle ressent. Agréable à vivre, c’est une femme indulgente qui sait pardonner les erreurs et les écarts de conduite. En revanche, mieux vaut disposer de capacités physiques développées pour côtoyer Séraphine, cette dernière ayant une fâcheuse tendance à toujours vouloir être en mouvement.
  • Epouvantard ✧ L’épouvantard a longuement hésité avant de prendre une forme fixe pour me faire peur. Non pas que je n’ai aucune peur, loin de là, la mort en est une, la perte des miens également et j’avoue avoir peu d’atomes crochus avec les insectes volants mais c’est pourtant un cube noir qui est apparu devant moi, s’approchant pour m’envelopper totalement. Les espaces clos, le manque d’air, la solitude, le noir complet, la fin de tout espoir, l’abandon, tant de symbole résumé dans un simple cube qui me pétrifie.

    Patronus✧ D’un filet, j’ai obtenu un nuage qui s’est rapidement transformé en Chat . J’ai toujours eu un don certain pour les sortilèges de protection et le patronus ne fait pas  exception à la règle, j’ai été l’une des première de ma promotion à faire apparaitre un patronus corporel. Le chat, un chartreux semblait me sourire avec bienveillance. Emblème du courage, de l'indépendance mais aussi et surtout de la liberté, le chat est aussi un symbole de la vigilance. Si on l’observe de plus près il a, tout comme moi, une forme de lune à la base de la queue alors que je l’arbore au creux de mes reins.

    Amortentia✧  C’est sans doute un peu cliché, peut-être parce que je suis une fille un peu fleur bleu mais mon amortentia sent le parfum de mon époux, Toulouse Grimm mélangé à l’odeur reconnaissable entre mille d’un bain d’arrêt dont j'use quotidiennement pour mes photographies magique et la troisième note est celle plus étrange d’un parchemin sur lequel on aurait rédigé encore et encore pour obtenir le texte parfait… sans doute l’odeur familière du cri de la grenouille.

    Baguette Magique✧  Quelle ne fut pas la surprise de mes parents lorsque cette baguette décida de devenir mienne. Non, le bois de sorbier n’a pas vraiment surpris. Fait pour les sorciers à l’esprit clair et au cœur pur, un bois  doté de pouvoirs protecteurs supérieurs aux autres arbres, une baguette plutôt flexible, comme mon caractère et d’une longueur de 28,8 cm permettant d’effectuer des mouvements amples et gracieux qui me correspondait parfaitement, mais lorsque le Stradivari annonça qu’elle contenait un Crin de sombral la douche fut glacée. Jamais son regard n’a été aussi sombre qu’à cet instant ou le Stradivari  précisa que c’était un honneur, une chance d’être choisi par le sombral, considéré comme digne des sorciers ayant vaincu la mort. Les souvenirs étaient trop douloureux, et la peur constante.  Il a fallu une dizaine de minutes, sans doute plus pour que mon père accepte de me laisser repartir avec celle qui serait à jamais l’extension pur et simple de mon bras.

    Particularité Magique✧ Animagus. Après de longues années d’apprentissage en toute autonomie entouré uniquement de tous les ouvrages disponible à la bibliothèque de l’école et celle de Paris j’ai travaillé avec acharnement. Le souhait d’être plus qu’une femme, plus qu’une simple sorcière, de me prouver à moi-même que mon père avait tort, que je n’étais pas uniquement une source de dépense et déception. Surprise et amusée de me découvrir dans ma peau animale. Un vison noir, petit, discret, terriblement curieux. Oui, c’est vrai j’use fréquemment de cette forme animale pour me faufiler dans les recoins ou personne ne me voit et j’obtiens ainsi divers secrets et informations très utiles à mon travail et à ma soif intarissable de curiosité mais ne suis-je pas mignonne?

  • Citoyens


    Que pensez vous des moldus, et du fait que vous soyez obligés de vous cacher d'eux au quotidien ? ✧
    Pour être tout à fait franche je suis une grande curieuse et les interdits m’attirent. Oh bien sur, il n’est pas interdit de côtoyer un non sorcier, juste d’user de la magie en leur présence. Mais appelons une licorne une licorne c’est tout de même mal vu de s’afficher avec eux. Je peux comprendre qu’il faille se préserver mais nous manquons beaucoup de chose en nous enfermant entre nous. Les non sorciers, du moins ceux que j’ai eu l’occasion de rencontrer sont parfois surprenants et passionnants. Je trouve dommage qu’il faille cacher ce que nous sommes même si je sais pertinemment que si tous les non sorciers ne sont pas prêt à entendre qu’ils partagent parfois leur coin de rue avec des sorciers la réciproque est parfaitement vrai. On se cache toujours des êtres qui nous effraient.

    Grindelwald, ce nom fait la une des journaux sorciers mondiaux, quelle est votre position vis à vis de cet homme ? ✧
    Personne aujourd’hui ne peut ignorer le nom de Gellert Grindelwald et les idées qu’il propage. Si l’idée de base, de révéler la magie aux non sorciers, peut sembler légitime la suite du discours est bien souvent plus rigoriste, plus sanglante et jusqu’au boutiste à l’extrême. Les articles concernant ses crimes sont légions dans le monde et force est de constaté que son discours s’insinue dans l’esprit des sorciers même en France. Je ne pourrais jamais cautionné des idées aussi extrémistes et des meurtres et la manipulation comme principales armes de persuasion. La guerre des non sorcier était un bel exemple de désastre humain et je n’ai aucune envie que cela se reproduise.


Pseudo✧ Emeline - Miline

Âge✧ Majeure et vaccinée partout dans le monde, j'ai passé la trentaine.

Comment as-tu trouvé le forum ?✧ En cliquant sur un lien? Je connais quelques demoiselles de bonnes familles ;)

Avatar ✧ Alicia Vikander
✧ Re: Suggérer c'est créer... - Séraphine ✧
par Séraphine Grimm, le Mer 25 Sep - 20:00

Séraphine Grimm

Message : 63
Arrivé en France : 01/09/2019
Nature du sang : Pur - Union d’un De Morangiès et d’une Chastel

Statut Matrimonial : Mariée depuis le 31 juillet 1930 à Toulouse Grimm

Âge : 35 ans

Occupation : Photographe et rédactrice de la rubrique potins et petites annonces sous le prête nom de Martin Soucoupe pour le cri de la grenouille

La particularité Magique : Animagus Vison noir

Camp : Citoyenne
Age : 39

Se promène dans les Rues de Paname
Se promène dans les Rues de Paname
Séraphine Grimm
Suggérer c'est créer... - Séraphine Empty
Suggérer, c'est créer
Décrire, c'est détruire

21 Février 1901 - Je soupire, pose mes mains sur les touches du piano et me retourne sur le tabouret pour voir ma mère. - Mère? Pourquoi je suis pas un garçon? Ne suis-je pas Séraphine. Pourquoi ne suis-je pas un garçon? - Elle relève les yeux de son ouvrage, elle coud une tenue de petit prince pour Côme, mon grand frère, de la magie à l’état pur lorsqu’on connait l’état du tissus avant son travail. Elle accepte ma bruyante présence lorsque je joue du piano, le reste du temps elle préfére laisser le soin à notre gouvernante de s’occuper de moi. - Pourquoi demandes tu cela? Serais tu envieuse, c’est un très vilain défaut Séraphine.  Côme passe beaucoup de temps avec père... N'aimes tu pas le piano? La danse? La broderie? Le dessin? J’aime ce que font les garçons. Je voulais moi aussi briller aux yeux de mon père, être sa petite princesse. Tu es capable de tout faire Séraphine, l’essentiel est que tu en sois certaine, tu es encore trop jeune pour le comprendre mais sois patiente, attentive et à l’écoute. Et je serai un garçon? Non, tu seras toi et tu deviendras une femme, une épouse et une mère. Mais... Pas de mais, tu comprendra un jour qu’une femme accomplie est une femme qui manie habillement les masques et sais paraitre en toute circonstance. Les hommes ne pourront jamais t’ôter la liberté que tu as là, dans ton coeur.- J’avais grimacé en tentant de comprendre ses paroles... en vain à l’époque. Ma mère n’avait pas répondu à ma question!

3 Juin 1901 - 3 mois jour pour jour, trois mois que je venais ici, derrière ces arbres ou il était tombé à mes pieds. Qu’il pleuve ou qu’il vente mes pas m’emmenaient machinalement à cet endroit ou il m’avait abandonné alors qu’il venait tout juste de trouver ma cachette. Boudeuse, vexée d’avoir été découverte si vite je lui tournais le dos alors qu’il tentait de reprendre sa respiration jusqu’à ce qu’il ne s’agrippe à mon bras et ne tombe inerte au sol ses yeux me fixant toujours, moi immobile et terrorisée. Trois mois que ces images hantait mes cauchemars, s’immisçaient dans mes pensées même la journée. Alors je revenais ici, là ou nous jouions ensemble, ou on se cachait pour ne plus entendre nos parents et leurs reproches, pour être juste nous deux. Mais une main m’attrape par l’épaule, me sort de mes souvenirs. Mon père me toise de toute sa hauteur et me secoue vivement. Poupée de chiffon entre ses mains. Cesse immédiatement Séraphine, ne revient plus jamais ici!! Tu fais du mal à tout le monde! Côme est mort, MORT, il ne reviendra plus jamais!! Je pars en pleurant à chaude larmes, fuyant pour retrouver mon seul confident, une peluche offerte pour ma naissance par mon grand frère, Pan l’abraxan. Plus jamais je n’approcherai de cet arbre ou prononcerai le prénom de Côme.

23 Aout 1901 - Mes pas sont encore tremblants, peu assurés mais je suis sortie de mon lit d’hôpital ou je viens de passer une semaine complète après avoir frôlé la mort à cause d’une allergie idiote. Ma porte est entre ouverte et j’ai entendu des éclats de voix entre le médicomage et mon père. Mais ce n’est pas la silhouette du médicomage que je reconnais mais celle de ma mère, c’est avec elle qu’il discute maintenant. Il est des pertes plus importantes que d’autres. Côme était notre héritier, Séraphine notre première source de dépense inutile. J’ai signé la décharge pour la faire sortir d’ici, un elfe se chargera de la surveiller dorénavant . Occupes toi plutôt de nous donner d’autres enfants. Il y a des mots qu’on oublie jamais, les leçons sont bien souvent douloureuse à apprendre. A partir de ce jour Jazz, notre elfe de maison, me suivit comme mon ombre et mes sorties furent restreintes au maximum tout comme les moments passés avec mes parents.

10 Aout 1902 - Cela fait que 4 jours que le domaine résonne de pleurs de bébés. C’est une fille, Cléophée, au grand dam de mon père. Père et mère devrait la rendre. Parce qu’elle serait sans doute plus heureuse dans une autre maison, dans une autre famille. L’elfe de maison s’approche de moi. Cléophée est la jeune soeur de la maitresse. Je veux pas être l’aînée. Parce que les aînés disparaissent et abandonnent les autres. Pourtant la nuit, lorsqu’elle commence a pleurer doucement, ma main se pose sur son ventre. J’ai toujours eu l’impression qu’elle m’écoutait. Tout va bien Cléo. Je remonte la couverture brodée de ses initiales. Mes doigts caressent son si petit visage alors qu’elle referme les yeux. Je veux bien être ta grande soeur, je ferai de mon mieux, promis. Je me suis promis que chacun de mes frère et soeurs sauraient qu’ils comptaient pour moi pour ce qu’ils étaient et deviendraient. Une promesse silencieuse a moi-même. A l'époque j'étais encore loin de me douter que Basile, Bérénice et Léonie viendrait agrandir la famille, mais la promesse fut simplement étendue à chaque naissance. L'amour ne se divise pas, il se multiplie refusant que l'exemple de mes parents ne soit le seul a être transmis à ma fratrie.

25 décembre 1907 - Sur la pointe des pieds je me glisse successivement dans les chambres de mes soeurs et de mon frère. Voilà plusieurs mois que je travail sur un petit cadeau de noël à leurs intentions. Ma couverture de naissance, le bien le plus neuf en ma possession avait été découpé, cousu puis brodé par mes soins pour devenir trois petite peluches. Un chat brodé d’un C, une colombe brodé d’un B et un phénix lui aussi brodé d’un B. Chaque peluche fut déposée dans les berceaux et/ou bras de son nouveau propriétaire et un baiser sur leurs fronts. Si j’avais un temps refusé d’être l’aînée, j’étais aujourd’hui une grande soeur comblée. Sur le domaine, la naissance d’un garçon avait adouci quelque peu les humeurs de notre père, sans doute pas pour longtemps mais je comptais bien profité de ses instants de répits avec eux, ma fratrie, une partie de mon être.  Quelques années plus tard j’offrirais à Léonie une petite licorne avec les derniers morceaux de tissus.

12 avril 1912 - Enfreindre le règlement de Beauxbâtons a été pour moi un exutoire, un réel plaisir. Un espace de liberté retrouvé au sein des Lachésis. Il n’y a pas un soir ou j’ai respecté les couvre-feux, pas une journée ou une idée de bêtise ne m’est pas traversé l’esprit avec une mise en œuvre quasi immédiate, le tout dans la plus grande discrétion. Ce soir-là ne fait pas exception à la règle. Il fait bon et déambuler dans les jardins est agréable. Juste prendre l’air sans avoir de regards sur soi qui veille, surveille, inquiet du moindre battement d’aile, du moindre bruit suspect comme si le monde était mon ennemi. Il n’y a personne... enfin presque. - Toulouse? - Grimm... toujours là où j’allais et ça ne m’étonnais plus vraiment, nous avions vraisemblablement beaucoup de goûts en commun même s’il faudrait me lancer un imperium pour me le faire avouer à haute voix. -Tu n’as pas le droit d’être ici. Ce n’est pas comme si toi tu l’avais. - Monsieur sourire comme je le surnommais parfois faisait partie de ces élèves solitaires ayant besoin de souffler. Je le comprenais. Je le comprends et pourtant je n’ai pas l’intention de partir et je suis même consciente de le regarder avec un peu trop d’insistance. Quelque chose me frôle, bourdonne et ma main passe dans mes cheveux dans un mouvement nerveux. Et voilà un moment d’inattention et je vais me faire piquer. Je vais enfler comme un boursouffle trop gourmand, m’étouffer et mourir sous ses yeux incrédules. Je n’imagine pas le pire ça m’est déjà arrivé… Mon pied gauche se pose au sol, sur une racine, je trébuche et le percute avant de... non je ne tombe pas. Il me rattrape. Contre lui, en sécurité je ne peux que plonger mon regard dans le sien. Ma respiration s’est stoppée comme le temps. Figé dans un mouvement ou je ne suis pas mal à l’aise. J’ai un peu chaud mais ça n’est pas désagréable. Je suis légère... je.. me rattrape lorsqu’il lâche prise, rompt le contact brusquement.- Tu ne t’es pas fait mal ? - Juste une seconde pour comprendre, comprendre et répondre le moins bêtement possible. - Non, non... C’est bon, merci.... de m’avoir rattrapée, j’ai cru que tu allais me laisser tomber par terre. - Tout entre nous était compliqué, notre jeu préféré étant de nous entendre comme chien et chat. - Bien. Retourne dans ta chambre. Car la prochaine fois, je ne te rattraperais pas. - Un rire quitte mes lèvres. Je pose ma main sur son torse et le regarde dans les yeux. - Tu n’oserais pas. - Je lui souris avant de le laisser tranquille et de trouver un autre coin paisible, ça n’était pas l’espace qui manquait.

16 octobre 1917 - La guerre des non-sorciers fait rage, chaque jour compte son lot de perte dans les deux camps. J’ai bien du mal à comprendre leur engouement pour les armes à feu et la destruction. Les photographies que j’ai pu prendre sont criantes d’une vérité qui me noue l’estomac.  Les sorciers doivent savoir. Mais la réponse est nette, précise, tranchante et le rédacteur en chef brûle les exemplaires déposés sur son bureau. Les sorciers participants à cette guerre sont volontaires mais personne, non personne ne veut voir la vérité en face. Si les images valent plus que des mots mes photos ne seront jamais vu du grand public. L’histoire biaisé de cette guerre vu par un trou de souris, des informations dispensés au compte goutte de façon à ce que personne ne soit trop mal à l’aise. L’histoire des non-sorciers n’appartient qu’à eux voilà ce qu’on me rétorque. Alors je conserve pour moi ces images et remercie le ciel que Cleo, Bene, Basile et Léo soient trop jeunes pour comprendre tout cela.Je ne suis que la photographe du cri de la grenouille, ni reporter, ni journaliste... juste celle qui voit les choses derrière son objectif et les grave à jamais sur du papier glacé. Des instants volés d’un morceau d’histoire qui nous échappe.

5 mars 1926 - Il est des mois plus durs que d’autres, des réveils en sueurs ou le passé vous rattrape, vous hante. Notre malédiction. J’étais encore pantelante mais tentais de le cacher quand je rejoignais mes parents pour le petit déjeuner. J’étais vraisemblablement la dernière levée ce qui ne me ressemblait guère. J’embrassais le haut de la tête Basile qui quittait la table. Après des salutations de rigueur, je prenais place et laissais ma tasse se remplir de chocolat chaud. – Cela suffit maintenant Séraphine ! – Dire que je ne fus pas surprise du ton employé par mon père serait mentir. Ma mère se chargea de congédier les domestiques présents pour qu’il ne reste que nous trois dans la salle à manger. –  Pardon ? Ne te moque plus de nous, nous avons été fort patient avec toi. Trop patient. – Insistait ma mère sans que je ne comprenne encore les tenants et les aboutissants de cette discussion. Mon père fit léviter un parchemin jusqu’à moi. Ils me laissèrent tous deux quelques secondes pour en découvrir le contenu. –   Oh.  C’est donc tout ce que tu trouves à dire ?  Nous n’étions vraisemblablement pas faits pour vivre ensemble… de toute évidence.  – Il n'était pas le premier prétendant à renoncer après tout, mon père tentait, en vain de se débarrasser de moi. Un coup de baguette simple, comme une sommation, ma mère m’avait prévenue.- Cesse immédiatement de te moquer de nous. Nous avons été bien trop laxistes avec toi, nous t’avons laissé trop de liberté. Laxitste? Trop de liberté ? – Le mot de trop. Je sentais la colère et la douleur monté en moi. Toutes ces années de silence allaient imposées ça n’était ni le lieu ni le moment de me faire ce genre de reproche. - Tu sais très bien que quoi je parle Séraphine.  Non, de quoi parlez-vous père ? De m’avoir mise de côté traité comme quantité négligeable depuis la mort de Côme, comme source de dépense inutile depuis ma naissance? – Parce que les mots restaient gravés en moi.  -  M’avoir enfermé entre ses murs jusqu’à ce que j’intègre Beauxbâton ? Pousser tant et si bien vos enfants qu’ils finissent tous par se briser un par un ?  – Les fiançailles arrangés, traiter ses filles comme du bétail et son fils comme sa bête de concours le brisant davantage à chaque réflexion. -  De quelle liberté parlez-vous père ?  – Ma mère s’est levée, trop interloquée pour dire quoi que ce soit, peu habituée à ce que je ne m’énerve. Mon père, de rage a pointé sa baguette sur moi et m’a envoyer valser contre le marbre de la cheminée. Le sang coule un peu, la douleur est sourde. Il me fait revenir à lui et serre sa main sur le haut de ma robe, jamais il n’avait fait montre de tant de violence à mon égard, bien plus habitué à l’indifférence. – Écoute moi bien Séraphine, je ne me répéterai pas et n’accepterai plus jamais de conversation en ce sens avec toi. Tu es ma fille, tu n’as pas ton mot à dire sur l’éducation que tu reçois, tu n’as pas ton mot à dire sur la façon d’éduquer mon fils, des choix que je fais pour vous. Tu seras la prochaine de Morangiès mariée que tu sois d’accord ou non. Tu mettras au monde un fils, deux, cinq s’il plait à ton mari d’avoir une famille nombreuse. Tu n’es qu’une petite égoïste qui oublie bien trop souvent tes devoirs envers ta famille. Je ne permettrais plus que tu oses élever la voix dans cette maison. Nous nous passerons de ton avis. Est-ce bien compris? – Je serre les dents, il me secoue vivement, j’ai l’atroce impression d’être une poupée de chiffon entre ses mains. Ma mère me fixait semblant vouloir me faire comprendre quelque chose. C’est à cet instant précis les paroles qu’elle avait eu pour répondre à ma question d’enfant firent écho dans mon esprit. De nouveau mon regard se posait sur mon père, je savais maintenant quoi répondre et portais le bon masque au bon moment. – Est-ce bien compris Séraphine Isabeau de Morangiès ?  Oui père.

5 février 1930 - J’ai 34 ans aujourd’hui. Dans ma famille tout s’est accéléré a une vitesse imprévue. Cléophée est mariée à Lucien Deveraux, un mariage arrangé qui semble contenter notre père mais je veille sur elle de loin. Basile et Marianne ont été brièvement fiancé avant qu’il n’annule tout. Décision incompréhensible et même Berenice ne parvient pas à obtenir davantage d’informations venant de notre petit frère têtu ... et moi... moi, je me suis perdue dans les bras de Toulouse lors d’un voyage à l’étranger en début d’année. J’ai cédé à l’évidence. Toulouse Grimm a toujours fait partie de mon paysage, depuis les tous premiers jours à Beauxbâtons nous n’avons eu de cesse de jouer au jeu du chat et de la souris, nous cherchant sans jamais nous épuiser. Jusqu’à ce que le moment soit idéal et que les envies les plus impérieuses ne soient assouvies lors de cette nuit... et d’autres. Aujourd’hui, pour mon anniversaire il souhaitait m’emmener manger une douceur au court bouillon, il sait déjà me prendre par les sentiments. Mais il a tenu à venir me chercher chez moi. Mais à ma plus grande surprise c’est mon père qui me fait mander dans son bureau. Bureau qu’il quitte à peine ais-je passé la porte. Surprise je me tourne vers Toulouse qui s’approche de moi, prends ma main et met un genou à terre le tout dans les parfaites règles de l’art. Mademoiselle Séraphine Isabeau de Morangiès, voulez vous partager ma vie et me combler en devenant mon épouse? Il me présente une bague et un “o” se forme avec mes lèvres, j’écarquille les yeux, laisse passé quelques secondes pour reprendre mes esprits. Oui... Oui, je le veux. Il passe la bague de fiançailles à mon doigt et se relève juste à temps pour me recevoir dans ses bras. Je lui glisse à l’oreille. Oui je vous veux hier, aujourd’hui, demain et à jamais Monsieur Toulouse Grimm. Parce que je n’acceptais pas pour avoir fauté avec lui, non j’acceptais parce que j’avais compris que mon coeur lui appartenait déjà depuis longtemps.

4 octobre 1930 - Je suis mariée, enceinte, heureuse en amour. Peut être étais-ce trop beau pour que la roue ne tourne pas en défaveur de ma famille. Tout est allé très vite, trop vite. Bénédicte à succombé comme Côme, d’un coup, sans prévenir son coeur s’est tout simplement arrêté de battre. Elle a laissé un jumeau meurtri, désorienté, devenu fou de douleur assez fou pour tenter d’en finir en sautant de la tour Eiffel. Notre famille à présent éparpillée dans toute la France n’en a pourtant jamais été plus soudé, nous les survivants des De Morangiès. La peur est devenue une compagne tenace qui accompagne mes pas. Avancer n’est plus un choix mais une nécessité.
✧ Re: Suggérer c'est créer... - Séraphine ✧
par Séraphine Grimm, le Ven 4 Oct - 22:26

Séraphine Grimm

Message : 63
Arrivé en France : 01/09/2019
Nature du sang : Pur - Union d’un De Morangiès et d’une Chastel

Statut Matrimonial : Mariée depuis le 31 juillet 1930 à Toulouse Grimm

Âge : 35 ans

Occupation : Photographe et rédactrice de la rubrique potins et petites annonces sous le prête nom de Martin Soucoupe pour le cri de la grenouille

La particularité Magique : Animagus Vison noir

Camp : Citoyenne
Age : 39

Se promène dans les Rues de Paname
Se promène dans les Rues de Paname
Séraphine Grimm
Suggérer c'est créer... - Séraphine Empty
LISTING
Pour nous aider un peu
Merci à vous


Code:
Alicia Vikander <b>✧</b> Séraphine Grimm


Code:
<b>POUR LES FAMILLES PRE DEFINIE</b>
<jj>Séraphine Grimm née de Morangiès</jj>

Code:
<b>Photographe</b>
Séraphine Grimm (<a href="http://fantas-magorie.forumactif.com/u9">✧</a>)
Code:
<b>R&dactrice de la rubrique potins et petites annonces</b>
Martin Soucoupe, prête nom de Séraphine Grimm (<a href="http://fantas-magorie.forumactif.com/u9">✧</a>)


Code:
<b>Animagus </b>
<em>Séraphine Grimm</em> Animagus (Vison noir)



✧ Re: Suggérer c'est créer... - Séraphine ✧
par Pimprenelle Chastel, le Ven 4 Oct - 23:44

Pimprenelle Chastel

Message : 318
Arrivé en France : 23/08/2019
Nature du sang : Le sang de la demoiselle est pur, c'est d'après son père sa seule valeur. Une monnaie d'échange qu'il compte employé un jour où l'autre.

Statut Matrimonial : Enchaînée à un nouveau bourreau. Princesse prisonnière d'une vie qui lui échappe. Epouse fragile, on lui a rapidement passé la bague au doigt, ou bien la corde au cou vous dira-t-elle.

Âge : Vingt-trois printemps, le temps passe, et fait tourner la roue de la vie, celle-ci s'emballe et rien ne peut l'arrêter, sa jeunesse va se faner, comme les souvenirs de sa jeunesse.

Occupation : Réduite au statut de secrétaire, elle pourrait faire tellement plus sans le dicta du patriarcat.

La particularité Magique : Pratiquante de la magie sans baguette depuis quelques années déjà.

Camp : Gellert Grindelwald la fascine, comme le reste de famill.

une soif de pouvoir & de chaos
une soif de pouvoir & de chaos
Pimprenelle Chastel
Suggérer c'est créer... - Séraphine Empty
SISTA DE MON AUTRE VIE Suggérer c'est créer... - Séraphine 1915418279
✧ Re: Suggérer c'est créer... - Séraphine ✧
par Invité, le Sam 5 Oct - 18:07

avatar

Invité
Invité
Suggérer c'est créer... - Séraphine Empty
BIENVENUE A BORD
Les commandants de bord vous souhaite un agréable voyage
PASSPORT POUR L'ENFER

Bonjour, et bienvenue à toi sur le forum ! Suggérer c'est créer... - Séraphine 4239441722 Suggérer c'est créer... - Séraphine 4239441722

MA FEMME D'UNE AUTRE VIE J'AI HATE DE RP AVEC TOI <3 Et aussi de voir les dramas avec ta famille :) Fait comme chez toi, tout ça tout ça :3

Ne pas hésiter à rejoindre le Discord si ce n'est pas déjà fait, et si tu n'as pas de discord, une chat box est à ta disposition. (Et si tu veux rejoindre discord mais que tu sais pas comment ça marche, appelle nous au secours!). Au besoin du peut aussi créer un scénario ! Après, tu es en de bien bonnes dispositions pour rp, et aussi créer ta fiche de lien, ici pas de modèle imposé, tu fais comme tu le veux ! C'est nous qui t’ajoutons au Listing, donc pas de panique. Rp and chill !
✧ Re: Suggérer c'est créer... - Séraphine ✧
par Contenu sponsorisé, le

Contenu sponsorisé
Suggérer c'est créer... - Séraphine Empty
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le carnet d'adresse de Séraphine

Sauter vers: