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✧ le lac des cygnes + marianne ✧
par Marianne Hermé, le Lun 16 Sep - 19:43

Marianne Hermé

Message : 117
Arrivé en France : 01/09/2019
Nature du sang : sang-pur.

Statut Matrimonial : fiancée, plus ou moins contre son gré à l'un des fils du Tsar de Russie.

Âge : vingt-quatre ans.

Occupation : danseuse étoile au théâtre Bolchoï, elle est de passage à Paris.

La particularité Magique : voyante.

Camp : neutre.

Se promène dans les Rues de Paname
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Marianne Hermé
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MarianneHermé
s'éloigner un peu du bord des larmes
  • Nom ✧ Elle porte tout simplement le nom de ses parents, les HERMÉ. Un nom qui en fait rêver plus d’un, que ce soit à cause de leur richesse, leurs talents d’hôtes ou de chefs distingués.

    Prénom✧ Ses parents ont creusé l'arbre généalogique pour offrir à leur petite dernière le prénom de MARIANNE. Elle n’a pas de surnom bien qu’elle ait toujours jalousé ceux qui avaient la chance d’en avoir, possède aussi le prénom d’EZILDA que seuls ses grand-parents prononcent lorsqu’elle ose sortir de ce qu’ils appellent le droit chemin.

    Naissance ✧ Elle a vu le jour comme beaucoup d’enfants sorciers à l’HÔTEL DIEU aux côtés de sa soeur jumelle, plus pressée qu’elle de voir le monde et née quelques minutes avant elle. Née en plein passage d'une année à l'autre, elle a poussé son premier cri le PREMIER JANVIER 1907 à minuit dix. Comme un bon présage pour la nouvelle année.

    Nature du Sang✧ Son père a bien manqué de salir la réputation des Hermé en se mariant avec une Grimm. Pourtant, sa mère avait le SANG PUR, suffisamment pour que ses grand-parents acceptent cette union originale. Peu de temps après, ce sont deux jumelles au sang tout aussi immaculé qui ont vu le jour.

    Statut Matrimonial ✧ Longtemps en couple avec son premier et unique amour, Marianne se voyait la bague au doigt d’ici ses vingt-quatre ans au plus tard. Ce n’est pourtant pas le cas : larguée comme une malpropre par celui qu’elle aimait plus que tout, la voilà CÉLIBATAIRE à un âge où les unions sont déjà normalement mises en route. Et cela a beau faire un an, elle n’arrive pas à passer à autre chose. Le coeur en vrac.

    Occupation✧ Marianne n’a jamais su choisir entre la danse classique et l’amour des lettres, le besoin de mettre sa pierre à l’édifice du monde sorcier. Tiraillée entre ses deux passions, elle a fait le choix de ne pas en faire. DANSEUSE CLASSIQUE, elle passe la majorité de son temps libre sur les planches de l’opéra garnier, presque toutes ses soirées aussi. Enfilant ses chaussons dès que sa journée au CRI DE LA GRENOUILLE se termine. Car JOURNALISTE pour la rubrique reportage et investigation, elle écrit depuis peu officiellement après des années d’assistance à son supérieur. C’est une promotion récente qu’il vient de lui offrir, non sans quelques idées derrière la tête.

    Traits de Caractère✧ ambitieuse - curieuse - généreuse - bienveillante - altruiste - cultivée - méfiante - anxieuse - craintive - claustrophobe - aquaphobe - tendre - sociable - souriante - gracieuse - rancunière - secrète - têtue - assurée - déterminée - délicate - volontaire - soignée - organisée - perfectionniste - indépendante - maladroite - espiègle - optimiste - naïve - inconsciente - insouciante - patiente - bavarde - solaire - réfléchie - fière - jalouse - franche - imprévisible - passionnée - engagée.
  • Epouvantard✧ Depuis le naufrage du TITANIC, Marianne est terrifiée par les étendues d’eau. Piscine, lac, fleuve, océan, mer, rivière qu’importe. Elle se retrouve tétanisée. C’est donc naturellement que son épouvantard prend la forme du bateau qui a fait naître sa phobie.

    Patronus✧ Il s’agit tout simplement d’un CYGNE et elle en a toujours été très fière, faisant rapidement le lien entre l’un de ses passions et l’oiseau gracieux. Le souvenir qu'elle utilise n'a jamais existé et est le fruit de son imagination : elle se voit dans son salon, entourée de ses deux parents et de Marcelline, en pleine conversation entre rires et arguments. Une chose à laquelle elle n'aura jamais droit mais qui nourrit son patronus plus que de mesure.

    Amortentia✧ Les odeurs les plus fortes de son amortentia ont toujours été les suivantes : celle du VIEUX BOIS DE L’OPÉRA, de la CANNELLE QUE SON PÈRE UTILISE, des PAVÉS BRÛLANTS RINCÉS par une pluie soudaine en été, celle du CUIR USÉ DE SON ÉQUIPEMENT DE QUIDDITCH et le PARFUM DE SON EX-FIANCÉ, cette odeur particulière du creux de sa nuque : elle ne parvient pas à se séparer de ces deux dernières odeurs.

    Baguette Magique✧ Sa baguette n'a rien d'extraordinaire, mais cache une force profonde. Elle est en BOIS DE CHÊNE, fait VINGT-SIX CENTIMÈTRES et est TRÈS RIGIDE. Elle contient enfin une PLUME DE PHOENIX en son sein. De l'extérieur, le bois est d'un brun très foncé et des feuilles de chêne décorent le manche avant de disparaître progressivement le long de la baguette. C'est une baguette humble, qu'on sous-estime de par la simplicité de sa confection : mais parfois, c'est dans la simplicité que sont forgés les plus grands sorciers.

    Particularité Magique✧ Marianne vit moyennement bien son don de VOYANCE. Quand il a été découvert qu'elle était doté de voyance, sa famille a tout de suite engagé un sorcier voyant pour la guider dans son utilisation. Elle n'a pas vraiment de problème pour maîtriser ce don car elle a été prise en charge très jeune et très rapidement pour lui éviter l'enfer des voyants ne pouvant toucher rien ni personne sous peine d'en subir des visions. Ni exploitée, ni rejetée, les Hermé n'ont jamais fait de sa condition un secret ou un business et lui ont appris à être fière de cette particularité. De sa différence. Son don est loin de la perfection, elle a par exemple toujours besoin d'un contact avec un sorcier pour lire son présent ou son avenir (physique ou un objet lui appartenant), n'a jamais réussi à voir son propre futur, ou son propre passé, et il lui arrive de ne pas parvenir à maîtriser l’arrivée d’une vision en journée. La nuit, elle est toujours sujette à des rêves qui n’en sont pas, des cauchemars qu’elle sait être des visions nocturnes.
  • ENLEVER LES MENTIONS INUTILES
    Citoyens


    Que pensez vous des moldus, et du fait que vous soyez obligés de vous cacher d'eux au quotidien ? ✧ Marianne vous dirait “PAS GRAND CHOSE”. Les moldus n’ont jamais attiré son attention plus que cela et cacher ses pouvoirs lui semble si naturel que ne pas le faire lui paraît… inconcevable. Parce que les moldus sont… fragiles dans un sens (et un seul seulement), dirait-elle. Après tout, ils vivent sans magie et la moindre expérience magique semble les rendre fous. Pour autant, elle ne les sous-estime pas pour avoir vu ce dont ils étaient capables pendant la guerre grâce ou à cause de son père. Marianne aime le monde tel qu’il est, et ne voit pas pourquoi ils devraient en changer. Il fonctionne très bien ainsi, non ?

    Grindelwald, ce nom fait la une des journaux sorciers mondiaux, quelle est votre position vis à vis de cet homme ? ✧ Marianne tente de rester NEUTRE vis-à-vis de sa profession : quelle journaliste serait-elle si elle prenait vivement partie pour les visions politique d’un homme ou d’un autre ? Pourtant, c’est dur au fond alors elle ne reste neutre qu’officiellement. Officieusement, ce type l’inquiète avec ses grandes idées qui se veulent révolutionnaires mais qui lui semblent tellement… irréalisables. Il l’inquiète avec la facilité qu’il possède afin de rallier des sorciers à sa cause. Plus encore quand son visage, elle se souvient de l’avoir clairement vu dans une de ses premières visions de sa jeunesse. Une vision dont elle ne fait pas encore sens pour le moment seulement.

Pseudo✧ Jean-michel pasdeselfcontrol.

Age✧ 24 ans.

Comment as-tu trouvé le forum ?✧ Illégalité totale.

Avatar ✧ Ella Purnell @ moi
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✧ Re: le lac des cygnes + marianne ✧
par Marianne Hermé, le Lun 16 Sep - 21:58

Marianne Hermé

Message : 117
Arrivé en France : 01/09/2019
Nature du sang : sang-pur.

Statut Matrimonial : fiancée, plus ou moins contre son gré à l'un des fils du Tsar de Russie.

Âge : vingt-quatre ans.

Occupation : danseuse étoile au théâtre Bolchoï, elle est de passage à Paris.

La particularité Magique : voyante.

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Marianne Hermé
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La find'une ère
Perdue dans ses songes et ceux des autres

(Naissance) 1907 - Naissance de Marianne et Marcelline, les deux jumelles Hermé, elles sont le fruit d’une union mal vue de la part des deux familles des conjoints jugés trop jeunes. Mariés avant même de sortir de Beauxbâtons dans le plus grand des secrets, comme un pied de nez à leurs familles trop étouffantes, Pierrette Grimm et Camille Hermé se fichent bien de se mettre leurs familles à dos. L’un conserve l’affection de sa famille à la naissance des jumelles, mais l’autre, Pierrette, s’attire les foudres de la sienne. Sa mère, folle de rage, maudit sa fille et sa descendance dans un excès de rage, les condamnant toutes trois à périr dans les flots tôt ou tard. Les parents Grimm n’adresseront plus jamais la parole à leur fille, déchue et effacée de l’arbre généalogique pour avoir marié un homme de bonne famille, un sorcier riche de la haute société. Pour avoir enfanté malgré les avertissements de ses géniteurs. Pour avoir voulu vivre à sa façon plutôt qu’à la leur.

(5 ans) 1912 - Si tout le monde est bien heureux d’emprunter le Titanic direction New-York, Marianne en est terrifiée. L’enfant tente à plusieurs reprises d’exprimer ses inquiétudes à ses parents, mais son jeune âge l’empêche d’être prise au sérieux et ses parents sont bien trop heureux de partir s’installer dans la grande pomme. Ses cauchemars ne sont pourtant pas de simples terreurs nocturnes mais des visions, son don de voyance ainsi que ses aptitudes magiques se déclenchant pour cette raison : Marcelline dort paisiblement elle, et partage l’enthousiasme des parents. Lors du naufrage du Titanic, Marcelline et Maman perdent la vie, Marianne manque de se noyer mais Camille la sauve des flots. Après de longs mois à New-York, Camille décide de rentrer en France non sans prendre un nouveau paquebot. Malgré les bercements de son père pour apaiser son angoisse, l’enfant arrivera bien mal en point en France. Sofia et Ernest décideront alors d’héberger Camille et Marianne pour prendre soin d’eux à leur retour, son père incapable d’assurer son rôle dans ces conditions. Lorsque la mère de Pierrette apprend le décès de sa fille, et de l’une de ses petites filles, sa colère folle se teinte d’une amertume sans nom. Sa malédiction n’avait donc pas fonctionnée. Pas totalement. La faute à cet Hermé qui ne cessait de se mettre sur son chemin. Perdant la raison, elle décide de maudire le dernier bout de Pierrette qui respire encore. Marianne, lorsqu’elle se mariera et ne sera plus sous la responsabilité de ce père trop présent, rencontrera le même destin que sa mère et sa soeur et périra dans les flots. Pierrette serait alors définitivement lavée de cet union et de ses conséquences.

(6 ans) 1913 - Après un an de mutisme lié au traumatisme, Sofia et Ernest Hermé décident d’inscrire Marianne à des cours de danse avec d’autres sorcières de son âge dans l’espoir que l’enfant s’ouvre, elle qui est devenue si muette depuis son retour. Mais ça n’est que lorsqu’elle fait la connaissance de Pimprenelle Deveraux, voisine des Hermé sur l’Île de la cité qu’à son contact elle retrouve des couleurs et redevient sociable. Malheureusement, une violente dispute entre son père et sa grand-mère propulsera Marianne dans de nouveaux appartements : ceux de son paternel. Quittant tous deux la maison familiale, Marianne n’en perd pour autant pas le contact avec son amie qu’elle continue de voir. Il lui faudra beaucoup d’efforts pour s’adapter à cette nouvelle maison sans trace de sa mère, de sa soeur, de leur passage. L’enfant réclame les bras de sa grand-mère, les genoux de son grand-père, dort peu et mal à nouveau. Mais le changement fait place à la routine, un nouvel équilibre se forme, de nouvelles habitudes aussi comme ce noeud dans les cheveux que son père lui accroche chaque jour sans faute.

(7 ans) 1914 - L’Europe est soudainement ravagée par la guerre et son père s’y engage. Marianne change à nouveau de maison, sans trop comprendre pourquoi et vit maintenant complètement chez ses grand-parents. Son père lui manque, ses nuits sont mouvementées par des rêves qui n’en sont pas : des visions de son père au front. Père à qui elle refuse d’abord de répondre lorsqu’elle reçoit ponctuellement une lettre de sa part, blessée qu’il l’ait ainsi abandonnée, mais à qui elle finit par écrire chaque soir. Ses lettres sont pleines de fautes, dégoulinent de naïveté d’enfant, elle dessine parfois dans un coin lorsque ses petits mots tordus ne prennent pas toute la place sur le papier. Mais c’est son moyen à elle d’avoir l’impression d’avoir son père à ses côtés en tout temps. Elle lui raconte ses journées, ses disputes avec Sofia, les drôles histoires d’Ernest. Ce sont d’ailleurs eux qui finissent par se rendre compte du don de Marianne, trop jeune pour mettre les bons mots sur ce qui lui arrive. Ils lui payent tout de suite un professeur de voyance pour la guider et l’empêcher de prendre le chemin funeste de la majorité des voyants.

(8 ans) 1915 - En étant retournée chez ses grand-parents, Marianne retrouve son amie de toujours Pimprenelle avec qui elle passe le plus clair de son temps lorsqu’elle n’assiste pas à ses cours de danse. Cours pour lesquels elle devient trop grande. Ses grand-parents l’inscrivent alors aux cours de danse classique de l’Opéra Garnier avec les sorcières de son âge. C’est le début d’une passion, d’une vraie révélation. Marianne, lorsqu’elle ne joue pas avec Pimprenelle et son frère Roland, s’entraîne sans regarder les heures passées. On ne compte plus le nombre de fois où Sofia a dû la border dans son justaucorps : et son père, encore au front, reçoit de plus jolies lettres. Des photos d’elle prises par sa grand-mère, l’enfant insistant pour montrer à son père le nouveau pas de danse maîtrisé. Réveillée en pleine nuit par la mort de son oncle, Alphonse, dont elle voit les moindres détails, Marianne passera quelques jours à l’Hôtel Dieu sous calmants, incapable de dormir et en proie à de violentes crises d’angoisse lorsqu’elle est éveillée. Implorant dans ses moments de conscience à son père de revenir.

(10 ans) 1917 - Son oncle Georges perd la vie sur le front dans un hôpital moldu. Cette fois-ci, pas de passage à l’Hôtel Dieu pour la petite sorcière mais de longs pleurs dans les bras de son grand-père, s’imaginant à la place ceux de son père. Terrifiée à l’idée de perdre Camille sur le front à son tour et las d’assister aux enterrements de ses proches, c’est une année difficile pour Marianne qui trouve refuge chez ses cousins Grimm quelques mois. Ses grand-parents décident d’offrir à Marianne un changement de décor qu’ils espèrent l’aideront à se remettre de ses émotions. Elle y trouve une ambiance familiale à laquelle elle n’a jamais eu droit et reprend des couleurs au contact de Félix, son meilleur ami de toujours et de Toulouse qu’elle suit à la trace.

(11 ans) 1918 - Mois de septembre. Rentrée des classes à Beauxbâtons, son père est encore absent même si elle lui envoie des lettres tous les jours. Attendre les calèches volantes au milieu des parents d’autres enfants la met mal à l’aise mais elle est bien heureuse de voir Pimprenelle et Roland arriver quelques minutes après elle. Durant le mois de novembre, son père rentre de la guerre, mais pas ses oncles dont les décès lui ont été révélé un à un dans des visions cauchemardesques. Camille a changé, Marianne -quand elle rentre pour les vacances- essaie de son mieux de l’aider mais ne sait pas trop quoi faire à son âge. Triste de le voir ainsi, elle se contente d’être là pour son père, de se concentrer sur ses études, d’être une enfant sage, gentille, et de lui causer le moins de soucis. Mais le père à qui elle refusait d’écrire en 1914 est loin d’être celui rentré en 1918.

(12 ans) 1919 - Elle rencontre Basile de Morangiès par le biais de Pimprenelle et son frère, Roland. Ils deviennent rapidement amis, tous deux dans la même maison et année. Cette rencontre n’est pas suffisante pour lui faire oublier les problèmes auxquels elle est confrontée lorsqu’elle rentre chez elle. Son père est toujours l’ombre de celui qu’il était et lorsque celui-ci lui présente une dame un jour, Marianne voit rouge et fond en larmes. Il essaye de remplacer Maman qu’elle se dit, comme une enfant. Et bientôt il me remplacera moi, suit dans sa réflexion. Infecte avec la jeune femme, refusant de parler à son père des jours durant après une (première) violente dispute, la prétendante finit par être écourtée par son père. Marianne en est bien heureuse, sans comprendre qu’elle venait de voler à son père une chance de tourner la page. Elle, n’est tout simplement pas prête au changement après une vie trop instable jusqu’ici.

(15 ans) 1922 - Basile et Marianne commencent à sortir ensemble. La même année, Marianne intègre le corps de ballet sorcier de l’Opéra Garnier plus tôt que d’ordinaire : lorsqu’elle n’est pas à Beauxbâtons, elle est à l’Opéra, parce qu’à la maison ce n’est pas un père qui l’attend mais une épave. L’alcool comme remède à la guerre, Camille sombre malgré les efforts des siens pour le garder la tête hors de l’eau. Marianne peut compter sur Basile pour l'épauler à qui elle partage tout, ainsi que sur Pimprenelle son amie de toujours qui la soutient et lui permet parfois de venir chez elle à la place. C'est avant tout grâce à ses amis qu'elle parvient à garder la tête hors de l'eau, rongée par ses inquiétudes pour son père, se tuant à la tâche à l'Opéra pour penser à autre chose. Perdue, mais soutenue.  

(16 ans) 1923 - Sofia, la grand-mère de Marianne, reçoit un beau matin une lettre étrange écrite à l’encre noire et dont les mots se tordent en fin de phrase. Signée sobrement par la matriarche Grimm, elle ne s’attend absolument pas à son contenu et en tombe plutôt littéralement. Ernest, alarmé par la chute de sa femme, a accouru vers elle pour l’aider à se relever mais a fini lui aussi le genou à terre. Une malédiction. Voilà pourquoi leur famille avait perdu les leurs il y a de cela un peu plus de dix ans. Voilà pourquoi leur fils avait presque péri dans les flots. Voilà pourquoi ils allaient tôt ou tard perdre leur unique petite fille. La mère de Pierrette, sur son lit de mort, avait souhaité se laver la conscience et pour ce faire la sorcière avait décidé d’envoyer une lettre à sa belle famille. En quelques lignes, tout avait été dit. De la malédiction qui n’avait fonctionné qu’à moitié le soir du naufrage du Titanic, à celle qu’elle avait jeté sur Marianne pour finir le travail là où Camille s’était malgré lui interposé. Elle regrettait, disait-elle. Avec le recul elle s’était rendu compte de son erreur et aurait réécrit l’histoire si cela le lui avait été permis. Cette lettre c’était sa façon à elle de demander pardon, mais quand Sofia s’était précipité chez les Grimm le jour-même il avait été trop tard. La sorcière était morte, et la malédiction qui pesait sur Marianne toujours d’actualité. Décédée sans l’avoir levée, la Grimm avait condamné la jeune sorcière. Sofia et Ernest décidèrent de ne rien dire au père de l’enfant, encore trop fragile pour pouvoir gérer ce genre de situation. La malédiction serait leur secret, et Marianne étant encore trop jeune pour se fiancer, ils avaient le temps de trouver une situation.

(17 ans) 1924 - Marianne devient coryphé pour l’Opéra Garnier, gravissant doucement les échelons sans faire de bruit. Son père est fier mais vient rarement à ses représentations, pas vraiment en état de le faire la majorité du temps. Les strangulots du lac de Beauxbâtons manquent de la noyer une après-midi d’été alors qu’elle s’était assise au bord de celui-ci, incapable de rejoindre ses amis car terrifiée à l’idée d’entrer dans l’eau. Tirée à l’intérieur, ce sont ses camarades qui viennent à son secours. Basile le premier, Marianne se serait sans doute noyée sans son intervention. Et de l’autre côté de la France, dans le confort de leur demeure, Sofia et Ernest tentent pour la première fois de rompre la malédiction de la sorcière, sûrs de leur coup après un an passé à glaner des informations ça et là. Mais à la place ils provoquent un drame dont ils n’ont vent que quelques heures plus tard après qu’un hiboux de Beauxbâtons ne leur fasse venir la nouvelle. Marianne a manqué de se noyer dans le lac de l'école, sauvée par Basile au dernier moment.

(18 ans) 1925 - À sa sortie de Beauxbâtons avec les félicitations, Marianne rentre dans la rédaction du Cri de la Grenouille, comme assistante dans la rubrique investigation. Basile et elle sont toujours amoureux. Tout va pour le mieux. Elle trouve même un moyen de continuer la danse tout en travaillant à côté, incapable d’arrêter l’une de ses passions pour se concentrer d’avantage sur l’autre. Basile de son côté entre dans l’équipe de Quidditch de Paris et Marianne quand elle ne s’entraîne pas ou ne travaille pas, elle assiste à ses entraînements à lui et ses rencontres. Toujours présente, parfois lorsqu’il fait beau elle s’entraîne même à côté dans les gradins ou au sol. Rien ne semble pouvoir froisser leur routine. Pourtant chez les Hermé, on fait en sorte de lui cacher un terrible secret : son père, à bout, a souhaité s’ôter la vie sans succès.

(19 ans) 1926 - Marianne devient sujet pour l’Opéra Garnier. Elle est fière, elle est heureuse, elle fête ça avec ses proches, sa famille, Basile. Tout semble lui sourire.

(20 ans) 1927 - La mère de Pimprenelle perd la vie dans un drame qui manque de lui arracher la sorcière également. Marianne accompagne sa meilleure amie dans son deuil et tente d’être le soutien dont elle a besoin. Camille redevient clean, plus de dix ans après avoir sombré : il a manqué une bonne partie de sa vie mais Marianne ne lui en veut pas. Elle est heureuse d'avoir un père à nouveau.

(21 ans) 1928 - Pimprenelle part à la Nouvelle Orléans, Marianne la rejoint dès qu’elle peut prendre une semaine de congés et le fera jusqu’à son retour à Paris deux ans plus tard. La même année, Marianne est promue première danseuse à l’Opéra Garnier pour le plus grand plaisir de ses grand-parents.

(22 ans) 1929 - Mois de Décembre. Basile demande le jour en mariage Marianne le jour de noël et sans surprise elle accepte, après avoir attendu ce jour depuis leurs débuts. Mais son bonheur durera peu de temps, car Basile rompt brutalement avec elle quelques jours plus tard. Marianne, désemparée, le coeur brisé, part deux semaines à la Nouvelle Orléans en compagnie de Pimprenelle pour s’en remettre. Là bas, un kelpie manque de la noyer dans le bayou et les deux semaines se transforment en un mois le temps de s'en remettre.

(23 ans) 1930 - Mois de mars. Inondations meurtrières en France, Marianne manque à nouveau de se noyer en déplacement dans le Sud-Ouest de la France pour le Cri de la Grenouille et restera quelques jours alitée à l’Hôtel Dieu. C'est Sofia qui tente une nouvelle fois de briser la malédiction, en vain. Camille se fait un sang d'encre pour sa fille qui n'a de cesse de frôler la mort proche de l'eau.

(23 ans) 1930 - Durant l’été, son cousin Toulouse Grimm épouse Séraphine De Morangiès. Si les voir amoureux et heureux ravie Marianne, l'invitation au mariage des deux familles lui fend un peu le coeur. Basile sera présent, forcément, et ce qui aurait dû être une fête à l'amour se transforme en réel enfer pour la sorcière quand son ex-fiancé arrive en compagnie d'une autre à la cérémonie. Mazarine, bien évidemment. Marianne manque presque de partir mais reste par bienséance, l'estomac noué et les larmes au fond de la gorge. Heureusement, Félix est présent et tente de lui changer les idées mais revoir Basile, avec quelqu'un d'autre qui plus est, réouvre des plaies encore trop fraiches.

(23 ans) 1930 - Mois d’août. Bénédicte, la soeur jumelle de Basile et amie de Marianne décède, cette dernière assiste à l’enterrement de la sorcière dont elle était évidemment proche. Elle essaie de tendre la main à Basile dans ce moment difficile mais dans un excès de colère et de chagrin il la rejette à nouveau. C’est la dernière fois qu’ils s’adressent la parole. Basile arrête le Quidditch par sécurité. Il tente de se suicider mais Marianne ne le sait pas.

(23 ans) 1930 - Mois d’octobre. D’assistante, elle passe à journaliste d’investigation officiellement, c'est le rédacteur en chef lui-même qui lui offre une promotion. Heureuse comme un pape, elle redescend vite sur terre quand le journaliste en face d’elle dans la rédaction change de place pour accueillir un nouveau venu dans l’équipe sportive : nul autre que Basile de Morangiès.

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✧ Re: le lac des cygnes + marianne ✧
par Marianne Hermé, le Jeu 3 Oct - 20:57

Marianne Hermé

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Statut Matrimonial : fiancée, plus ou moins contre son gré à l'un des fils du Tsar de Russie.

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porcelaine
aux felures dorées

Choisir pour survivre.
Dans le lit trop grand de cette cabine trop vide, il y a une enfant qui s'agite entre les draps. Son visage se tord et grimace sans que ses yeux ne s'ouvrent et les boucles de ses cheveux s'emmêlent sur l'oreiller au milieu duquel son visage s'est plongé. Elle n'a que cinq ans Marianne quand elle embarque sur l'insubmersible et pourtant la magie coule déjà dans ses veines, bien plus que ce que sa famille ne pense. À ses côtés, Marceline dort paisiblement, soulevant à peine la couverture déposée sur ses épaules un peu plus tôt. Son contraire mais aussi tout ce qu'il lui manque, les jumelles Hermé étaient très différentes mais d'autant plus complémentaires et leur singularité rendait leurs parents fiers comme des coqs. Sur les joues de Marianne rougies d'avoir tant pleuré avant de se coucher coulent de nouvelles larmes plus douloureuses encore car même dans son sommeil l'enfant s'inquiète. Du bateau. De l'océan. De ce mur blanc qu'elle a vu dans ses rêves, et de l'eau qui monte, qui monte, qui monte. Et elle avait beau le dire avec ses mots d'enfants, les adultes ne la regardaient qu'avec un sourire désolé et plein de tendresse avant de lui dire d'un ton qui se voulait rassurant que les rêves n'étaient que des rêves. Quand Marianne se réveille dans la cabine familiale, Marceline dort encore et l'espace d'un instant elle croit avoir fait une bêtise tant le matelas est humide mais un coup d'oeil au-delà du lit l'empêche de se sentir coupable du moindre accident.

De l'eau.

De l'eau partout dans la chambre et des objets qui flottent. Sa petite main vient secouer sa soeur pour l'obliger à se réveiller. Marceline se lève en lui demandant d'une voix endormie C'est l'heure du petit déjeuner ? mais Marianne continue de regarder l'eau qui monte. Non, regarde, y'a de l'eau ! Quand Marceline se penche pour regarder d'un peu plus près, elle y trempe ses doigts avant de les ressortir d'un geste vif. Ah ! C'est froid ! De son côté, la petite sorcière recule, prise d'une soudaine terreur parce qu'elle avait déjà vu cette eau monter avant et que les rêves n'étaient pas que des rêves. Alors elle pleure, encore, fort, et Marceline s'approche d'elle pour la prendre dans ses bras de petite fille. C'est pas grave peut-être que Papa a laissé le robinet ouvert comme chez mamie ? Marceline a beau essayer de rassurer sa soeur, rien n'y fait, celle-ci se met à sangloter bruyamment avant d'appeler sa mère. Maman... Maman... Marceline finit par s'y mettre aussi, bien incapable de résister aux pleurs de sa jumelle. Maman... Maman... Après de longues minutes à s'égosiller en voyant l'eau monter du haut de leur vit partagé, la porte de la chambre s'ouvre dans un fracas qui les fait brusquement s'arrêter avant de reprendre de plus belle en tendant leurs bras vers leurs parents. Le bruit du couloir camouflé par un sortilège jusque là pénètre violemment dans la chambre, nourrissant un peu plus la peur des deux fillettes. Enfilez vos manteaux les filles, nous allons prendre un autre bateau plus petit... qui... qui va nous emmener sur un autre bateau. D'accord ? tente d'expliquer sans effrayer plus encore les deux jumelles qu'elle et Camille habillent dans la hâte. Si Marceline lui demande pourquoi ils doivent changer de bateau, Marianne reste silencieuse mis à part ses sanglots, ses yeux rivés sur le visage fermé de son père. Tétanisée, elle ne comprend pas et sait beaucoup de choses à la fois. Refermant ses petites mains autour de la nuque de son père, elle se laisse porter contre lui les yeux ouverts malgré l'ordre que leur avait donné leur mère. Et elle en voit des choses, Marianne. Des gens qui courent, qui tombent dans l'eau, des gens qui crient, d'autres qui vont calmement dans leurs cabines. Et l'eau qui monte, toujours, encore, ralentissant l'avancée de sa famille. Elle en pleure de plus belle, la main de son père contre sa nuque qui la réchauffe un peu. Elle peut même sentir un peu son coeur à lui battre comme un fou et sa respiration s'accélérer face aux regards paniqués que lui lancent sa mère.

Quand ils arrivent dehors, c'est encore plus la cohue. Les gens se poussent, les poussent et voir son père s'énerver l'angoisse encore plus. Elle le serre contre lui tout fort, les yeux rivés sur la foule derrière, sur les gens qui se battent, ceux qui pleurent, qui prient, sur les musiciens, ceux qui se jettent dans l'eau. Le bateau coule comme dans ses rêves. Absorbée par sa panique elle ne fait pas sens de ce qu'il se passe avant que son père ne l'éloigne d'elle et qu'elle ne tente désespérément de revenir à lui, refusant qu'il la lâche un instant. Marianne écoute moi ! Tu vas partir avec Maman, d'accord ? L'enfant sanglote bruyamment, s'en casse les cordes vocales, hoquète même tant elle pleure. Je veux pas partir... dit-elle réussissant à peine à termine sa phrase. Je vais vous rejoindre plus tard, je te le promets. C'est à son tour de ne pas réussir à terminer ses mots, ces derniers se coinçant dans sa gorge alors qu'il serre sa fille une dernière fois dans ses bras comme pour cacher dans l'étreinte la fébrilité de sa voix. Il sait que c'est faux. Pourtant il donne sa fille à une étrangère proposant son aide à côté de sa femme, les bras déjà chargés de Marceline. Marianne se débat, hystérique et en larmes alors que le canot est doucement abaissé. Elle hurle des Papa ! qui se perdent dans d'autres complaintes toutes aussi désespérées, les yeux levés vers le bateau qui penche et qui clignote. Gelée, les bras de l'étrangère n'arrivent pas à la réchauffer et la main de sa mère contre sa joue non plus. Le canot n'a pas le temps d'arriver en mer quand dans la panique un homme se jette depuis celui-ci dans l'espoir d'atterrir au milieu des femmes et des enfants. À la place, les cordes se brisent et le bois avec, condamnant les survivants à devenir victimes. Marceline a la chance de rester dans les bras de sa mère un instant, avant que le froid de l'eau ne les tétanisent toutes deux et ne les éloignent. Pierrette essaiera ensuite de retrouver la seule enfant sur laquelle ses yeux se trouvaient avant le naufrage.

Et puis Marianne, elle sombre, transpercée par l'eau glacée, incapable de nager. Elle suffoque aussi, manque d'air, n'ose même pas bouger tant l'eau la rend de marbre. Trop petite pour comprendre ce qu'il se passe, elle sent à peine la main qui lui agrippe le bras et la tire brusquement vers le haut. Les yeux fermés, les lèvres bleues, le souffle court à peine présent mais le coeur qui bat encore elle réalise qu'on la serre fort. Elle entend son prénom. Sa voix. Son papa.

Et l'autre bateau arrivera trop tard. Et Maman et Marceline ne reviendront pas.



Souffrir pour s'aimer.
Face au miroir, elle tend un brin le cou pour accrocher sa boucle d'oreille correctement. Du bout des doigts, toujours, elle termine d'ajouter délicatement une perle à ses cheveux noués en un chignon complexe. Ce soir elle brillerait mais pas sur les planches de l'Opéra Garnier. Non. Ce soir, elle danserait pour le sénat et son banquet annuel du solstice d'hiver. Ce soir, elle serait l'étoile au milieu des sujets et coryphées, Anne DeBlanche blessée quelques jours plus tôt. En tant que première danseuse, elle prendrait son rôle à coeur sans surprise. Délicate, perfectionniste, rigoureuse. Elle avait cette force quand il était question de ballet qui surgissait parfois ailleurs, gracieuse même dans l'adversité, même dans l'angoisse. Parce qu'anxieuse elle l'était, de devoir ainsi jouer à l'étoile quand elle n'y avait pas été encore sacrée. Alors un instant devant le miroir elle s'immobilise et se détaille du regard. Ses joues rosées, son teint poudré, ses lèvres gourmandes, son nez fin. Ses cheveux bouclés remontés en un chignon parsemé de perles diamantées. Une poupée à n'en pas douter. Pourtant au fond de ses billes vertes elle reconnaît l'ombre de son inquiétude et sent son coeur chavirer un peu en entendant plus loin les rires des hommes qui font ce monde d'un oui ou d'un non. Allez, du cran Marianne. Qu'elle finit par se dire en se relevant doucement de sa coiffeuse pour se voir toute entière dans un autre miroir. Chaussons dorés, collants poudrés, tenue blanche ornée de pierres et brodée de d'or, elle réajuste son noeud quand elle entend la porte derrière elle s'ouvrir discrètement mais pas assez.

Relevant rapidement la tête dans le reflet, elle aperçoit l'intrus dans un sourire qu'elle n'arrive pas à cacher malgré la transgression. Basile ? finit-elle par demander dans un rire qu'elle ne contrôle pas, surprise de le voir surgir ainsi dans sa loge improvisée. Qu'est-ce que tu fais là ? qu'elle continue en se tournant vers lui, le laissant s'approcher même si elle mourrait d'envie de se jeter dans ses bras. Quelqu'un pouvait entrer, venir la chercher pour la mener à la salle de réception où on l'attendait avec impatience. Quelqu'un pouvait entrer, veiller à ce qu'elle soit prête à temps pour le spectacle. Quelqu'un pouvait entrer, tout simplement. Mais ça, Basile s'en fiche et Marianne le sait. Elle le laisse s'approcher à grands pas et l'attraper par la taille sans un mot, troquant un bonsoir pour un baiser qui la fait sourire plus encore. Marianne plaisante d'un Bonsoir Monsieur quand il lâche ses lèvres, rit encore un peu, heureuse de le voir également. Je voulais te voir avant les autres. finit-il enfin par dire en passant le dos de son pouce sur sa joue, Marianne y appuie son visage, l'obligeant à le recueillir dans le creux de sa main. Impatient... qu'elle le taquine à demi-mot dans un sourire sans s'éloigner, se fichant soudainement de la bienséance loin des yeux indiscrets maintenant qu'il était là. Basile rigole doucement, lui souffle un Touché. amusé avant de lever les yeux des siens pour la première fois afin d'observer leur reflet. D'une main il la fait tourner pour que son dos soit contre lui et que face aux miroirs ils puissent se voir. Sans un mot Marianne repose sa tête contre son buste, ses lèvres tirées en un sourire qui ne la quittait que rarement lorsque Basile la tenait ainsi dans ses bras. Et donc, qu'est-ce que tu en penses ? lui demande-t-elle, connaissant déjà plus ou moins la réponse de toute manière. Tu en doutes ? Marianne souffle un rire en levant les yeux vers le regard de Basile dans le miroir, lui, en profite pour poser son menton sur l'épaule de la danseuse en se penchant. Voyons voir... Il commence à se balancer d'un pied sur l'autre, Marianne suivant son mouvement naturellement. Je vois que tu es anxieuse... et amoureuse. Marianne se pince les lèvres, percée à jour comme toujours, mais sourit à sa seconde affirmation. Ça n'était pas ce à quoi elle s'attendait mais il avait le mérite de la faire rire. Elle ne le lui aurait sans doute pas demandé si elle n'avait pas été stressée. C'est peut-être toi le voyant de nous deux en fait. qu'elle réplique en lui tirant un rire sincère. Elle en profite pour tourner la tête et lui déposer un bref baiser sur la joue, de quoi le ramener un peu sur terre alors qu'il se redresse. Tu es magnifique. fait-il presque solennellement. Tu ressembles à une mariée. Et Marianne se met presque à rougir à cette pensée qui ne cessait de lui traverser l'esprit depuis des années. Si elle devait se marier, ce serait à lui. À personne d'autre. Et son ton si sérieux d'un coup lui fait quelque chose. Tu voudrais que je porte ça ? À notre mariage qu'elle sous-entend sans avoir besoin de le faire. Ils se marieraient un jour, ça n'avait jamais vraiment été une question. Celle-ci était plutôt quand. Et Marianne ne se doutait pas que dans la poche de Basile il y trônait déjà sa bague. Trois jours, c'est ce qu'il lui resterait à attendre pour vivre ce rêve. Huit pour tomber de haut. Tu pourrais porter n'importe quoi. Et Marianne rigole en s'imaginant vêtue des plus ridicules robes en ce grand jour. Basile la rejoint, le temps s'arrête un instant avant qu'on ne vienne frapper à la porte et que Marianne se crispe à l'idée qu'on puisse les surprendre si proches. L'homme qui vient la chercher n'ose pourtant pas rentrer et lui indique à travers le bois qu'il est temps de rejoindre le ballet. Apaisée par la présence de Basile, elle est soudainement à nouveau stressée et se tourne vers lui pour lui faire face cette fois. Elle n'a pas besoin de dire quoique ce soit pour qu'il comprenne. Tu seras parfaite comme toujours, arrête de stresser pour rien. Il ne lui laisse pas l'opportunité de le contredire et l'embrasse une dernière fois avant de s'éloigner et se diriger vers l'un des passages secret de son enfance. Basile attends ! qu'elle l'arrête la main tendue, quand il se retourne elle lui offre un sourire et un Je t'aime. auquel il répond à son tour avant de disparaître. Il la retrouvera dans la salle de réception, la perdra huit jours plus tard.



Se déchirer pour vivre.
La nuit est tombée depuis un long moment quand Marianne ouvre la porte de la maison familiale et s'y faufile, son père habitué à entendre le grincement singulier de celle-ci à une heure si tardive. Sans un bruit, parce qu'elle a la naïveté de le croire assoupi dans sa chambre, Marianne pend son manteau d'hiver dans l'entrée et retire ses petits talons qu'elle range par habitude à leur place. Bien éduquée, organisée, en cuisine comme à l'armée la rigueur était de mise et les Hermé n'y avaient pas fait exception. Un bâillement silencieux lui échappe qu'elle recouvre du dos de sa main pour ne s'attirer aucun regard de travers d'un tableau réveillé par son arrivée : Marianne était fatiguée. Exténuée même, à en croire par les cernes qu'elle cachait à l'aide du plus simple des sortilèges. Son cours de danse classique s'était terminé il y a peu, nouant ses muscles et ses articulations, tirant sur ceux-ci jusqu'à la défaillance. Jusqu'à ce que le corps lui-même se résigne à claquer. La sorcière était connue pour devoir être rappelée à l'ordre plusieurs fois par séance afin de se reposer entre chaque enchaînement. Toujours plus haut, toujours plus loin, elle cherchait l'excellence malgré l'épuisement. Et ce soir là comme il en était coutume, Marianne tomba de sommeil encore dans son justaucorps par dessus ses draps, trop éreintée pour avoir la conscience de les tirer. Pour autant, au matin elle ouvrait les yeux bordée dans ces derniers parce que son père était passé par là. Sans doute même quelques minutes après qu'elle se soit écroulée, toujours debout tant qu'elle n'était pas rentrée.

Tu en fais trop Marianne. lui avait dit un jour Pimprenelle, de cette franchise qui la définissait. L'intéressée avait faiblement sourit en secouant la tête, incapable d'être d'accord avec sa meilleure amie. C'est bon, je m'en sors... avait-elle alors répondu, bien loin de se rendre compte que le problème était justement . Qu'elle ne devrait pas juste s'en sortir, que ça n'était pas sain, que ça ne pourrait pas continuer éternellement. Il le fallait pourtant, pour Marceline. Pimprenelle avait alors rétorqué d'un sec C'est ce que je dis. Bien heureuse que son amie tombe dans le piège à peine tendu. Si tu continues comme ça, tu vas finir par te faire mal. Elle n'avait pas tort, bien au contraire. Et Marianne était voyante, elle aurait pu le voir venir l'accident qui lui pendait sous le nez, mais non. Parce que son don ne lui avait jamais montré quoique ce soit sur elle-même et parce que si cela avait été le cas, elle l'aurait ignoré tout bonnement. La sorcière soupire dans un autre sourire, cette fois-ci presque désolée pour son amie et l'inquiétude qu'elle pouvait lire entre les lignes de son avertissement. Jusqu'ici ça fonctionne... qu'elle tente de se défendre avant d'être coupée par Pimprenelle. Jusqu'ici, oui. Le journal le jour, l'opéra le soir, les représentations le week-end et puis se reposer la nuit quelques heures quand elle trouvait le sommeil ou tombait simplement d'épuisement. Lorsqu'elle ne se réveillait pas dans un sursaut à cause d'une de ses visions intrusives ou en larmes, satané bateau. Mener deux vies pour faire vivre sa moitié perdue dans les eaux, s'occuper jusqu'à l'extrême pour oublier le futur que Basile lui avait fait miroiter et le vide qu'il y avait laissé à la place. Marianne avait fait le choix de se perdre, de s'user, à défaut de voir la vérité en face : celle d'une vie et d'un amour qui s'étaient tous deux éteints trop tôt. Alors elle inspire un grand coup, un brin fébrile. Je peux pas faire autrement, je ne vais pas arrêter la danse ou quitter le journal... Je ne peux pas. Ce serait- ce serait comme arracher ses ailes à un oiseau de peur qu'il tombe de trop haut. fait-elle le choix de poursuivre, pensant que la métaphore lui serait utile. Pourtant, elle est mal choisie et ce sont les ailes d'Icare qu'il faudrait lui retirer. Le petit rire de sa meilleure amie en est témoin. Mais Marianne continue, aveuglée par les peines sur lesquelles elle ferme pourtant les yeux en se concentrant corps et âme sur autre chose. Et puis, je ne pourrais pas faire de choix. J'aime trop les deux, ce serait comme choisir entre Roland et Lucien. Elle tente de lui faire comprendre à sa manière la difficulté de son choix, tout en se mentant à elle-même. Marianne pouvait très bien faire un choix mais faisait celui de ne pas choisir. Danseuse par passion, journaliste pour sa soeur elle en était certaine. Marianne... essaie Pimprenelle de reprendre la parole sans doute pour la mettre en garde plus encore, mais Marianne ne lui en laisse pas le choix. La voyante finit par s'essayer à une autre stratégie qui dans le regard de la rousse ne prend pas. Pas dupe. Jamais Pimprenelle ne l'était de toute manière. Je suis jeune, je peux me le permettre. Tout changera de toute façon quand je serais mariée. Elle parle plus vite qu'elle ne réfléchit et s'étonne elle-même de mentionner ce sujet glissant. Presque dix mois déjà qu'il avait brisé son coeur, son rêve et puis son tout aussi un peu. Leur vie toute tracée avait volé en éclats, laissant Marianne sans voix et chancelante : elle n'avait rien trouvé de mieux alors que de se tuer à la tâche pour avoir l'impression d'avancer sans savoir où aller. La sorcière s'était alors éclaircit la gorge, avant de reprendre plus honnête. C'est fatigant, mais c'est tout ce que j'ai. avait-elle conclu dans un sourire triste avant de ramener sa tasse de thé à ses lèvres après cette brève parenthèse au milieu de leur énième entrevue. Pimprenelle comprendrait le sous-entendu, les blessures que Marianne tentait depuis toujours de combler pour l'avoir rencontrée l'ombre d'elle-même et soutenue le trente-et-un décembre. Pimprenelle lisait entre les mots, voyait le fin fond de son âme derrière ses bille émeraudes. Pimprenelle comprenait toujours.
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par Marianne Hermé, le Jeu 3 Oct - 21:06

Marianne Hermé

Message : 117
Arrivé en France : 01/09/2019
Nature du sang : sang-pur.

Statut Matrimonial : fiancée, plus ou moins contre son gré à l'un des fils du Tsar de Russie.

Âge : vingt-quatre ans.

Occupation : danseuse étoile au théâtre Bolchoï, elle est de passage à Paris.

La particularité Magique : voyante.

Camp : neutre.

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<b>SI PARTICULARITÉ</b>
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par Camille Hermé, le Sam 5 Oct - 11:30

Camille Hermé

Message : 15
Arrivé en France : 28/08/2019
Nature du sang : Le sang est pur, d'une pureté que l'on recherche pour faire perdurer une lignée. Sa lignée à lui se stoppera à son nom à lui, dépourvu d'enfant mâle. Il est bien fier de ce qu'il possède déjà, le reste, il l'a perdu.

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PAPA EST LA :see:
(comment te foutre la honte direct)
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✧ Re: le lac des cygnes + marianne ✧
par Marianne Hermé, le Sam 5 Oct - 20:14

Marianne Hermé

Message : 117
Arrivé en France : 01/09/2019
Nature du sang : sang-pur.

Statut Matrimonial : fiancée, plus ou moins contre son gré à l'un des fils du Tsar de Russie.

Âge : vingt-quatre ans.

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par Camille Hermé, le Sam 5 Oct - 20:55

Camille Hermé

Message : 15
Arrivé en France : 28/08/2019
Nature du sang : Le sang est pur, d'une pureté que l'on recherche pour faire perdurer une lignée. Sa lignée à lui se stoppera à son nom à lui, dépourvu d'enfant mâle. Il est bien fier de ce qu'il possède déjà, le reste, il l'a perdu.

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par Basile De Morangiès, le Sam 5 Oct - 21:47

Basile De Morangiès

Message : 29
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BIENVENUE A BORD
Les commandants de bord vous souhaite un agréable voyage
PASSPORT POUR L'ENFER

Bonjour, et bienvenue à toi sur le forum !  le lac des cygnes + marianne 4239441722  le lac des cygnes + marianne 4239441722

TOI ! Le bébé de Camille, la BFF de Pims, l'amour de Basile, cette fiche, c'est les montagnes Russe, jpp de toi. J'ai dévoré à mesure que tu l'écrivais attendant chaque mots comme une folle ! JE TE VALIDE EVIDEMMENT ! le lac des cygnes + marianne 2776397685  le lac des cygnes + marianne 1915418279  le lac des cygnes + marianne 1915418279

Ne pas hésiter à rejoindre le Discord si ce n'est pas déjà fait, et si tu n'as pas de discord, une chat box est à ta disposition. (Et si tu veux rejoindre discord mais que tu sais pas comment ça marche, appelle nous au secours!). Au besoin du peut aussi créer un scénario ! Après, tu es en de bien bonnes dispositions pour rp, et aussi créer ta fiche de lien, ici pas de modèle imposé, tu fais comme tu le veux ! C'est nous qui t’ajoutons au Listing, donc pas de panique. Rp and chill !
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