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✧ Love is poison. A sweet poison. - Perceval ✧
par Giselda Chastel, le Ven 18 Oct - 2:12

Giselda Chastel

Message : 45
Arrivé en France : 14/10/2019
Nature du sang : Pur

Statut Matrimonial : Célibataire officiellement

Âge : 23 ans

Occupation : Infirmière

La particularité Magique : Loup-Garou

Camp : Aucun

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Giselda Chastel
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Love is poison. A sweet poison.
Perceval & Giselda


Le bruit des pas résonne dans la pénombre, dans les rues désertes d'un Paris moldu que d'ordinaire j'évite plus que tout. Un frisson me traverse, alors que je pose la paume de la main sur la porte d'entrée d'un hôtel familier, dans lequel je n'aurai jamais du mettre les pieds. Mais il y a déjà longtemps que j'ai cessé d'éprouver de la retenue à ce sujet. Pourquoi suivre les convenances qui me sont imposées lorsqu'aucun acte ne pourra effacer ma condition ? Si la menace de cet homme qui se disait être mon père planait sur ma tête pendant des années, elle s'est évaporée aujourd'hui. Finalement, ce secret que je garde farouchement ne peut plus tant me briser, mais je le sais, les conséquences de ce secret révélé seraient bien trop lourdes. Pour moi. Pour lui. Alimenter un peu plus cette image de louve peu fréquentable, entacher la réputation qu'il a construite, briser tout espoir d'une autre vie pour moi … Et finalement, donner une toute autre dimension à une relation qui à l’abri des regards ne répond à aucune règle et s'affranchit d'obstacles qui aujourd'hui n'ont pas lieu d'être. Il y a toujours la crainte de perdre ces instants échangés, cette présence à laquelle je me suis habituée, qui me pousse toujours un peu plus dans ces sombres manipulations. On m'a trop arrachée, pour que je ne le laisse s'échapper lui aussi. Égoïste ? Certainement un égoïsme mêlé de sentiments que je ne cherche pas à comprendre. Pas maintenant. De la possessivité ? Probablement. Si je refuse de me laisser enchaîner une nouvelle fois à un homme, ça ne signifie pas que je ne puisse pas rejoindre ses bras à lui, loin de la contrainte. Le tout est de pouvoir s'en échapper, de ne pas laisser cette relation avoir de l'emprise sur ma liberté. S'il y a bien un avantage à être une louve, c'est bien celui de ne jamais avoir à répondre de ses actes dans un mariage forcé.

Sans poser le regard sur le moldu qui se tient à l'accueil, je m'avance dans les escaliers, agitée d'une certaine impatience, mais l'appréhension au ventre. L'homme dénué de toute magie doit bien se douter que je rejoins quelqu'un et l'idée d'affronter un regard réprobateur de la part d'un être tel que lui ne me tente pas le moins du monde. Je pousse la porte de la chambre, posant mon regard sur ce visage si familier. Un sourire se dessine sur mes lèvres, alors que mon regard glisse rapidement sur l'ensemble de la pièce. Ces moments sont bien trop furtifs pour être pollués par des annonces obscures. Seulement, la nouvelle est tombée, me laissant déchirée entre une joie presque malsaine et une peine que je tente d'étouffer. Je referme la porte aussi rapidement, avant de m'avancer vers Perceval. « J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre. » Je m'avance sans ajouter un mot, avec cette histoire de famille qui ne cesse de tourner en boucle dans mon esprit, sans que je ne sache quoi en faire. Des fiançailles qui pourraient me rapprocher davantage encore de Balzac, qui pourraient lui faire lâcher prise sur ma vie, avec le temps. Mais des fiançailles qui enchaînent une de ces personnes qui partagent ma vie depuis des années et que je n'ai pas réussi à garder loin de mon cœur, à un futur peu réjouissant. Mes lèvres se déposent sur celle du brun, avec un besoin trop intense de sentir sa présence, avec cette envie de laisser de côté ces histoires. Mais, lorsque je mets fin au baiser, les pupilles plongées dans le regard du LeFay, je ne peux m'empêcher de repenser à leur relation passée. Qu'en penserait-il, lui qui aurait pu être à cette place ? Je me mords légèrement la lèvre, pour ne pas laisser s'échapper ces mots qui ne demandent qu'à sortir. Si je n'étais pas condamnée à ne jamais donner la vie, il serait probablement lié à moi aujourd'hui. « Tu crois qu'une femme pourrait dévier un homme de ses convictions ? » Peut-être qu'une part de moi aimerait lui poser la question à lui directement, sans évoquer un autre homme. Cette part qui rêve d'une autre vie à la hauteur de mes ambitions. Pourtant, c'est à Balzac que je pense en laissant les mots glisser sur mes lèvres.
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✧ Re: Love is poison. A sweet poison. - Perceval ✧
par Perceval LeFay, le Ven 18 Oct - 23:03

Perceval LeFay

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Arrivé en France : 14/10/2019
Nature du sang : L’immaculé pureté de mon sang est envié par ceux qui ne l'ont plus, souillures du monde.

Statut Matrimonial : Les nuits et les complots dans les bras de la lycan depuis trop de temps. L'autre, la raison perdue se mêle à la rancœur éternelle.

Âge : Les temps a laisser vingt quatre années éroder mon existence, aussi surement que la mer érode les remparts de St Malo.

Occupation : Assistant de mon oncle, le but est de lui fasciliter la vie, et non de lui mettre des bâtons dans les roues. J'apprends dans l'ombre ce qui je l'espère un jour sera mon avenir.

La particularité Magique : Attention, cela doit faire l'objet d'une acceptation par le staff, cf l'annexe correspondante !

Camp : L'Aube sera Rouge, écarlate.

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Perceval LeFay
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GISELDA & PERCEVAL

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Les rendez-vous secret, il y avait quelque chose qui me plaisait dans cette phrase. L’interdit, c’était quelque chose qui me plaisait. Les règles, j’aimais les connaître pour mieux pouvoir le contourner, les enfreindre. Trois ans, que Giselda et moi enfreignons les règles. L’illégalité de ce que nous étions était le piment d’une vie. Lorsque j’entre pour prendre les clefs de la réservation, j’affronte le regard d’un homme qui juge, me juge. Comme si j'en avais quelque chose à faire du regard des moldus. Je lui adresse même ce fameux sourire faux, faussement avenant dont j’ai le secret. Ce sourire, les gens qui me connaissent ne réserve rien de bon. Une chance pour cette sous espèce qu’est le moldu derrière le meuble de chêne que je ne sois pas légalement autorisé à le tuer. Serait-ce mal de vouloir prendre l’une des vipères que je garde dans le vivarium en Bretagne, et de la laisser en liberté par ici ? Une mort des plus naturelle je pense. J’espère, bon sang, l’idée est à garder. Je lui adresse un regard avant de m’en aller. J’étais le premier, toujours. L’endroit n’était pas très ragoutant, parce que moldu. Mais nous n’avions d’autre choix, je ne pouvais assumer, et elle non plus. Sa famille ne tolérerait pas, la mienne non plus.

Le temps de retirer la veste sur je pose sur un fauteuil, que le grincement de la porte me force à me retourner. Voilà, la sauvage blonde qui fait son entrée. Rapidement elle ferme la porte derrière elle. Nous avions toujours peur d’être suivi, mais la mort de la Morangiès était un soulagement, elle emportait notre secret dans sa tombe. Tombe qui avait surement finit de faire sombrer sa famille dans la pauvreté extrême. J’en ris. « J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre. » Dit-elle avançant vers moi. Quand bien même j’aurais attendu, ça en valait toujours la peine. Le besoin inavoué de retrouver ses bras, plus fort que l’impatience qui me caractérise souvent.  Je n’ai pas le temps de répondre, qu’elle vient m’embrasser, apaisant ma hâte d’en faire autant. Les besoins inavouables qui témoignent d’un attachement que je refuse pourtant. La possessivité, ce défaut qui est mien. Je profite du rapprochement pour poser mes mains, possessives sur ses hanches, la gardant à portée de main, à portée de moi. « La patience est une vertu qui porte toujours sa récompense avec elle. » Lâchais-je dans ce qui aurait semblé être un murmure. J’aurais pu l’attendre la soirée, quelques soient ses contretemps, je sais qu’elle serait venue à moi, parce que nous étions habité par les mêmes besoins, les mêmes desseins.  Je sens pourtant que quelque chose cloche quand à son mordillement de lèvre, elle pose une question qui n’a rien d’innocent. « Tu crois qu'une femme pourrait dévier un homme de ses convictions ? » En voilà une question bien étrange. N’avais-je pas été assez clair quant à mes désirs, mes ambitions et nos conditions ?

Mains sur ses hanches, je l’amène encore plus à moi. Plonge son regard dans le sien. Les yeux noisette, obscur comme ce qu’elle était. On pouvait apercevoir qu’elle l’était. Il suffisait de savoir regardé. Mais les jeunes femmes en fleur qui n’ont pas une once de noirceur n’ont aucune espèce d'intérêt pour moi. Où est le challenge de s’attacher à quelqu’un de parfait ? « Tout dépend de l’homme. » Commençais-je. Prêt à l’embrasser de nouveau, je m’arrête suffisamment près de ses lèvres, créant peut être le besoin, l’attente. « De sa trempe. Jamais Cléopâtre aussi belle fut-elle, n’a réussi à détourner César de sa destinée, et n’a su le faire renoncer à ses choix. » Je me comparais à César, sans ciller une seule fois. « Seules les personnalités capablent de se soustraire à leurs émotions, leurs désirs...  » Dis-je dans un souffle toujours à deux doigts de l’embrasser. «  … Sont capables de ne être dévier de leurs convictions. Une poignée, seulement les plus grands. » Eloge à ma personne, égoïste, égocentrique, sans me douter une seconde qu’elle pouvait faire allusion à quelqu’un d’autre. Pourtant, dans le fond, j’étais la marionnette de mes désirs, puisque j’étais ici avec elle, alors que la raison me dictait d’être ailleurs. « Nous avons toutes la vie pour se poser des questions existentielles, et seulement un temps imparti pour... » Sans finir ma phrase, je l’embrasse. La douceur de ses lèvres contraste avec ce qu’elle est. La serrant contre moi, je laisse une main se glisser à la base de sa nuque. Esclave d’une femme, dans un certain sens, ça me rendait malade, ça faisait mal. Mais n’était-ce pas ça, l’attachement, se faire mal jusqu’à aimer ça ?

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✧ Re: Love is poison. A sweet poison. - Perceval ✧
par Giselda Chastel, le Sam 19 Oct - 1:39

Giselda Chastel

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Ses mains m'arrachent un frisson en se posant sur mes hanches, avant que je ne brise un baiser que j'aurai pourtant aimé faire durer. Une pression m'approche un peu plus, avalant le peu de distance installée entre nous. Cette proximité, cette question, me renvoient un peu plus à ce désir de le garder plus près, à ce besoin de contact. Avec cette envie d'effacer l'espace d'un instant une distance réelle qui ne s'évaporera probablement jamais. Ce besoin de savoir que même si je ne l'aurai jamais, je le ramène toujours à moi. Une possessivité que je ne cherche jamais à comprendre, que je ne creuse pas. Je me suis toujours battue farouchement pour défendre mes intérêts, obtenir ce que je désire, à défaut de n'avoir jamais eu le plein contrôle sur ma vie. Alors finalement, qu'il représente une obsession, une lubie, que je n'ai cessé d'alimenter au cours de ces trois années, ne m'a jamais réellement étonné. « Tout dépend de l’homme.»  J'esquisse un faible sourire, peu surprise de la réponse. Bien sûr qu'il n'allait pas approuver. Pas lorsque la question peu le concerner. Pas alors qu'il a déjà affirmer que je n'arriverai jamais à le dévier de ses objectifs de vie, de ses ambitions. Des ambitions qui pourtant auraient pu être à la hauteur des miennes, si seulement je n'étais pas cette Chastel, sauvage, maudite, enchaînée. Une part de moi qui j'en suis sûre l'attire autant qu'elle ne le freine, au fond. « De sa trempe. Jamais Cléopâtre aussi belle fut-elle, n’a réussi à détourner César de sa destinée, et n’a su le faire renoncer à ses choix. » Une femme dont on ne reconnaissait ni le pouvoir, ni le rang, longtemps gardée dans l'ombre d'un homme qu'elle a fini par écarter. L'envie de lui dire que Cléopâtre a obtenue ce qu'elle désirait du romain est forte. Seul un sourire presque joueur s'empare de mes lèvres, qui ne demandent qu'à franchir cette faible distance pour se seller aux siennes. Alors que les siennes s'approchent un peu plus. « Seules les personnalités capables de se soustraire à leurs émotions, leurs désirs… Sont capables de ne pas être dévier de leurs convictions. Une poignée, seulement les plus grands. » Et en est-il capable ? De s'y soustraire ? Alors qu'aucun de nous deux ne semble envisager de mettre fin à cette relation qui ne nous mènera nulle part.

Un instant, ses mots chassent les fiançailles de Balzac de mon esprit, aspirée par cette relation interdite et ces paroles lourdes de sens. « Nous avons toutes la vie pour se poser des questions existentielles, et seulement un temps imparti pour... » Des mots abandonnés en suspend, pour laisser ses lèvres rejoindre les miennes, dans un baiser qui envoie valser mes questions et envies d'avenirs, pour l'instant présent. Mes doigts se mêlent aux tissus, à la naissance de son haut, avant que mes lèvres ne s'approchent de son oreille, brisant un nouveau baiser. « Mais César était esclave de ses émotions et de ses désirs avec Cléopâtre. » Il ne s'est peut-être pas écarté de ses propres ambitions pour la reine, mais à sût servir les siennes aussi. Je garde un léger silence, pour venir poser mes lèvres dans son cou. Les lèvres effleurant sa peau, je reprends avec toujours cette même idée. « Finalement, Cléopâtre a obtenu ce qu'elle désirait et lui a survécu, alors qu'il a succombé face aux civils. Peut-être a-t-il mal choisis sa destiné ? » Mais la question n'était pas de savoir si Perceval se laisserai dévié d'un chemin déjà tout tracer pour moi, mais de savoir si une femme pouvait manipuler suffisamment un homme pour le dévier de ses convictions. Si  les deux questions se rejoignent bien, je n'aurai cependant pas posé la question au brun. Si je devais réussir à l'écarter de ses objectifs de vie, je le ferai par des actes, par des jeux, pas par la parole. Un sourire joueur traverse mes lèvres. « Si je devais essayer de t'écarter de la tienne, je ne te le demanderai pas directement. » Je connais son passé avec Pimprenelle, je sais qu'elle représente à peu près tout ce que je ne suis pas et qu'elle illustre très bien l'image qu'on peut se faire d'une femme à épouser. Pourtant, ce désir de liberté qui m'anime depuis toujours, me pousse à encourage son union avec mon frère. Une amie capable de plaider en ma faveur, une femme qui peut-être un jour pourrai me donner les moyens de m'éloigner de cette famille qui m'étouffe. Une liberté que je touche du bout des doigts depuis maintenant près d'un an, que je pourrai bien atteindre grâce à cette union, qui aujourd'hui est loin de réjouir tout le monde. Je me redresse légèrement, pour ancrer mon regard dans le sien, plus sérieuse. « Mais je ne parlais pas de toi. Il est possible que Balzac se lie à l'une de mes amies. » Les possibilités sont réduites. Peu d'entre elles sont assez proche pour m'être utile avec mon frère. Il le sait. Mais peut-être ne fera-t-il pas tout de suite le rapprochement avec la Deveraux.
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✧ Re: Love is poison. A sweet poison. - Perceval ✧
par Perceval LeFay, le Dim 20 Oct - 21:30

Perceval LeFay

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Je ne pense pas que le destin soit immuable, mais les choix que l'on fait à mesure que l'on avance le rendre de plus en plus inéluctable. Au fond de moi, l'idée même du destin me dérangeait, comme si quelque chose ou bien quelqu'un avait un pouvoir sur nous, et sur ce qu'il allait nous arriver. Le destin appartient à ceux qui se donnent les moyens, et sans volonté aucune, l'Homme n'a pas l'ombre d'une chance de renverser ce dernier. Je ne crois pas au destin, je pense que chaque personne se voit distribué un jeu au cours de sa vie, et qu'il nous appartient de jouer ou non les cartes. Destin assujetti à la chance de tirer ou non un jeu intéressant. Cela va de soit - personne n'est égal, personne n'est parfait. Giselda avait tiré une mauvaise carte, celle de son père qui la mettait face à un destin que je le sais elle aurait espéré plus glorieux. Elle brise de nouveau un baiser, désireuse de parler. Les femmes n’avaient donc jamais fini de parler. Je l’écoute, « Mais César était esclave de ses émotions et de ses désirs avec Cléopâtre. » Ecouter ses émotions, et ses désirs n’était pas le renoncement à ses idéaux d’après moi. C’était savoir prendre du bon temps quand une quête longue et semée d’embûche. Elle ne cesse de parler que pour venir déposer ses lèvres délicates dans mon cou. «Finalement, Cléopâtre a obtenu ce qu'elle désirait et lui a survécu, alors qu'il a succombé face aux civils. Peut-être a-t-il mal choisis sa destiné ? » J’étais moi-même prêt à céder à mes désirs, mais pas à mes émotions, préférant jalousement les garder en main. Mais, je n’étais pas prêt de dévier de mes convictions, déterminé, et assez manipulateur pour voir la manipulation venir. « Si je devais essayer de t'écarter de la tienne, je ne te le demanderai pas directement.» Elle avait raison, néanmoins, en parler me faisait douter de la chose.  Finalement, elle me regarde de nouveau, et je sens que notre discussion n’est pas terminé. « Mais je ne parlais pas de toi. Il est possible que Balzac se lie à l'une de mes amies. » Je l’entends, mais n’écoute pas encore, poursuivant sur une idée que je veux suivre, un débat que je veux clore.

« Mais Cléopâtre aussi bien fusse-t-elle l'origine du désir et des émotions de l'Imperator, jamais elle ne l'a fait dévié. Ses choix lui appartiennent, tout comme les erreurs sont le propre de chacun, de l'homme si je puis le dire. Ne devrions-nous pas rendre à César ce qui lui appartient ?  » J'aime finir une discussion. Le dernier est important, je savais très bien que je n'avais pas forcément raison, mais je n'allais pas laisser gagner si facilement la demoiselle Chastel. Je tente un trait d'humour, en rendant à César ce qui est sien, apte à détendre l'atmosphère plus tendue que je ne l'aurais cru. Il y avait quelque chose qui n'allait pas, ou tout du moins quelque chose qui la perturbait, cette histoire avec son frère, vraisemblablement. Balzac que je connaissais, et n'avait nullement envie de connaître, je n'avais pas la fibre canine dirons-nous, je préférais les animaux de sang froid.  Je dévis le regard pour venir embrasser sa mâchoire, ne dissimulant rien de ce dont j’avais envie. Mon souffle contre sa peau, je lâche alors, « Une femme peut-elle dresser la bête sauvage qui réside en lui ? » J'en ris presque. Giselda était plus civilisée que le restant de sa famille, c'était un fait dont j'étais prêt à mettre ma main au feu pour prouver sa véracité. Les femmes sont intelligentes, et redoutables. Plus elles sont blessées, plus elles redoublent de malice. Cette malice, Giselda s'en servait, non pas comme une féroce bête violente, mais comme une féroce bête sournoise. Là était la différence entre l'homme et la femme, loup ou même sorcier, nous étions tous un peu pareil. « Je peux dire avec certitude que je la plains... » Ton amie, eus-je envie d'ajouter, avant de laisser mes mots en suspend. Une de ses amies ? Sans vouloir être la mauvaise langue que j'étais pourtant, elle n'a pas beaucoup d'amis. Marianne, amie et cousine, si je ne m'abuse. Ma douce Mazarine, la cousine qui se veut presque sœur à mes yeux - pour sûr il ne s'agissait d'aucune des deux, tant la première était de son sang, et la seconde du mien et m'en aurait touché mot. Ça ne laissait qu'une option. Une seule, l'infernale Pimprenelle.  « Bien que j'admette que votre famille puisse être dysfonctionnelle, je doute qu'il se lie à votre propre cousine, Marianne. Et Mazarine est bien trop entichée de la "Cosette" de Morangiès pour daigner s'abaisser à cela.  » Causette, je n'avais pas de respect pour les pauvres comme Basile, officiellement mon ami, officieusement ces relations de convenance que je gardais.  « C'est Pimprenelle n'est-ce pas ? » C'était évident. Je le savais, sinon, elle n'en parlerait pas. Sinon, elle savait que je n'en aurais rien à faire. Le dire à voix haute, et le penser était deux choses différentes. Malgré moi, je relâche un peu mon étreinte, contrarié par cette nouvelle.Plus que je n’aurais voulu dire, ce n’était pas des sentiments, c’était terminé depuis longtemps. Il s’agissait juste de mes plans qui étaient détournés de leur but, et je détestais revoir mes plans.

AVENGEDINCHAINS
✧ Re: Love is poison. A sweet poison. - Perceval ✧
par Giselda Chastel, le Lun 21 Oct - 0:10

Giselda Chastel

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Peut-être ais-je appris à jouer, à manipuler, avec le temps, dans un contexte qui ne m'en donnait pas le choix, mais je sais qu'il serait assez expert en la matière pour me voir essayer sur lui. Est-ce que je me serai attardé sur lui s'il était si facile de le dévier de ses choix, de ses objectifs ? Aucune chance. « Mais Cléopâtre aussi bien fusse-t-elle l'origine du désir et des émotions de l'Imperator, jamais elle ne l'a fait dévié. Ses choix lui appartiennent, tout comme les erreurs sont le propre de chacun, de l'homme si je puis le dire. Ne devrions-nous pas rendre à César ce qui lui appartient ?  » Comme un point final à une discussion qui a dévié, qui a ravivé une de mes préoccupations que j'ai pourtant voulu garder sous silence. Le message est passé. Le brun n'a pas voulu me laisser entendre qu'une femme pourrait impacter ses choix. Rien de nouveau, rien que je ne savais pas déjà. Mais l'entendre de sa bouche me ramène un peu plus à ma condamnation. Ces mots teintés d'humour me renvoient ma nature de louve avec violence. Si bien que je garde le silence, préférant garder cette bataille pour plus tard. Parfois il faut savoir donner l'impression à l'autre d'abdiquer. Un jour, peut-être. Ses lèvres sur ma peau me coupent le souffle un bref instant, envoyant valser l'envie de lancer cette conversation, que j'ai pourtant trop entamée, avant qu'elles ne s'ouvrent à nouveau.  « Une femme peut-elle dresser la bête sauvage qui réside en lui ?   » Un léger rire s'échappe de mes lèvres. Une femme j'en doute. Mais Pimprenelle n'est pas n'importe qu'elle femme. Peut-être que je le pense uniquement parce que je ne la connais que trop bien. Pourtant s'il y en a bien une à qui je fais confiance pour au moins ne pas se faire dompter, effacer, par son mari, c'est bien elle. Avec cette pointe d'espoir dans le fond du cœur. L'espoir qu'un jour elle puisse impacter les choix de ce nouveau chef de meute. « Je peux dire avec certitude que je la plains...  » Et je la plains tout autant. On ne peut pas dire que la place des femmes Chastel soit bien glorieuse jusqu'à aujourd'hui. J'ai pourtant espoir que Balzac ne lui fera pas subir le même sort. Ni à elle, ni aux enfants qu'ils pourraient avoir. Si je peux parfois rester de marbre, me détacher du sort des gens qui m'entourent, l'idée même d'avoir une nièce qui suivrait le même chemin que moi réveille une profonde colère sourde.

Peut-être que j'aurai dû garder le silence sur ces fiançailles. Si le nom n'a pas été prononcé, il me connaît depuis assez longtemps pour savoir de qui il s'agit. « Bien que j'admette que votre famille puisse être dysfonctionnelle, je doute qu'il se lie à votre propre cousine, Marianne. Et Mazarine est bien trop entichée » Mes paupières se ferment un bref  instant, alors que je retiens une légère grimace. C'était évident qu'il ferait la conclusion lui-même. Mon cœur s'accélère pourtant lorsqu'il prononce son nom. « C'est Pimprenelle n'est-ce pas ?  » Je détourne le regard un instant, consciente que cette nouvelle ne risque pas de déclencher une once de joie chez lui. Je la sens déjà, cette distance prête à s'installer, alors qu'il relâche son étreinte. Balzac est mon frère, Pimprenelle une amie. Si je n'avais rien dit, s'il l'avait appris d'une autre bouche, l'aurait-il bien prit ? J'aurais pu laisser Mazarine se charger de lui annoncer la nouvelle. Jouer les innocentes. Ma main glisse dans sa nuque, avec la peur que le mot qui sort de ma bouche ne le fasse s'éloigner un peu plus. «  Oui.  » J'aurais aimé ne pas ressentir ce pincement au cœur, lorsque son emprise s'est relâchée. Mais j'ai longtemps été spectatrice de cette histoire entre le LeFay et la Deveraux. Une histoire qui aurait pu se poursuivre. Elle est à la hauteur de ses ambitions, je le sais. Et si à l'époque il ne faisait que partie du décor, aujourd'hui l'idée de le voir revenir vers elle me bouffe, sans que je ne veuille l'avouer. La jalousie s'empare doucement de moi, alors que la possessivité s'éveille un peu plus. Un sentiment purement égoïste d'une enfant qui ne veut pas lâcher ce qui pourtant ne lui appartient pas réellement. Des femmes il y en a d'autres. Des princesses beaucoup moins. Misant sur sa rancœur, je tente d'apaiser une situation qui ne prend pas un bon chemin. «  Elle perd au change.  » Mais je me fais violence pour prononcer ces mots qui en disent long. Insinuer que mon nom vaux moins que le sien n'est pas dans mes habitudes. Même si je connais la réputation des Chastel, même si je sais qu'une princesse n'aurait jamais dû être vendue à un loup. «  Alors oui, j'imagine qu'une femme peut dresser l'animal qui est en lui. Ou du moins, je crois qu'elle le peut.  » Mais je sais que mes préoccupations sont déjà loin de son esprit. La pulpe de mes doigts caresse sa peau, alors que je me retiens de m'emballer. «  Mais peut-être aurais-tu préféré l'ignorer ?  » Mes mots sont teintés d'une méfiance à peine voilée, lourds de sens. Alors que ma part animale à moi s'agite, dans l'attente d'une réelle réaction de sa part. Il y a pourtant ces mots qui me brûlent les lèvres. Elle ne lui appartient plus depuis longtemps. Pourtant, je réfléchis à chacun de mes mots. « Je viens de l'apprendre. J'ai pensé que ça t'intéresserai.  » Sans que je n'ai le temps de les retenir, les mots m'échappent. « Même si ça fait déjà longtemps que vous n'êtes plus liés.  »
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✧ Re: Love is poison. A sweet poison. - Perceval ✧
par Perceval LeFay, le Sam 2 Nov - 13:24

Perceval LeFay

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Le doux prénom de Pimprenelle, il n’y a que la consonance douce chez elle. Le reste est comme un papier de verre, on ne peut résister à l’effleurer du bout des doigts, au final, le résultat est décevant. Le coeur meurtri par l’abandon des années plus tard. Une rancune vivace, c’est mon défaut, je le sais. Rancune obsessionelle. Mais quel homme suis-je pour ne pas arriver à tourner des pages aussi anciennes ? Perfectionniste, je refuse que quelque chose ne se déroule selon mes plans. J’avais toujours cru que malgré les années, elle reviendrait vers moi, de gré ou de force m’aidant à assouvir mes dessins plus… grands. Royaux - même. Contrairement à Perle, Olympe et Mazarine, aucun sang bleu ne coulait dans mes veines. Le sien m’aurait ouvert tant de porte, je voulais voir au delà du Sénat, ça avait toujours été mon plan. Et le voilà réduit à néant, on laissait tant de pouvoir à une créature qui hurle à la lune. Il n’y a rien de glorieux dans leurs conditions, la mienne à peine enviable aux yeux de bon nombre résidait dans ma magie et non dans une souillure du sang. La lycanthropie telle une maladie, la faculté de parler aux serpents n’était en rien une mauvaise chose.

Je le sais, je le sens, je n’ai pas besoin de sa confirmation quand elle glisse sa main dans ma nuque. Que cherchait-elle ? Que je reste près d’elle, alors mes ambitieux projets tombaient à l’eau ? « Oui. » Confesse-t-elle, je peine à cacher mon énervement quant à la situation. Regrettable, détestable - même. Son père avait un sens douteux des affaires, une fille avec un tel sang était précieux, un tel caractère en revanche sujet à bien des problèmes. J’aurais pu la repousser d’avantage mon indélicate louve, mais je suis penaud de l’annonce. « Elle perd au change » Comme si j’allais la contredire, je laisse échapper un rire désabusé et énervé. Evidemment qu’elle perdait au change, une famille du sénat contre une autre, mais si les Chastel et les LeFay étaient craint, le prestige faisait définitivement défaut à la première. Ma famille était prestigieuse, et nous traitions les femmes mieux que cela. Enfin, nos femmes et filles n’étaient pas mordu selon le bon vouloir d’un père que la lune rendait fou et qui se servait de sa lycanthropie pour justifier les actes les plus abjects. «  Alors oui, j'imagine qu'une femme peut dresser l'animal qui est en lui. Ou du moins, je crois qu'elle le peut. » Je peine à la croire capable de faire cela. Tout aussi sauvage d’un loup, Pimprenelle était peut être la plus dangereuses des vénéneuses femmes de ce monde, cachant sous une apparente innocence des manières bien noires. J’en doutais, qu’elle en soit capable - sauvage, ce genre d’animal ne se dresse pas, certainement pas de la part d’une femme comme ça. Ramené à cette réalité, la nôtre par les mains délicates de mon amante, et les mots vénéneux d’une femme dont on perçoit la contrarièté, « Mais peut-être aurais-tu préféré l'ignorer ? » Me voilà à marcher sur des oeufs. Les femmes, j’avais appris à les connaitre, grandissant aux côtés de Mazarine m’avait appris l’ironie de leurs mots, et la délicatesse des réponses à leur apporter. « Je viens de l'apprendre. J'ai pensé que ça t'intéresserai. » Qu’étais-je censé y répondre ? Mon corps entier trahissait mon mécontentement. « Même si ça fait déjà longtemps que vous n'êtes plus liés. » Eh bien, eh bien, qu’avions-nous là, une louve un peu trop jalouse peut être ? J’aimais quand elle montrait les crocs, mais pas de la sorte, cela va de soi.

Longtemps, un euphémisme, pourtant, je ne digère pas cette rancoeur à son égard, mêlé à un attachement que je n’explique que par la position qui est sienne. Princesse au sang bleu, comparativement à la louve, c’est moi qui perdait au change aussi. Les débordements de la passion dissipent parfois la raison, j’essayais de me tenir à l’écart de ses égards là. La raison était un bien meilleur conseiller que la passion, je n’en doutais pas. Que répondre sans exprimer mon agacement de plus en plus présent. Je détestais le duel entre raison et passion. Un duel entre Pimprenelle et Giselda, amies à la ville, rivales dans mon esprit. Le sort de la première se liait avec celui d’un monstre, la seconde avait un destin déjà bien lié à celui de la lune dont elle était esclave bien qu’elle se réclame libre. J’essaye de reprendre prestance. De ne pas briser l’instant, comme à mon habitude quand j’étais contrarié. Reprendre le dessus n’est pas une chose aisé. « Tu penses qu’elle peut servir tes intérêts ? » Je le dis avec un brin de sarcasme que je n’arrive à voiler. Elle aspire à obtenir sa liberté via son amie, via son frère ? Pimprenelle tenait d’avantage de l’animal enragé que du serpent capable de charmer le regard des autres. « Elle n’a ni l’étoffe de Jules César, ni celle de Cléopâtre si tu veux mon avis.  » On ne me le demandait pas, mais je le donnais quand même. « Qu'espères-tu d’elle ? Ta liberté ? Qu’elle plaide en ta faveur dans les draps de ton frère, telle la putain qu’elle va devenir ?  » Je ne contiens pas ma colère. Les hommes qui écoutent les femmes qui partagent leurs draps sont des fous, c’était ma conception de la chose. Un homme peut assumer ses choix, et n’a besoin de personne pour le raisonner. « Comme si ton animal de frère avait la capacité d’être dressé.  » Je ne le connais pas, et grand bien me fasse.Ou même Pimprenelle. Ou même elle. Giselda était sauvage, indomptable, c’était ce qui me plaisait dans un sens sans que je parvienne à l’admettre. La nouvelle me fige un peu, distant, je me force pourtant à la presser contre moi, essayant d'insuffler un peu de passion à ma raison qui me somme de tout envoyer balader, mes plans à l’eau ne parviennent pas à faire trouver la paix que j’étais venu chercher. « Nous n’étions plus liés, elle et moi.  » Affirmation qui sort à demi mot de mes lèvres semi-close, trahissant peut être l’envie que j’avais eu qu’elle fasse partie de ma vie. « J’avais de grands projets Giselda, tu sais que l’ambition exige parfois des sacrifices gigantesques. » Je souris, « Tu n’as nullement besoin d’un frère pour mener tes ambitions à bien, tu le sais. » Elle avait juste besoin de prendre le pouvoir, femme animale qu’elle était. Capable, je le savais. J’élude quant à mes propres ambitions, incertain de mon propre ressenti. Je connais la flatterie comme moyen de séduire une femme, de détourner son attention, « Ne remets pas ton destin dans les mains d’une petite princesse fragile qu’elle est, prends ce qui te revient. Tu as été privé de liberté par ton père, pourquoi te laisses-tu privé par ton frère en retour ? » Je cherche ses lèvres, essayant de mettre un terme à cet interminable débat. La passion et la raison dialogue avec violence, et j’avais juste envie d’un peu de passion, pour endormir la raison. N’est-ce pas ce dont nous avons tous besoin ?

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par Giselda Chastel, le Dim 17 Nov - 0:28

Giselda Chastel

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Je la sens, cette tension qui s'installe un peu plus chez lui à chacun des mots prononcés. Et cette rancœur qui m'envahit doucement. Je peux me dire que je comprends ses plans, ses ambitions, mais il restera toujours cette pointe de jalousie au fond de moi. Il ne me coupe pas, mais je sens sa colère qui grimpe, je peux imaginer les pensées qui défiles dans son esprit, les mots qu'il userait pour qualifier mon frère, ma famille, jugeant que Pimprenelle serait mieux à son bras qu'à celui de Balzac. Parce qu'un LeFay a plus de prestige qu'un Chastel, n'est-ce pas ? Je les entends souvent, ces mots que les gens aiment utiliser pour ma famille, ces mots violents que même mes plus proches amis peuvent utiliser, pour qualifier les Chastel. Ces monstres sauvages, esclaves de la lune, peu civilisés. Ces mots qui leur échappent, peut-être sans penser à moi, peut-être en défendant l'idée que je suis différente. Est-ce réellement le cas ? « Tu penses qu’elle peut servir tes intérêts ? » Probablement. Parce que même si elle ne désire pas ce mariage, même si je doute que Balzac ne la laisse l'apprivoiser si facilement, le mariage crée une certaine proximité. Pourquoi devrais-je me plaindre d'avoir une alliée de plus dans cette famille ? Mais je sens au fond de sa voix cette pointe de sarcasme qui me fait froncer des sourcils. « Elle n’a ni l’étoffe de Jules César, ni celle de Cléopâtre si tu veux mon avis. » Mon cœur s'emballe un peu plus à ces mots, accéléré par une colère que je ne pense pas pouvoir cacher encore bien longtemps. Si je ne supporte pas l'idée qu'il veuille la garder pour lui, chacun des piques qu'il lance à la Deveraux ne font qu’alimenter un peu plus cette colère. Rares sont les personnes qui comptent réellement à mes yeux, elle en fait partie. « Qu'espères-tu d’elle ? Ta liberté ? Qu’elle plaide en ta faveur dans les draps de ton frère, telle la putain qu’elle va devenir ? » Je serre les dents en entendant ces mots franchir ses lèvres. Si l'idée de fond n'est pas loin de la réalité, les mots qu'il utilise ne font qu'éveiller un peu plus un trop plein d'émotion, que je contrôlais jusqu'à maintenant, mais qui ne demande qu'à sortir. « Comme si ton animal de frère avait la capacité d’être dressé. » Animal. Je garde le silence, mais un faible rire, mauvais, m'échappe, avant qu'il ne me rapproche un peu plus de lui. « Nous n’étions plus liés, elle et moi. » Mais il s'y raccroche encore, à ce passé qui leur promettait un avenir commun. « J’avais de grands projets Giselda, tu sais que l’ambition exige parfois des sacrifices gigantesques. » J'entends chacun de ses mots, mais mon esprit bourdonne, envahi par une rage qu'il a su réveiller. « Tu n’as nullement besoin d’un frère pour mener tes ambitions à bien, tu le sais. » Qu'en sait-il, lui qui ignore tout de la vie de loup-garou ? Il sait pourtant ce qui m'a poussé à provoquer la mort de mon père, ce qui me pousse à essayer de me rapprocher de Balzac. Il ne suffit pas de le vouloir, pour s'affranchir de l'emprise d'un chef de famille. Pas dans une famille de loups.

« Ne remets pas ton destin dans les mains d’une petite princesse fragile qu’elle est, prends ce qui te revient. Tu as été privé de liberté par ton père, pourquoi te laisses-tu privé par ton frère en retour ?  »  J'ai gagné en liberté en écartant mon père. Balzac est loin d'être comme l'homme qui nous a donné la vie. Loin de contrôler chacun de mes faits et gestes. Mais je sais que malgré tout ce que je pourrai entreprendre, il n'y a qu'une seule réelle façon de s'affranchir de l'autorité d'un chef de meute, mais même si je venais à tuer mon frère, jamais un tel rôle ne sera donné à une femme. Je détourne le visage, alors que ses lèvres s'approchent des miennes, avant de repousser son étreinte. La rancœur dans le regard, je fixe le sien un instant, sans même savoir par où commencer. Un nouveau rire jaune passe sur mes lèvres. « Oh. Parce que tu penses qu'il suffit de tourner le dos au chef de famille pour obtenir sa liberté chez les Chastel ? Que sais-tu au juste de la vie des loups ? » J'insiste sur ce dernier mot, pour lui rappeler que cet homme qu'il traite d'animal, de bête, est simplement comme moi, finalement. Alors que dans certaines familles on ne risque que la chute sociale en affrontant le chef de famille, la sentence est bien plus violente chez les Chastel. Ce n'est pas pour rien que Balzac, m'a maudite pour ce que j'ai fait. Le pousser à affronter notre père, n'était pas simplement le pousser dans une stupide guerre de famille, mais le condamner à devenir assassin ou à perdre la vie. « Tu l'as dit, nous sommes  des animaux. » Ma voix est teintée d'une colère que je ne cherche plus à cacher. « Il ne suffit pas de tourner le dos à son chef de famille pour gagner sa liberté. Chez nous, si on désire remettre en cause l’autorité, le pouvoir on le prend en tuant, ou on perd la vie. » Je suis peut-être prête à tout pour obtenir un jour ma liberté, mais tuer mon frère ne fait pas encore partie de mes projets. Si je peux obtenir de lui ce que je veux, sans perturber davantage cette famille que j'ai déjà retournée, je le ferais. Et je sais que Pimprenelle peut m'y aider, consciemment ou non.

Emportée dans mes paroles, je m'éloigne un peu plus de Perceval, avant de me laisser tomber sur le lit, pour imposer une distance. « Je ne le laisse pas me priver de ma liberté. J'ai su utiliser sa prise de pouvoir pour gagner ma liberté. » User et abuser des manipulations est devenu mon quotidien depuis des années déjà, mais je n'en ai jamais autant usé que depuis ces deux dernières années. Mon frère ne sait rien de ce que je lui ai caché, ce que je l'ai poussé à faire, ces souvenirs que je lui ai arraché.  « Et si pour toi perdre Pimprenelle est comme perdre un jouet, pour moi ce mariage est peut-être le moyen de récupérer ma vie. » Ma liberté ne sera jamais totale sans son accord ou sa mort. Et si je refuse d'envisager la deuxième option, Pimprenelle pourrait m'aider pour la première. « Mais vas-y. Va la rejoindre, essaye d'en faire ta putain, comme tu le dis, si l'idée qu'elle devienne celle du loup te répugne tant. » Les mots m'échappent, comme s'ils m'avaient brûlés les lèvres trop longtemps, ne demandant qu'à sortir. J'ai essayé d'être compréhensive, mais c'est finalement la colère et la jalousie qui ont pris le dessus. J'ai peut-être appris à dompter mes impulsions, à ne pas me laisser trop souvent emporter par ce côté animal qui me rend trop réactive, trop esclave de mes émotions fortes. Je lui montre la porte d'un signe de la tête, consciente que jamais Pimprenelle ne céderait à ses avances.
(c) DΛNDELION
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par Perceval LeFay, le Mer 27 Nov - 22:43

Perceval LeFay

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Nature du sang : L’immaculé pureté de mon sang est envié par ceux qui ne l'ont plus, souillures du monde.

Statut Matrimonial : Les nuits et les complots dans les bras de la lycan depuis trop de temps. L'autre, la raison perdue se mêle à la rancœur éternelle.

Âge : Les temps a laisser vingt quatre années éroder mon existence, aussi surement que la mer érode les remparts de St Malo.

Occupation : Assistant de mon oncle, le but est de lui fasciliter la vie, et non de lui mettre des bâtons dans les roues. J'apprends dans l'ombre ce qui je l'espère un jour sera mon avenir.

La particularité Magique : Attention, cela doit faire l'objet d'une acceptation par le staff, cf l'annexe correspondante !

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Je suis face à un mur, enfin d’une certaine façon. Elle détourne son visage d’ange - qu’elle n’est pas - quand je veux l’embrasser.Voilà que Mademoiselle Chastel fait la difficile… Ces femmes, on est jamais sûr de comprendre ce qu’elles veulent réellement. Elle voulait que l’on se dispute… Ça me paraît de plus en plus évitant qu’elle veut le conflit quand elle rit, un rire que je n’apprécie pas, pas du tout, et qui ne fait que faire monter ma colère d’un cran, encore. « Oh. Parce que tu penses qu'il suffit de tourner le dos au chef de famille pour obtenir sa liberté chez les Chastel ? Que sais-tu au juste de la vie des loups ? »  Ce n’était pas faux, selon moi. Il suffisait de prendre le droit de le faire. Son frère n’était pas son père, Balzac semblait bien moins… terrifiant que son prédécesseur, et elle savait le manipuler, elle pouvait obtenir ce qu’elle voulait seule. Que ferait-il, il la tuerait ? Non mais quelle idée. Je pensais très justement qu’il fallait aller parfois à contre-courant pour pouvoir avancer. « Tu l'as dit, nous sommes  des animaux. » Et voilà que je sens de la colère dans sa voix. Oui, c’était des animaux, enfin surtout le reste de sa famille. Giselda, elle était différente du reste de sa famille - bien plus civilisée. Tellement plus civilisée. Quand on la regardait, on ne voyait pas cette bête qui s’éveillait à chaque pleine lune. Elle s’énerve, et moi, je m’énerve aussi, ça se lit sur mon visage, l’agacement. « Il ne suffit pas de tourner le dos à son chef de famille pour gagner sa liberté. Chez nous, si on désire remettre en cause l’autorité, le pouvoir on le prend en tuant, ou on perd la vie. »  Je soupire, un soupire las, et sifflant. Je ne pouvais retenir mon don quand j’étais énervé. Le sifflement, c’était mon premier langage. Je suis contre son avis, je suis d’avis qu’il faut parfois briser les traditions pour avancer, si elle n’était pas capable de le faire, sans doute me fourvoyais-je à son sujet pour bien des choses.

Elle s’éloigne, ah les femmes. « Je ne le laisse pas me priver de ma liberté. J'ai su utiliser sa prise de pouvoir pour gagner ma liberté. »  Oui, alors pourquoi ne continuais-t-elle pas sur cette lancée en le faisant pas elle même ? Je n’étais pas contre l’idée de l’aider un peu...Nous avions ça en commun, notre capacité à manipuler les gens.  « Et si pour toi perdre Pimprenelle est comme perdre un jouet, pour moi ce mariage est peut-être le moyen de récupérer ma vie. » Je ne voyais toujours pas comment la Deveraux allait lui être utile ? La vision de sa mère, femme-objet et mère-pondeuse ne lui suffisait pas peut être ? Pimprenelle était tout aussi manipulable qu’une autre femme, et elle n'échappera pas à la soumission. « Mais vas-y. Va la rejoindre, essaye d'en faire ta putain, comme tu le dis, si l'idée qu'elle devienne celle du loup te répugne tant. » Finalement, la louve se réveille enfin et lâche les mots qui la démangent. Elle était bien jalouse en fin de compte. L’idée qu’elle soit jalouse me plait, ça voulait dire que j’avais une influence sur elle, une importance pour elle. Mais ça c’est des choses que l’on ne dit jamais.

Je laisse à mon tour échapper un rire. Un rire moqueur en fait. Je suis ce genre de personne, celui qui se moque, plutôt que celui qui réconforte. J’aurais pu aller dans son sens, et j’aurais sans doute dû le faire. Gagner sa confiance, et essayer de restaurer le calme. Mais, je préférais semer les graines de la tempête, c’était plus fort que moi. Abdiquer, et aller dans son sens, c’était comme admettre qu’elle comptait pour moi, réellement. « A t’entendre, tu en serais jalouse. » Je n’avais pas envie de perdre mon jouet, mais je n’avais apparemment pas le choix sur cette question. Pimprenelle appartenait à mon passé, et avait conduit à nourrir des ambitions. Mes ambitions, j’étais le second héritier de ma famille, et je ne pouvais pas devenir quelqu’un avec cette place. Je voulais être sénateur, je voulais une famille, je voulais du pouvoir, et je voulais du prestige, était-ce si dur que cela à comprendre ? « Je ne perds pas un “jouet”.» Le mot “Jouet” sonne presque comme un gros mot dans sa bouche. « Je perds le moyen d’atteindre mes objectifs. » Je ris encore, quand je réalise que mes intérêts desservent les siens, et vice versa. « C’est ironique. » Oh que oui. Je détourne le visage, ne m’approchant plus d’elle, puisqu’elle voulait de la distance, je lui en donnais. « Quand elle m’est utile, elle ne t’es d’aucune utilité, et quand elle est t’es “utile”, j’en perds mes projets et mon ambition.  » Le “utile” est entre guillemet, je me retiens d’ajouter le mime associé à cela. Je ne comprenais pas en quoi elle serait utile. Ca n’avait pas de sens, Pimprenelle ne serait pas comme Giselda l’entendait capable de faire changer le loup, ou de l’aiguiller. Dans les mariages arrangés, les femmes n’ont aucune importance. « Continue de croire qu’elle sera capable de plaider ta cause auprès de ton frère - Pimprenelle n’est capable de rien, elle se donne des airs supérieurs mais elle ne vaut rien. » Je le pensais, je savais pourtant que derrière la sorcière rousse était futée, intelligente et rusée. Pas autant que moi pour la ruse, mais son intelligence m’avait toujours… surpris. « Mais soit. » Soit, je n’étais pas d’accord, mais « Si tu crois avoir raison, alors suivons ton idée ô combien merveilleuse. » Je laisse échapper un rire. J’avais ouvert la boite de Pandore avec ces mots. Ceux qu’il ne faut jamais dire à une femme.


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