Nom ✧ Un nom qui éveille les frissons, un nom qui fait grincer des dents. Maudits ? Davantage craints que respecter malgré la pureté du sang qui coule dans leurs veines. Chastel. Un nom qu'elle aurait pu aimer, elle qui se bat farouchement pour vivre sa vie et ne plus la subir. Mais qui n'éveille en elle que de l’amertume aujourd'hui. Prisonnière d'un nom qui pourtant lui correspond. Elle aurait pu y faire honneur, elle aurait pu épouser sa nature de louve, se complaire dans cette ambiance sauvage, parfois sanglante, si ça ne l'avait pas arraché à sa liberté. Femme parmi les loups, elle ne sera jamais plus que l'ombre de ses frères.
Prénom✧ Giselda. Parce que la lettre G devait lui être attribuée. Une simple lettre qui pourrait tout aussi bien être un chiffre. Parce que finalement elle n'est que la septième de la famille, qu'une femme. Inutile, parce qu'impossible à marier et incapable de donner la vie.
Naissance ✧Le 10 août 1907, voilà 23 ans que la louve est née.
Nature du Sang✧ La pureté coule dans ses veines. Pourtant, aujourd'hui ça ne signifie plus rien. Si la Chastel est fière de son sang, elle sait que jamais elle n'égalera ces filles de bonnes familles au sang-pur. Son géniteur a tout envoyer valsé le jour de ses 7 ans, décidant d'éveiller en elle l'animal.
Statut Matrimonial ✧ Libre. Elle aimerait le rester. Elle se promet de le rester. On lui a déjà tout prit, elle n'a connu que l'autorité de l'alpha et sait que sa vie restera entre les mains du chef de famille. L'idée de s’enchaîner un peu plus encore, en s'offrant à un homme, qui pourrait lui aussi tenir sa vie entre ses mains, lui retourne l'estomac. Pourtant, voilà trois ans, que dans l'ombre et le silence, la louve s'abandonne dans les bras d'un homme qu'elle s'interdit d'aimer.
Occupation✧ Infirmière. Depuis que son frère a repris le rôle de chef de famille, elle a enfin été autorisée à exercer un métier pour lequel elle est douée.
Epouvantard✧ L'épouvantard prend le visage de son père.
Patronus✧ Inexistant. Elle n'a jamais été capable de faire apparaître son patronus.
Amortentia✧ Une odeur de pluie orageuse et des bois, mêlé à celle du sang.
Baguette Magique✧ Une baguette en bois de vigne, de vingt sept centimètre, avec un cœur en plume de phœnix.
Particularité Magique✧ Lycanthropie. Mordue à l'âge de 7 ans, par son père. Une malédiction qu'elle a apprit à aimer, qui fait partie d'elle, même s'il reste une part d'elle qui continue de haïr les conséquences qu'elle entraîne.
ENLEVER LES MENTIONS INUTILES Citoyens
Que pensez vous des moldus, et du fait que vous soyez obligés de vous cacher d'eux au quotidien ? ✧ Cacher sa magie pour le bien d'humains sans le moindre intérêt lui hérisse le poil. Elle qui hait tant devoir se brimer pour le bien de quiconque. Pourtant, elle sait ce que c'est d'être craint, d'être catégorisé, évité. Et si des sorciers sont incapables d'accepter les Chastel dans leur existence, qu'en serait-il des moldus ? Leurs légendes les poussent déjà à les chasser. Si elle ne les craints, pas, elle ne voit pas un grand intérêt à leur révéler l'existence de son monde, pour attiser davantage de haine.
Grindelwald, ce nom fait la une des journaux sorciers mondiaux, quelle est votre position vis à vis de cet homme ? ✧ Déjà bien trop occupée avec sa propre survie, à se battre pour récupérer sa vie, elle se fiche pas mal de ce qui se passe autour. Le jour où elle sera libérée de ses chaines, peut-être qu'elle commencera à se poser des questions quant aux idéaux que Grindelwald diffuse dans le monde sorcier.
Pseudo✧ crazy abacaxi
Âge✧ 24 ans
Comment as-tu trouvé le forum ?✧ Merci Bazzart
Avatar ✧ Kiernan Shipka
✧ Re: Giselda - feed the beast within ✧
par Giselda Chastel, le Lun 14 Oct - 0:43
Se promène dans les Rues de Paname
Giselda Chastel
Shewolf
There was a little girl from a broken family with a silent fantasy, her head was in the sky, heart was made of stars, her skin was made of scars
1912 (5 ans) - Les prunelles noisettes de l'enfant se posent sur chacune des personnes présentes dans la pièce. Ses lèvres restent closes, mais ses pensées s'emballent. Pourquoi ressent-elle cette douleur à la poitrine ? Ce sentiment d'étouffer, ces yeux qui brûlent, alors que tout semble revenu à la normale dans le foyer des Chastel ? Sa gorge se noue douloureusement, alors qu'elle laisse le visage de son frère traverser son esprit. Mort. « Trop faible. », « C'est la loi de la nature. » Ces mots passent en boucle dans sa tête. Alors un enfant trop faible ne mérite pas de vivre ? Elle n'a que 5 ans, mais un profond sentiment d'injustice s'empare d'elle, laissant ses mains trembler à l’abri des regards, sous la table. Son regard glisse doucement, timidement, sur le chef de famille, l'homme qui lui a donné la vie. Assassin. Une bête qui de ces crocs a arraché la vie à son propre fils. La deuxième victime parmi ses frères. Pourquoi ? Ce mot lui brûle les lèvres, mais elle sait qu'elle regretterait de l'avoir laissé s'échapper de ses jolies lèvres. Elle l'a entendu, cet homme, elle le sait, elle est la suivante. Si les larmes ont refusé de couler la première fois que la menace est tombée, la peur la dévore un peu plus chaque jour. Il préférerai probablement la voir morte. Une louve il en a déjà une, une louve est inutile.
été 1920 (13 ans) – « Tu ne vaux pas moins que n'importe qui. Tu ne vaux pas moins que n'importe qui. Tu ne vaux pas moins que n'importe qui. Tu ... » Un murmure à peine audible s'échappe de la bouche de la blonde, qui cachée sous ses draps laisse ces mêmes mots glisser sur ses lèvres tremblantes en boucle. Son regard comme figé sur ces poignets meurtris est presque noyé sous des larmes qui ne coulent pas. Elle a en mémoire ce visage qu'elle a appris à haïr avec le temps, cette voix trop autoritaire, trop froide qui ne cesse de lui rappeler sa condition de femme, ces mains qui toujours plus violentes lui arrachent des cris. Comme si la violence physique pouvait lui faire intégrer plus efficacement sa place dans la famille, comme si elle pouvait faire entrer plus durablement toutes ces horreurs au plus profond de son être. Une louve parmi les loups. Sa vie n'a pas la moindre valeur aux yeux de l'homme qui lui a donné la vie. Alors pourquoi la transformer ? Pourquoi ne pas simplement l'ignorer ? Pourquoi continuer de tirer toujours plus fort sur ces chaînes invisibles qu'il lui a mises aux pieds, aux mains ? Une marionnette, à manipuler, tout juste bonne à faire les sales à corvées, à exposer telle une jolie poupée aux yeux de tous, avec pourtant conscience que jamais il ne pourra la céder à quiconque. Pas mariable. Incapable d'enfanter. Maudite aux yeux de tous. Mais il s'acharne à la façonner à son image, comme il voudrait qu'elle soit. Docile chez lui, sauvage chez les autres. Une Chastel obéissante chez les loups, mais une véritable louve parmi les sorciers. Dans une famille où la faiblesse n'a pas sa place, il n'a voulu que tester sa résistance par cette morsure. Aujourd'hui qu'elle prouver sa force, il essaye de faire taire ce caractère trop fort, ce désire de liberté. Mais elle refuse de le laisser gagner, qu'a-t-elle à perdre ? La vie ? Il lui a tout pris, c'est bien la seule chose qu'il lui a laissée, uniquement parce qu'elle l'a gagné cette nuit de pleine lune, alors qu'elle n'avait que 7 ans.
1923 (16 ans) - Son pouls s'accélère. Elle les sent, les pulsations de son cœur, qui retentissent jusqu'au bout de ses doigts. Elle sent son rythme qui ne cesse de s'accélérer, ses muscles se tendre un à un, jusqu'à en faire trembler ses membres. Elle a cette rage au creux du ventre, cette haine qui coule dans ses veines, alors que son regard se pose sur cet homme, cette bête, qui lui a donné la vie, pour mieux la lui reprendre. « Tu t'es crue amusante ? » Sa gorge se noue un peu plus encore, douloureusement. Si bien que tout cris de rage refuserait de sortir. Elle se sent étouffer la belle. Étouffée par ses propres sentiments, bien trop puissants, bien trop dévastateurs pour être canalisés. Alors elle serre le poing, toujours plus, refusant de lui donner une raison de plus de lui arracher un nouveau cri de douleur. Le regard de l'homme s'assombrit alors qu'il s'avance vers l'adolescente. Un grondement sourd résonne dans la pièce, arrachant un frisson d'horreur à la blonde. « Ta place n'est pas la même que celle de tes frères. » Toujours cette phrase qu'on ne cesse de lui rappeler depuis son plus jeune âge. Elle l'a déjà compris, il y a bien longtemps. Mais jamais elle ne se résoudra à l'accepter. Elle serre un peu plus encore le poing, étouffant un grondement qui ne demande qu'à sortir. Chacun de ses coups, chacune de ses paroles, ne font qu'éveiller un peu ce désir de vengeance, ce besoin vital de rébellion et de liberté. Alors elle s'y raccroche, la blonde, à ce jour où le cauchemar s'achèvera, à ce jour où elle verra toute lumière quitter ce regard bestial qu'elle hait plus que tout. Sans lui laisser le temps de réagir ou même de le voir venir, la main de l'homme la projette contre le mur, faisant cogner l'arrière de son crâne en un bruit sourd. La douleur, si familière, s'éveille un peu plus encore, alors qu'il lui attrape le menton pour lui relever le visage brutalement. « Qu'est-ce qu'il te faut pour comprendre quel est ton rôle ? T'en veux plus ? » Elle relève les yeux, se mord la lèvre pour ne pas laisser trembler sous les yeux de son géniteur, et soutient son regard, sans un mot. Un jour. Un jour tout s'achèvera. Il ne lui reste plus grand-chose à briser aujourd'hui, plus grand-chose à lui retirer. Et cette douleur, cette violence ne fait que nourrir un peu plus sa rage, son esprit de vengeance, son ambition dévorante.
1924 (17 ans) – Elle a cette peur au ventre, la Chastel, comme une présence constante, une tension qui jamais ne s'évapore. Mais elle sait que de cette peur elle a réussi à ressortir une force, elle sait que personne n'arrivera jamais à la déstabiliser aujourd'hui, à l'écarter de ses objectifs. Personne, à part lui. Ce géniteur qui ne cesse de la renvoyer à son statut de femme, son statut de marionnette entre ses griffes. Son regard se pose sur ces personnes qui sont entrées dans sa vie pour ne plus en ressortir, à Beauxbâtons, dans ce château qui la libère, l'espace de quelques instants de cette atmosphère étouffante, de cette violence dévastatrice, de cette peur dévorante qui règne au foyer des Chastel. Ils ne sont pas tous entrés dans son cœur. Elle le protège mieux que n'importe quoi, la blonde. A quoi bon s’enchaîner un peu plus aux gens avec l'affection ? Elle sait que jamais elle ne laissera quiconque intervenir dans sa vie, influencer ces choix, ces actes … Égoïste ? Elle l'est probablement plus que n'importe qui. Pourtant loin d'être insensible, elle a ce trop pleins de sentiments qui ne cesse de l'animer, qui ne demandent qu'à exploser, la rendant toujours plus impulsive, toujours plus lunatique. Elle sait qu'elle ne sera jamais plus que la louve des Chastel parmi ces gens, elle sait que pour beaucoup, leur vie est déjà toute tracée, qu'ils ne sont pas démunis de perspectives d'avenir, aussi réjouissantes soient-elle. Et elle a cette jalousie qui la dévore un plus chaque jour. Elle qui pourrait bien mettre toute sa rage, toute sa fouge, pour se sortir de l'image d'une louve peu fréquentable, pas bonne à marier, jamais elle ne pourra s'en défaire. Trop sauvage, trop imprévisible, trop mauvaise, trop violente, trop maudite. Toujours plus excessive, la louve peut haïr à en perdre la raison. Ils le savent tous. Bouillonnante à l'intérieur, glaciale à l'extérieur, elle a apprit à arborer cette expression de marbre, ce calme froid en public. Elle comprit il y a bien longtemps qu'une action dans l'ombre lui apportera toujours plus qu'un flot de sentiments qui explose sur l'instant. Alors elle s'en amuse aujourd'hui, de ces jeux d'apparences, usant et abusant des manipulations pour obtenir ce qu'elle veut hors des murs des Chastel, toujours. A leurs yeux elle ne sera peut-être jamais plus qu'une louve, pourtant, elle s'est jurer de récupérer sa liberté un jour et son ambition n'a plus de limite. Derrière ses sourires, derrière ses silences, se cache une jeune fille qu'on a forcé à développer un instinct de survis, presque destructeur, finalement. Il a voulu la renforcer, son père, la briser pour mieux la reconstruire. Il a joué avec ses limites, la repoussant toujours un peu plus loin. Avait-il conscience qu'il lui ferait perdre de vue ses limites ?
Décembre 1929 (22 ans) – Figée. Assise sur le bord de son lit, le regard dans le vague, elle ressent ce soulagement profond, ce semblant de sentiment de liberté qu'elle n'a jamais connu. Pourtant, elle le sait, si son cauchemar semble s'être envolé avec son père, sa vie reste toujours dans les mains de Balzac. Elle se mord la lèvre, tremblante, en entendant un bruit à peine audible contre la paroi de sa chambre. Doucement, elle ouvre la porte, pour poser son regard sur son frère. Sa main se pose doucement sur son épaule. A t-il seulement conscience d'avoir été pendant des années la seule issue possible qu'elle voyait à son cauchemar ? Peut-être a-t-elle posé trop d'espoir en lui, peut-être lui a-t-elle imposé un fardeau trop lourd à porter. L'égoïsme, l'instinct de survie a pris le dessus sur le reste, mais elle n'en reste pas moins reconnaissante, pas moins touché par ce frère. Elle aurait aimé être capable de le soutenir, n'est-ce pas ce que font les frères et sœurs dans d'autre famille ? Mais on lui a trop pris pour qu'elle ne se permette de s'attarder trop longtemps sur le sort des autres. Pourtant, dans un élan de compassion, elle se laisse glisser au sol, à ses côtés, la gorge nouée, avant d'enlacer sa main. Elle ne pourra probablement pas réparer ce qu'elle a fait. Elle ne pourra jamais lui apporter le soutien qu'elle devrait. Elle ne pourra pas non plus laisser ses sentiments pour lui l'écarter de ses objectifs. Jamais elle ne finira comme leur mère, entièrement dédiée à un homme, privé de toute liberté, démuni de tout libre arbitre, réduite à un rôle qu'elle ne veut pas … Si seulement il pouvait comprendre, si seulement il pouvait s'écarter du chemin tout tracé par leur père, lui laisser sa liberté, alors elle ne serait qu'une alliée de plus, qu'un soutient pour lui. Mais aujourd'hui, alors que sa vie est passée entre ses mains, la méfiance de la blonde reste en éveil.
Août 1930 (23 ans) – « Parles et je n'attendrais pas la prochaine pleine lune pour faire couler ton sang. C'est une promesse. » Ce sont les derniers mots qui ont glissé sur les lèvres de blonde devant Bénédicte. Poussée par la peur, ou la rage ? Savoir que cette fille qui a toujours été vu comme une fleur délicate, parfaite, puisse trouver un point de pression sur elle lui a fait perdre toute raison. Elle n'a pas travaillé si dur pour qu'une fille comme elle ne balaye tout d'un revers de la main. Elle ne lui arrachera ni l'histoire qu'elle entretient à l'abri des regards, ni son image qu'elle s'acharne à reconstruire au fil des années et encore moins la confiance vitale à ses yeux de son frère. Un faible sourire passe sur ses lèvres, alors qu'elle observe de loin ces yeux rougis, ces larmes qui roulent sur les joues de ces visages familiers. Si sa mort lui arrache un pincement au cœur, lui noue la gorge, elle préfère l'ignorer. Cette amitié qu'elle a développée pour la défunte il y a de ça des années. Une amitié qui a bien faillit la descendre encore une fois plus bas que terre, une amitié qui a bien failli lui arracher une fois de plus ce qui lui restait. Parce que l'amour qu'elle lui portait s'est rapidement changé en haine. Mais la haine n'est elle pas une forme d'amour, dans le fond ? Elle serre les dents, comme divisée entre un profond soulagement malsain et une peine qu'elle refuse de ressentir, qu'elle rejette. Elle l'a détruite la première, poussée par une rage qu'elle a alimentée elle-même, par une jalousie dévorante. Si elle n'avait pas succombé d'une insuffisance cardiaque, aurait-elle était prête à lui arracher la vie elle même ?
@gwenël lefay Merci Ça fait trop plaisir de retrouver en rp
@adélaïde delacour Ahah. J'aime trop aussi, mais j'ai aucun mérite pour le choix du coup, comme ça allait avec le scénario Mercii
✧ Re: Giselda - feed the beast within ✧
par Invité, le Mer 16 Oct - 18:49
Invité
Invité
J'aime beaucoup la douceur de ta plume, petite louve, et ce que tu nous as façonné avec Giselda. C'est si prometteur ! Je suis vraiment curieuse de voir ce qu'elle va devenir.
Bienvenue du coup, et plais-toi bien dans les parages.
Les commandants de bord vous souhaite un agréable voyage
PASSPORT POUR L'ENFER
Bonjour, et bienvenue à toi sur le forum !
MA PETITE SOEUR JE SUIS RAVIS DE T'ACCUEILLIR DANS LA MEUTE MOUHHAHAHAAHAHHA, j'espère que tu te plairas avec nous et que tu seras la cause de plein de drama
Ne pas hésiter à rejoindre le Discord si ce n'est pas déjà fait, et si tu n'as pas de discord, une chat box est à ta disposition. (Et si tu veux rejoindre discord mais que tu sais pas comment ça marche, appelle nous au secours!). Au besoin du peut aussi créer un scénario ! Après, tu es en de bien bonnes dispositions pour rp, et aussi créer ta fiche de lien, ici pas de modèle imposé, tu fais comme tu le veux ! C'est nous qui t’ajoutons au Listing, donc pas de panique. Rp and chill !